S.l., s.n., 1996. In-8 oblong, 36p. Edition originale de ce recueil de poèmes de Mallay, la moitié illustrés par Lemonnier. Exemplaire enrichi d'un envoi de l'auteur à Jean-Pierre Le Goff (non nommé) : « A toi, ami des mots, qui enfiles les étoiles, que la . avec toi lorsque le fil du ciel s'élancera. Mon amitié t'est acquise. DMallay le 22 mai 1997 ». Sous couverture noire, feuillets attachés avec une corde, une petite pochette avec une étiquette (titre auteur) et une plume attachée au début. Rare, probablement à très petit tirage.
Reference : 004525
Librairie Trois Plumes
Benoît Galland
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1676 A Lyon, chez Anisson & Possuel - MDCLXXVI (1676) - Petit in-12, pleine peau marron; dos à 5 nerfs avec pièce de titre, caissons, fleurons et filets dorés; tranches et signet rouges - 359 p.
Assez bon état - Petits accrocs et légers frottements sur la reliure - Un coin émoussé - Auréoles de mouillures sans incidence sur le texte dans l'ouvrage - Quelques annotations au crayon en marge du texte + inscriptions au crayon et à l'encre en fin d'ouvrage - Ex-libris et petite pièce de journal contrecollée sur le 2ème plat
3 lettres signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, 1872, format in-12 de 2 ff. (4 pages), 2 ff. (4 pages), et 4 ff. (7 pages) et 1 brouillon autographe d'Edouard Dentu, s.d., format in-12, 1 f. (une page) : Suivent qq. extraits : 3 Lettres manuscrites signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, et brouillon autographe d'Edouar Dentu ] I : "Lyon, ce 14 août 1872. Monsieur, puisque vous ne voulez pas être mon éditeur, voulez-vous être mon ami. Car pour le moment nous ne pouvons être que deux amis. Pourquoi cherchez-vous un ami dans un inconnu direz-vous. Votre personne m'est inconnue, m'est votre esprit, votre coeur me sont connus, ils me plaisent ; et puis je me sens des sentiments dans l'âme qui veulent un homme de génie pour unique confident. Je ne veux pas que le Poëme de mon coeur soit inutile. Il brillera pour vous comme il eût brillé popur vous seul..." ... "Permettez-moi de vous tendre la main, oh une main bien amie, celle de votre Servante. Comtesse de Scibor Rylski, 174 Cours Lafayette, Lyon, ce 14 août" ; II : Brouillon de réponse non daté de la main d'Edouard Dentu : "Chère Madame, Je suis blessé, et par vous ! Aussi je vous demande de me continuer vos ravissantes confidences, priant Dieu qu'il épargne à votre coeur de nouveaux déchirements car votre nature si délicieusement fine est de celles qui ressentent cruellement les meurtrissures de cette vie" ... "...soyez assez bonne pour m'adresser à l'avenir les lettres dont vous voudrez bien m'honorer à mon domicile personnel, rue Sainte Claire 9 à Passy-Paris".III : 27 août 1872 : "J'ai été ravie je ne voudrais pas autrement que vous êtes dans cette lettre La première oh qu'elle ne soit pas la dernière. Quel autre que vous aurait pu jamais excuser et répondre si gracieusement à une inconnue et la deviner... aussi je vous salue au fond de mon coeur comme on salue un phar qui nous a montré les écueils où l'on pouvait périr. Maintenant que nous voilà amis je vous demande pour le moment une alliance proprement morale et mystérieuse. Venez dans mon coeur quand vous serez malheureux, fatigué, où blessé par quelques-uns de ces échecs moraux qui vous attendent à tous les passages importants de la vie" ... "... votre Augusta". IV : "Lyon, ce 15 Septembre 1872. Mon ami, Laissez-moi vous donner ce nom et comprenez-moi bien, en parlant à Dieu nous lui demandons une foule de choses, il reste muet, moi je veux trouver en vous les réponses que Dieu ne nous fait pas. De plus, je crois qu'il est possible de faire exister, comme dans une symphonie deux harpes qui à distance se répondent, vibrent, et produisent une délicieuse mélodie" ... "ordinairement, les mariages, même les liésons, se font au rebours du sens commun, une famille prend des renseignements sur un jeune homme. Si le Léandre fourni par la voisine ou pêché dans un bal n'a pas volé, s'il n'a pas de tare visible, s'il a la fortune qu'on lui désire, s'il sort d'un collège ou d'une école de Droit, ayant satisfait aux idées vulgaires sur l'éducation, et s'il porte bien ses vêtements, on lui permet de venir voir une personne, lacée dès le matin à qui sa mère ordonne de bien veiller sur sa langue, et recommande de ne rien laisser passer de son âme, de son coeur, sur sa physionomie"... "J'attends votre réponse et suis de grand coeur votre Augusta"
Etonnante correspondance dont on ne sait s'il faut réellement l'imputer à la Comtesse de Scibor Ryslki (Agnès Veth ?) qui signe par la suite "Augusta". Mais curieux lot, révélateur de la passion que pouvait alors (toujours ?) susciter un éditeur célèbre du temps. Un mystère à élucider...
Archives de Philosophie - Pierre Fruchon sur H.-G. Gadamer - Raimund Horburger sur Lorenz von Stein et Karl Marx - Paul Foulkes - Georges Kalinowski sur C. Tresmontant - Xavier Tilliette - Paul Valadier - Equipe Descartes du CNRS
Reference : 79263
(1974)
Beauchesne Editeur , Archives de Philosophie Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1974 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche grand In-8 1 vol. - 175 pages
1ere édition Contents, Chapitres : Pages 353 à 528 (175 pages) - Pierre Fruchon : Herméneutique, langage et ontologie, un discernement du platonisme chez H.-G. Gadamer (suite) - Raimund Horburger : Lorenz von Stein et Karl Marx - Paul Foulkes : Le non - Georges Kalinowski : L'homme : âme et matière? A propos du Problème de l'âme de C. Tresmontant - Xavier Tilliette : Bulletin critique de l'idéalisme allemand - Paul Valadier : Bulletin nietzschéen - Equipe Descartes du CNRS : Bulletin cartésien III - Comptes rendus couverture à peine jaunie, intérieur propre, papier à peine jauni
Exemplaire très pur conservé dans sa reliure en vélin souple de l’époque. PLATON. Le Timée de Platon, traittant de la nature du monde, & de l’homme, & de ce qui concerne universellement tant l’ame, que le corps des deux: translaté de Grec en Fraçois, avec l’exposition des lieux plus obscurs & & difficiles. Par Loys le Roy dit Regius. Plutarque de la creation de l’ame, que Platon descrit en son Timee. (Achevé d’imprimer le 23 mars 1581). Paris, Abel l’Angelier, 1581. [Relié avec:] [DU BELLAY, Joachim] / LE ROY, Louis. Le Sympose de Platon, ou de l’amour et de beauté, traduit de Grec en François, avec trois livres de commentaires, extraicts de toute Philosophie & recueillis des meilleurs autheurs tant Grecs que Latins, & autres, par Loys le Roy, dit Regius. Plusieurs passages des meilleurs Poëtes Grecs & Latins, citez aux Commentaires, mis en vers François, par I. du Bellay Angevin. Paris, Abel l’Angelier, 1581. Soit 2 ouvrages reliés en 1 volume in-4 de: I/ ff. 1 à 8, (4) ff. de table, ff. 9 à 159, (1) f. de privilège; II/ (4) ff., 192 ff. avec de nombreuses erreurs de pagination. Quelques figures techniques dans le texte du Timée. Quelques mouillures ou taches dans le premier texte. Relié en plein vélin souple de l’époque, médaillon central frappé or sur les plats, dos lisse orné de roulettes et fleurons dorés, tranches dorées. Reliure de l’époque légèrement fatiguée. 219 x 166 mm.
I/ Seconde édition de la traduction française et du commentaire du Timée de Platon par Louis Le Roy. Graesse, Trésor de livres rares, V, 324. Louis Le Roy fut au seizième siècle avec Amyot l’un des meilleurs traducteurs en France des philosophes grecs, notamment Platon et Aristote. Il suit souvent le texte de la version latine de Marsile Ficin à cause d’un conformisme intellectuel imposé par l’époque, mais sa connaissance du grec était sérieuse et il s’applique à rendre autant les idées du philosophe que le dispositif gracieux de son dialogue. «Louis Le Roy, dit Regius, professeur de grec au Collège royal, a beaucoup contribué à donner à la prose française de l’élégance et de l’harmonie.» (Bibliothèque de Backer, 349). «Cette œuvre a exercé une influence immense sur les doctrines postérieures, néo-platonicienne et chrétienne; de cette dernière surtout le Timée contient en germe certains principes, comme par exemple, le désintéressement de Dieu dans son œuvre de création. On relève aussi quelques géniales anticipations de découvertes scientifiques plus tardives […]. Après avoir dans ses dialogues dialectiques abordé avec une force toujours croissante la doctrine des idées transcendantes, Platon avait donné dans le Philèbe une première construction systématique de sa nouvelle théorie: il proposait une définition du bien, qui n’impliquait plus le détachement socratique du monde sensible, mais une vie mêlée d’intelligence et de plaisir, et aussi une définition de la réalité comme mélange d’illimité et de limité. Ce point de vue ne fait qu’amorcer la doctrine cosmologique développée dans le Timée. A vrai dire, l’influence pythagoricienne est loin d’être la seule qu’on décèle dans cette œuvre majestueuse et hardie, où paraissent confluer tous les courants scientifiques et métaphysiques de la pensée grecque, mais transformés et vivifiés par le génie et par l’art de Platon.» (Dictionnaire des œuvres, VI, 431).II/ Rare seconde édition de cette interprétation française du Banquet de Platon à laquelle Joachim du Bellay a collaboré. Tchemerzine, III, 83 ; Graesse, Trésor de livres rares, 324 ; Brunet, IV, 702. Le mariage du Dauphin de France et de la reine Marie Stuart est célébré le 24 avril 1558 dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cette version française du Banquet de Platon par Louis Le Roy fut offerte comme cadeau de mariage au couple royal. L’ouvrage est divisé en 3 livres, adressés respectivement au couple royal, à François de Valois et à Marie Stuart. La seconde partie de l’ouvrage (ff. 177 à 192) contient la seconde edition de la traduction en vers français par Joachim du Bellay de poèmes de Virgile, Horace, Lucrèce, Ovide… « Au verso du titre on trouve un sonnet français et trois distiques latins de J. du Bellay. Les 3 ff. qui suivent contiennent une épître ‘Au Roy-dauphin et à la Royne-dauphine’, en date de Paris, le 24 avril 1558, et l’’Argument du Sympose de Platon’, par L. Le Roy. Une note de Louis Le Roy, parlant des vers grecs et latins cités dans les Commentaires, dit : ‘D’autant que je ne me sentais assez expert en la poësie françoise pour les traduire dignement, j’ay prié le seigneur du Bellay, tresexcellent poëte en latin et en françois, de les translater, lequel, pour l’amytié qui est de longtemps entre nous, a entrepris ceste charge, dont il s’est tant bien acquitté qu’il ne les a seulement traduictz fidelement, gardant la majesté de leurs sentences, qui est fort difficile en vers, mais aussi a représenté les traictz, figures, couleurs et ornemens poëtiques des deux plus belles langues, avec telle dexterité qu’il semble en avoir egallé les uns et surmonté les autres.’ Les fragments traduits sont au nombre de 57. Un passage de l’Art poétique d’Horace (f. 195) est emprunté à la traduction de Jacques Pelletier. » (Picot). « Le savant philosophe Louis Leroy fit cette belle traduction. Le premier livre est dédié au Roy-dauphin et à la Royne-dauphine ; le second livre à François de Valois, roi d’Ecosse et dauphin de France ; le troisième, ‘à très illustre et très vertueuse princesse madame Marie d’Esteuart, royne d’Escosse et dauphine de France. La belle et spirituelle Marie Stuart, dès son arrivée en France, s’était fait aimer des poëtes et des sçavants, qui ne lui furent pas ingrats à l’époque de ses malheurs, malgré la force de l’habitude ». (Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, n°464). L’interprétation du Banquet de Platon par Le Roy devient une véritable apologie du mariage qu’il décrit comme le support fondamental de la procréation et comme le moyen de poursuivre les lignées de sang de la monarchie. Volume « précieux par son intérêt littéraire » (Double, Cabinet d’un curieux, 10). Dans sa lettre Aux lecteurs, Le Roy explique l’importance de la redécouverte des auteurs classiques par la société pour la gloire de la langue et de l’identité françaises. L’édition originale de ce texte fut imprimée en 1558, et rééditée en 1559 avec un titre de relais. Exceptionnel exemplaire à grandes marges conservé dans son beau vélin souple de l’époque, condition d’exception pour les poètes de La Pléiade. OCLC liste 3 exemplaires de cette édition de 1581 : à la Newberry Library, à la University of California et à la University of Mannheim. En France, seules 4 institutions en possèdent un exemplaire. Bel et pur exemplaire réunissant deux textes majeurs du XVIe siècle, de toute fraicheur, grand de marges car conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.
Nouvelle Sedo S.A.. Juin 1989. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 93 pages. Nombreuses illustrations en couleurs et noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 700-LES ARTS
Sommaire : Un homme de culture pour une culture de l'homme, propos de Jacques Oudot, recueillis par Gérard Bonnevay, Les collections du Musée des Beaux Arts : quelques jalons pour un portrait par Philippe Durey, Le poème de l'ame de Janmot par Elisabeth Hardouin Fugier Classification Dewey : 700-LES ARTS