Jules Clarétie, Le Drapeau. Paris, Georges Decaux & Maurice Dreyfous, 1879. In-4, 107p. Edition originale, illustrée, exemplaire du tirage de tête à 50 exemplaires, ici le n°20/40 sur papier whatman, enrichi d'une lettre autographe signée de l'auteur du 6 septembre 1889 confirmant à un dame son adhésion pour le banquet Gladstone (septembre 1889). L'illustration est composée d'un portrait de l'auteur (anonyme), 4 gravures hors-texte sous serpente d'Alfred de Neuville, complet des deux tirages, l'un sur whatman et l'autre sur chine, et 12 gravures sur bois dans le texte d'après les dessins de Edmond Morin. Le texte de l'ouvrage est dans un cadre bleu-blanc-rouge. Il s'inscrit dans le renouveau patriotique qui a suivi la défaite de 1870. Talvart & Place (III, 130-131) donne par erreur 1874 pour année de publication, erreur que ne fait pas Vicaire (I, 413). Provenances : Ernest Droin (1841-1907), juge, avec son ex-libris sur le contreplat EDROIN. Il était un des fondateurs de la Société des Amis des Livres et des Cent Bibliophiles. Sa bibliothèque fut vendue à Drouot (24 janvier 1911, salle 7) ; Jean de Cordestieux, avec son ex-libris signé sur une garde blanche. Reliure signée Carayon, bradel demi-maroquin brun à coins, fleuron à froid sur le dos, couvertures et dos conservés. Seul défaut : la coiffe supérieure est à moitié arrachée et mériterait une petite restauration. Très bel exemplaire néanmoins, très rare en grand papier.
Reference : 005706
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[Circa 1790]. 20 x 17,5 cm (dessin à vue) ; 33 x 30 cm (encadrement) Dessin original à l'encre rehaussé à l'aquarelle et à la peinture dorée, sous marie-louise, et encadrement doré.
Il s'agit du drapeau du 36e bataillon de la 4e division de la garde nationale parisienne, mise en place entre août 1789 et 1793 et active jusqu'au coup d'État de 1799, du District de Saint Jacques de la Boucherie.Le dessin représente un drapeau écartelé bleu-rouge par une croix blanche. Au milieu un soleil à l'or chargé d'un triangle entouré de trois fleurs de lys, il porte une bannière sur laquelle est inscrite « DEO PATRIE LEGI ». Une cocarde tricolore en papier a été contrecollée en haut à gauche de la marie-louise. Il est titré en bas du dessin.Ce dessin est reproduit dans "Collection entière des drapeaux de l'armée nationale parisienne", pl. 36 par Raymond Augustin Vieilh de Varennes publié en 1789-1790 (la gravure est numérisée sur le site de la BnF).
Drapeau Rogue Plaquette In-8 (14,5 x 21,5 cm), plaquette dos agrafé, 64 pages, sans date ; rousseurs et traces sur les plats, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris, Georges Decaux et Maurice Dreyfous, 1879. 1 vol. in-4. Reliure patriotique en demi-maroquin bleu, coins de maroquin rouge et plats de toile blanche, filet doré sur les plats, dos à nerfs orné de motifs dorés dont un drapeau mosaïqué de maroquin, pièce d'auteur de maroquin rouge, de titre de maroquin crème, date et lieu en queue, tête dorée, couvertures et dos conservés. [DURVAND].
Édition illustrée de quatre gravures hors-texte de A. Neuville, de gravures sur bois, d'après les dessins d'Edmond Morin et du portrait de l'auteur gravé à l'eau-forte par A. Gilbert.Texte encadré d'un double filet en bleu et rouge.Exemplaire enrichi de sept aquarelles de Bligny à pleine page ornant le faux-titre et les feuillets portant la tomaison des chapitres.Il est également enrichi d'une lettre autographe de l'auteur datée de 1866 adressée à un confrère auquel il recommande le dessinateur Durgey, ainsi que d'une suite de 13 gravures de Kauffmann, et d'une reproduction du tableau d'Alex. Protais : le bataillon carré - 1815 exposé au salon militaire de 1886, publié par l'éditeur Jules Moutonnet.Né à Château-Thierry en 1849, Albert Bligny renonça à la carrière de notaire conforme à la tradition familiale pour s'installer à Paris où il entra comme élève dans l'atelier de Léon Bonnat. Il exposera très régulièrement au Salon de 1875 jusqu'à sa mort en 1908."Artiste discret et estimé, il fut à la fois peintre, aquarelliste, dessinateur et illustrateur d'ouvrages littéraires. Il retint l'attention du public par sa peinture militaire, son thème de prédilection. Il additionne à la justesse du regard une empathie bienveillante avec ces soldats compatriotes dont il partagea le quotidien lors de la guerre de 1870. Engagé dans la vie militaire, il en fit l'expérience comme ses maîtres de la peinture militaire, Detaille, Meissonier, confronté à une défaite humiliante qui allait marquer des générations.Il fit le choix de vivre sa vie en qualité d'artiste et du bout de son pinceau, sa vision du monde militaire, glorieuse et fascinée par l'épopée napoléonienne ne manque pas d'humour". Christiane Sinnig-Haas.
Union latine d'éditions Broché sous chemise sous emboîtage 1934 In-8 (17,5 x 22,5 cm.), broché sous chemise rempliée et emboîtage, 273 pages, un des 2000 exemplaires numérotés sur vélin chiffon (n°271), sous crystal ; dos plissé et incurvé, bords de l'emboîtage usés, intérieur frais, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
...Daprès le vœu exprimé par Messieurs les Colons de la Guadeloupe dont vous mavez remis la liste, jai fait expédier à leurs noms et adresses 43 exemplaires de chaque N° du Drapeau blanc. Cette expédition a été commise à lobligeance des Mrs Louis Papillon du Havre et la Croix de la pointe à Pitre. Tous autres souscripteurs dont vous nous adresserez des listes seront aussitôt inscripts au nombre de nos abonnés...Fondé par Alphonse-Louis Dieudonné de Martainville, Le Drapeau blanc fut le grand quotidien ultra-royaliste de la Restauration. Entre 1819 et 1830, sa devise « Vive le roi ! ... quand même » visait notamment les présidents du Conseil Decazes et Villèle.