P.A.S., Mortefontaine, 12 mai 1939, 1p in-12. Au dos d'une carte-postale du château de Mortefontaine : «Message à J[ules] Truffier La forêt s'incurve en dôme sonore. Au loin un coucou gémit son long cri. Blason des talus dont Châlis s'honore Depuis ce matin le muguet fleurit ! »
Reference : 001390
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[ Pièce autographe signée, billet consacré à Frédéric Mistral : ] 1 P.A.S. d'une page : "Mistral a réalisé par son oeuvre et par sa vie la figure idéale du poète. Tout y est tendresse et noblesse, tout y est pureté, simplicité, fidélité, lumière. En un temps qui, pour sa honte à venir et comme dans un aveu de sa présente pourriture, verra peut-être ériger sur une de nos places telle effigie immonde, évocatrice d'oeuvres perverses et pervertissantes dont on n'oserait pas même graver les titres sur le socle - il est beau, il est bon, il est exemplaire que le poète de Calendal et de Mireille ait sa statue, sans plus attendre. Et lorsqu'après une très longue vieillesse il entrera dans l'éternité, je pressens qu'on dressera de même son image sous les routes de ce Panthéon au fronton duquel, d'avance et comme pour lui inspirer le plus sublime de ses poèmes, David d'angers avait sculpté le Tambour d'Arcole". On joint une carte postale (portrait de Mistral)
Rétrospectivement curieuse et amusante pièce autographe signée de l'écrivain de Cambrai, Auguste Dorchain (1857-1930).
13,5 x 21,8 1870 "Le chef d'Etat-major ordonne aux forts établis aux environs de la ville d'Autun, de ne construire de barricades qu'en ayant soin de laisser entre ses deux parties un passage libre pour une charrette. Ils devront si celà n'est pas ainsi, se mettre de suite à l'oeuvre et exécuter cet ordre." Signature : "Le col. d'Etat major Bordone." Bordonne, né à Avignon, médecin militaire de formation, d'origine italienne, a été un personnage très controversé. Il avait participé en 1860, aux côtés du républicain Garibaldi aux guerres d'unification de l'Italie. Il est à nouveau auprès de Garibaldi, lorsque ce dernier, après Sedan et la proclamation de la Troisième République à Paris (septembre 1870), proposa à Gambetta ses services. Le Gouvernement de la Défense Nationale confia à Garibaldi le commandement de corps francs et de gardes mobiles, l'ensemble prenant le nom d'Armée des Vosges, avec Bordonne comme chef d'Etat major. Notre pièce peut être datée de début novembre 1870. Bordone n'est pas encore nommé général de brigade. L'ordre a-t-il été donné de Dôle, ou d'Autun, où se sont repliées le 8 novembre 1870 les troupes hétéroclites de Garibaldi ? Autun sera attaquée par les Prussiens le 1er décembre. Ils seront repoussés par une contre-attaque. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
HUGO (Victor). PIÈCE AUTOGRAPHE SIGNÉE. 1 page, 10,7 × 7,5 cm. « à mon cher ami et collègue Charras. Marine Terrace 2 Xbre 1853 Victor Hugo » Il peut s’agir d’un de ces feuillets d’envoi que le poète rédigeait durant son exil, alors qu’il lui était impossible de les inscrire sur les livres eux-mêmes. L’intérêt de celui-ci tient à la conjonction du destinataire et de la date portée sur le document, deuxième anniversaire du coup d’état de Napoléon III, que Hugo combattra tout au long de ses dix-neuf années d’exil. Charras, militaire — il était diplômé de Polytechnique — et homme politique républicain, avait été ministre de la Guerre par intérim en 1848 et mourut en exil en 1865 ; il avait refusé l’amnistie, comme Hugo. Surtout — du moins pour nous ici —, il apparaît dans la toute première phrase d’Histoire d’un crime, dans laquelle il renonce à considérer plus avant la possibilité d’un coup d’état qui surviendra pourtant le lendemain même : « Le 1er décembre 1851, Charras haussa les épaules et déchargea ses pistolets. » Ce document, à la date sans nul doute réfléchie et voulue par Hugo, constitue un lien symbolique remarquable entre deux figures majeures de l’opposition au Second Empire. Marine Terrace est la maison où vivait Victor Hugo durant son exil à Jersey, d’août 1852 à octobre 1855.
1915
Émouvante pensée couchée sur le papier par le philosophe et historien de la philosophie Émile Boutroux, au lendemain de la déclaration de guerre par l’Allemagne nazie :« C’est peu de se « tolérer ». Les hommes doivent s’unir cordialement pour chercher la vérité de faire le lien. Paris 5 décembre 1915. Émile Boutroux. »Il siégea à l’Académie française de 1912 à 1922.
SUE (Eugène) écrivain français, représentant du peuple en 1850 (1804-1857)
Reference : 162C26
Très intéressant document relatif à la liste de dépouillement des pétitions reçues par l’Assemblée Nationale à cette date, concernant plusieurs pétitions, déposées par Eugène Sue sur le bureau de l’Assemblée, pétitions relatives à celles des démocrates des communes du Vaucluse, de l’Aisne, de l’Oise de la Marne de la Seine, protestant contre la « Réforme Electorale », celle de Citoyens de Paris demandant « l’élection par le peuple du Conseil municipal de Paris et du Conseil Général de la Seine », une pétition de Citoyens de Paris demandant « le maintien du suffrage universel », ainsi que celle « d’un grand nombre de femmes et de mères de famille résidentes à Paris, demandant au nom de la paix publique le rejet de la loi qui porte atteinte au suffrage universel ».