Aurélien Scholl (1833-1902), L.A.S., sd [janvier 1862], 3p in-12 (34 lignes). Beau courrier à Alfred Busquet (1819-1883), poète et journaliste à qui il demande une avance : « Cher Busquet, sauve-moi encore une fois. Le fisc me poursuit pour une somme de 160 frcs amende et frais du jugement dans l'affaire Osiris ». Il s'agit vraisemblablement des suites de son duel avec Daniel Iffla (1825-1901) dit Osiris. Lors de ce duel, fin 1861, Osiris fut blessé à l'épaule. Un des témoins de Scholl fut un autre grand duelliste, Henri Rochefort. Le journal La Causerie du 5 janvier 1862 nous apporte quelques précisions sur le procès et notamment la plaidoirie de Maître Crémieux, avocat de Scholl, se moquant de la blessure grave d'Osiris qui fut le soir même à l'Opéra. Scholl ne peut demander d'argent au Figaro ni à Hetzel, il va publier prochainement un roman. Il s'agit probablement de ses Aventures romanesques chez Hetzel. [118]
Reference : 005307
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Aurélien Scholl (1833-1902), L.A.S., sd [Mercredi], 1pœ in-8 (20 lignes). Beau courrier à Alfred Busquet (1819-1883), poète et journaliste. « Cher Busquet, Me v'la chez papa. J'occupe un superbe grenier orné de punaises. Ma moitié est à la campagne. J'irai peut-être l'y trouver, si elle ne revient aussitôt. ». Il demande ensuite à Busquet d'aller chez Ledoyen et mentionne « dans tous les cas, système Gautier, c'est-à-dire silence sur mes craintes ». Rare lettre du jeune Scholl que nous pensons écrite vers 1855. La signature n'a encore rien à voir avec la signature que l'on voit habituellement. [118]
Aurélien Scholl (1833-1902), L.A.S., sd [avant 1857], 1p in-8 (15 lignes). Beau courrier à Alfred Busquet (1819-1883), poète et journaliste. « Cher ami, Je pars demain soir ou après-demain matin. Je descendrai chez les Goncourt. Je passerai chez vous 10 minutes après mon arrivée. Il me semble que M. [Jules] Lefèbre-Deumier ou [Eugène] Vivier peuvent facilement décider Abatucci, s'il hésite. [.] Mélanie pleure d'attendrissement. Elle veut vous voir ». Il doit s'agit d'un des avocats Abbatucci. Rare lettre du jeune Scholl, signée simplement Aurélien. [118]
Aurélien Scholl (1833-1902), L.A.S. + enveloppe, 14 juin 1863 [Dimanche], 2p in-8 (23 lignes). En-tête du Nain Jaune. Amusant courrier à Alfred Busquet (1819-1883), poète et journaliste. « Mon cher Busquet, As-tu toujours ma vieille montre ? Je voudrais bien la rechanger contre la tienne. Ta montre m'a déjà coûté trente francs de réparations et n'a jamais bien marché plus de trois jours de suite. Hier comme je la rapportais chez mon horloger, ce mécanicien m'a dit ceci : - Qu'avez-vous donc fait de votre ancienne montre ? Elle était plate et par conséquent démodée, mais elle était excellente. C'était une montre de 300f. Celle-ci est une montre de confection. Nous les vendons 140 francs toutes neuves. Ton but n'a donc pas été rempli. Ni le mien ! ». [118]
Aurélien Scholl (1833-1902), L.A.S., sd [ca.1863], œp in-8 (5 lignes). Amusant courrier à Alfred Busquet (1819-1883), poète et journaliste : « Mon cher ami, il nous faut finir un foie gras. Tu es attendu demain matin 11 heures, 33 Tour d'auvergne. Tout à toi. Aurélien Scholl en tenant la patte du chat ». [118]
Aurélien Scholl (1833-1902), L.A.S., sd, œp in-12 (2 lignes). Amusant billet à Alfred Busquet (1819-1883), poète et journaliste : « Tenez, misérable, voici ce que vous me demandez, à vous. Aur. Scholl ». [118]