Jacques Moisant de Brieux, Recueil de pièces en prose et en vers. Caen, Jean Cavelier, 1671. In-12, [12]-179-[1]p. Rare édition originale de cet ouvrage. Moisant est issu de la noblesse protestante et fut formé à Sedan, Leyde et en Angleterre. Il devint avocat à Metz. Il offrit son hôtel d'Escoville en fondant l'Académie de Caen en 1652. L'ouvrage contient de nombreuses poésies dont 5 énigmes en vers dont les solutions se trouvent au dernier feuillet. Toutes les autres poésies sont dédiées à ses amis. Dans les pièces en prose se trouve notamment un pièce intitulée "Cy est ly traitie de Chevalerie à tous allans et venans, translaté du latin en langue vulgaire". Plusieurs pièces en prose sont dédiées à Mademoiselle de La Luzerne ou à son frère monsieur de Ruqueville. Bayle le considérait comme "le plus grand poète qui fut en France et fort versé dans les Belles Lettres". Reliure moderne plein parchemin de réemploi, dos muet, tranches mouchetées. Papier roussi. Ouvrage très rare.
Reference : 005761
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Rare édition originale de ce recueil de pièces par l’érudit normand Moisant de Brieux, considéré comme l’un des plus grands poètes de son temps. Caen, Jean Cavelier, 1671. In-12 de (1) f.bl., (6) ff., 179 pp., (1), (1) f.bl. Relié en plein maroquin rouge, triple filet doré d’encadrement sur les plats, dos à nerfs finement orné, double filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Lortic Fils. 140 x 80 mm.
Rare édition originale de ce recueil de pièces par l’érudit normand moisant de Brieux, considéré comme l’un des plus grands poètes de son temps. Catalogue Ruble, 559 ; Bulletin Morgand et Fatout, 6983 ; Brunet, III, 1791 ; Frère, Manuel du bibliographe normand, 155. « Edition originale, rare, de ce recueil de prose et de vers, renfermant entre autres un curieux morceau intitulé : ‘Cy est ly traitie de Chevalerie à tous allans et venans, translaté du latin en langue vulgaire’ (en l’année 1377) ». (Ruble) « Les poésies de Moisant de Brieux se composent de stances, d’odes, de sonnets, d’énigmes, d’épigrammes et de madrigaux. Les pièces en prose, qui occupent les pp. 103-172, ont plus d’intérêt que les pièces en vers. Elles sont presque toutes consacrées à l’étude de notre vieille langue, que le poète normand cultivait avec prédilection. On y trouve notamment le texte d’un ‘Traité de Chevalerie, à tous allans et venans’, qui, dit le texte, fut mis en français en l’an 1377. Le volume se termine par un ‘Tombeau de mademoiselle de La Luzerne et de monsieur de Ruqueville, son frère’. Mlle de La Luzerne était la correspondante ordinaire de Moisant de Brieux, celle à qui étaient adressées ses recherches philologiques ». (Catalogue Rothschild, n°1907). « Elevé dans la religion réformée, Jacques Moisant de Brieux (né en 1614 à Caen, mort en 1674 dans la même ville) fit ses études dans l’université de Sedan, dont tous les maitres professaient le protestantisme. Après avoir été quelque temps conseiller au Parlement de Metz, de Brieux revint à Caen, où florissait alors une foule de savants ; à leur exemple, il se livra avec ardeur à la culture des lettres. Il rassemblait chez lui tous les savants de Caen : Huet, Bochart, Tannegui Lefèvre, Heinsius, Chapelain, La Roque, Ségrais, etc. Ces réunions qui avaient lieu le lundi de chaque semaine et dans lesquelles on discutait des points d’histoire et de littérature, donnèrent naissance à l’Académie de Caen. M. de Brieux correspondait avec une partie des savants de l’Europe ». (Frère, Manuel du bibliographe normand, 154). Anobli par Louis XIV en 1644, Moisant reçoit ses lettres en 1665 confirmant sa noblesse « pour l'estime et la réputation qu'il s'est acquises parmi les Savants et les Gens de Lettres ». Plus que personne, il ranima le goût des lettres par la fondation de l’Académie des Belles-lettres de Caen (1652) qui s’est perpétuée sous ce titre. Moisant de Brieux passe pour un des meilleurs poètes latins de son temps ; Bayle, qui jugeait Moisant de Brieux « le plus grand poète qui fut en France et fort versé dans les Belles Lettres », parle de ses vers avec les plus grands éloges… « Tous les ouvrages de Moisant de Brieux sont rares et recherchés » ajoute Frère dans son Manuel du bibliographe normand. Bel exemplaire de cette rare œuvre littéraire finement relié en maroquin rouge par Lortic Fils. D’après nos recherches, seules 3 Institutions publiques françaises possèderaient cette originale : les Bibliothèques de Caen et de Rouen, et la B.n.F.
Paris. Thiboust. 1747. In-8 (128 x 195mm) pleine basane racinée, dos à 5 nerfs ornés de fleurons dans les caissons, gardes peignées, tranches rouges, 2ff., 172, (4) pages. Coiffes un peu diminuées, discrète étiquette de bibliothèque sur le fleuron inférieur, menus défauts à la reliure qui reste agréable, auréole claire d'humidité au verso de la 1re garde et sur le f. blanc qui suit sinon très bon état intérieur.
1747 Paris,THIBOUST 1747,IN8 broché,non rogné,couvertures muettes epoque,172+ 4p.
tres rare,bon etat,a grandes marges,pas au CCF ?
[Chez Jean Couterot] - Collectif ; [ SCUDERY, Madeleine de ]
Reference : 65721
(1693)
1 vol. in-12 relire de l'époque pleine basane marron, dos à 5 nerfs orné, Chez Jean Couterot, Paris, 1693, 374 pp. et 4 ff.
L'ouvrage recueille diverses pièces d'éloquence et de poésie présentées à l'Académie Française pour le prix fondé par Guez de Balzac et remis à partir de 1671. Le premier discours primé en 1671 est celui de Mademoiselle de Scudéry, face notamment aux discours de Girard ou de La Volpilière. Son "Discours de la Loüange & de la Gloire" ouvre l'ouvrage. On trouve en fin d'ouvrage plusieurs poèmes proposés en réponse au sujet de poésie, consacré à l'abolition du duel. On trouvera in fine le détail de tous les sujets proposés, tous les 2 ans, de 1671 à 1685. Belle provenance pour cette édition de 1689, de la bibliothèque d'Alidor Delzant, qui fut le secrétaire et exécuteur testamentaire des Frères Goncourt, avec son ex-libris manuscrit en garde blanche. Bon état (très petit mq. en mors).
Reference : 17457
A Aix, chez Auguste Pontier, 1823, 1 broché, couverture muette d'attente. in-8 de 1 feuillet blanc, titre, 472 pages + 2 feuillets de table et 1 feuillet d'errata, exemplaire à pleines marges ;
Notice sur monsieur Alexandre-Jules-Antoine-Fauris de Saint-Vincens, né à Aix en Provence, par Marcellin de Fonscolombe (entomologiste, né à Aix). - Discussion des principes sur lesquels est fondée la nouvelle jauge. - Notice sur Pierre-Auguste d'Adaoust, né à Aix-en-Provence. - Précis d'un mémoire sur l'application du fluide galvanique à l'organe de la vue, par l'abbé Davin. - Eloge funèbre de Jean-Baptiste de Brancas, archevêque d'Aix en Provence (Né à Pernes les Fontaines). - Notice sur la constitution géologique du bassin houiller des Bouches-du-Rhône et sur les diverses qualités de houille qu'il renferme, par le minéralogiste Jean Blavier. - Notice sur inscription qu'on voit dans la chapelle de la Magdeleine, dite de la Chèvre, prés du bac de Mirabeau, suivie d'un aperçu historique sur l'ordre des Frères Pontifes. - Mémoire sur le carbone et sur les engrais qui le fournissent dans la végétation. - Dissertation sur l'utilité des Académies de provinces, par Joseph Marie Portalis d'Aix en Provence. - Manière de calculer la longitude. - Ode au Comte Vittorio Alfieri, par le Marquis d'Arbaud-Jouques. - Stances lues dans un banquet de la Garde Nationale d'Aix. - Traduction en vers provençaux de quelques fables de La Fontaine: Lou croupatas et lou reinard - Lou loup et lou chin, par Léon d'Astros.
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