1 L.A.S. et 1 P.A.S., sd [avril 1852] & 8 avril 1852, 2œp In-8 (11 lignes). Les deux documents sont adressés à son éditeur Furne et touchent au paiement de son histoire de France. Dans la lettre, il demande son double du traité qu'il a oublié et 100 francs pour la feuille 15 du tome 18. Le deuxième document est une reconnaissance de paiement pour ces 100 francs. Rousseurs
Reference : 000493
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S.n., Paris 16 septembre 1941, 14,5x10,5cm, une feuille recto-verso.
Lettre autographe signée du compositeur Vincent Scotto, adressée depuis son domicile parisien, à son grand ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (44 lignes à l'encre noire) Vincent Scotto insiste auprès de son ami et collaborateur Carlo Rim, qu'il estime être trop hésitant et indécis, pour qu"il trouve la motivation d'entrer en contact avec l'homme de théâtre Albert Willemetz afin que ce dernier fasse jouer la pièce que les deux marseillais ont créée ensemble de peur que leur projet ne tombe à l'eau : "Le 2 juillet Mon cher Carlo, en réponse à ta lettre je dois te dire que je pars pour Paris dimanche 6. dernier délai et que j'aurais aimé apporter à Willemetz l'autorisation et les conditions pour que notre pièce soit jouée car je sens bien qu'avec toutes ces réticences nous allons encore passer à travers et que c'est une autre pièce qu'on jouera à la place de la nôtre. J'aurais voulu que tu m'écrives une lettre dans ce sens : "Mon cher Willemetz. Il est entendu que nous vous autorisons à jouer notre pièce aux Bouffes Parisiens et à la retoucher selon les besoins de votre théâtre. Vous êtes autorisé également à faire les paroles des chansons selon les interprètes. Je vous céderai pour cela, en admettant que la pièce soit déclarée à 12%. 1% sur mes droits et M. Vinc. Scotto, 2% sur les siens ce qui fera, 3% Willemetz, 4% Scotto, 5% Carlo Rim, mais il reste bien entendu que si la pièce n'est pas jouée d'ici le 1er janvier 42 dans un de vos théâtres nous considérerons ce contrat comme nul et non avenu et nous reprenons chacun notre liberté." Voici mon cher Carlo à peu près ce que j'aurais voulu apporter à Willemetz. Bien entendu si cela ne te plait plus, je suis toujours de tout coeur avec toi mais réfléchis bien car il y a des occasions qui ne se retrouvent plus. Nos amitiés à ta femme. Je t'embrasse. V. Scotto. Au sujet de la chanson j'attends Jo Bouillon mais je te rappelle qu'elles ne sont pas complètement terminées au point de vue paroles. Vincent. Téléphone moi et écris moi : Lycée 18-68, 18-69." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1 L.A.S. de Georges Monval adressée au Général Brunon, relative à Talma, 2 pp. in-8 sur papier à en-tête de la Comédie-Française, 15 décembre 1885, avec le duplicata de la lettre du Général Brunon contrecollé en tête, 3 pp. in-12.Rappel du titre complet : Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, au Général Brunon [ à propos des pièces de Talma jouées à la Comédie Française ] Mardi 15 décembre 1885 "Monsieur, j'ai l'honneur de vous informer qu'aucune pièce de Talma n'a été représentée ni soumise au Comité de lecture de la Comédie-Française. Je dois ajouter que, dans sa jeunesse, Talma a écrit quelques pièces et que, plus tard, il a remanié plusieurs tragédies, notamment l'Hamlet de Ducis, son ami. J'ai vu passer, il y a quatre ans, en vente publique, une lettre à Talma, datée de 1786 (il avait alors 23 ans), dans laquelle il dit avoir une pièce de théâtre à l'examen et d'autres en tête". Jointe contrecollée en tête le duplicata de la lettre du Général Brunon adressée à Jules Claretie, Directeur du théâtre de la Comédie-Française : "Monsieur, je possède le manuscrit d'une tragédie en trois actes de Talma qui est je crois inédite. Elle porte le titre de Gunide [ ? ] et faisait parti d'un recueil plus volumineux puisque la pagination de la tragédie ne commence qu'à 574 pour finir à la page 688 sur laquelle est écrit le mot : Fin. La page 573 termine une pièce de vers qui semble faite à l'occasion du couronnement de Napoléon Ier. Le mot fin n'y figure pas ce qui paraît indiquer que la tragédie termine le recueil des oeuvres de Talma. Étant naturellement désireux d'avoir à ce sujet des renseignements plus complets, je ne saurais mieux faire que de m'adresser à votre obligeance pour les obtenir. Le Théâtre-Français doit en effet posséder des données sur ce qu'a pu faire l'artiste admirable [ ... ]
Bon état. Archiviste bibliothécaire de la Comédie-Française, Georges Monval (1845-1910) est l'un des plus fameux moliéristes de son temps.
PAUL GÉRALDY (1885-1983), lettre autographe signée à la comédienne Berthe Cerny + enveloppe, Paris, vendredi 13 octobre 1916, 1 f., 1 page. Le jeune écrivain demande à voir la sociétaire de la Comédie Française Berthe Cerny : "je voudrais vous lire ma pièce et vous en parler, et savoir si elle vous plait, et vous demander mille choses - dont une surtout qui tient bien à coeur [...] car il est probable que le Théâtre-Français me montera cet hiver" En effet, le 5 mai 1917, la Comédie Française proposa la deuxième pièce de Paul Géraldy : Les Noces d'argent, avec Berthe Cerny dans le rôle de Marraine. Cependant, ce n'est pas le rôle que Paul Géraldy avait initialement à l'esprit pour la comédienne : Paul Géraldy souhaitait que Berthe Cerny interprète le rôle principal de la pièce, celui de Madame Hamelin, la mère de Max, appelée "maman" dans les correspondances et envois autographes de l'auteur. C'est une autre lettre que nous proposons à la vente qui nous l'apprend. C'est finalement la comédienne Émilienne Dux qui interpréta Madame Hamelin. Quant au rôle de Marraine, il fut repris dès 1928, à la suite de Berthe Cerny, par Mary Marquet. L'édition originale de la pièce, publiée chez Crès en 1917, fut rapidement épuisée du fait du succès des représentations. Par la suite, Paul Géraldy et Berthe Cerny entretinrent une relation de cordiale amitié jusqu'à la mort de la comédienne en 1940 et Berthe Cerny triompha encore, en 1925, une autre pièce de Paul Géraldy : Robert et Marianne, dans le rôle de Madame Auffraye, aux côtés de René Alexandre et Marie-Thérèse Piérat. Très beau document autographe au sujet de la première pièce de théâtre de Paul Géraldy jouée à la Comédie Française en 1917. * ** Hélène-Lucie de Choudens, dite Berthe Cerny, a fait ses premières armes auprès de Gustave-Hippolyte Worms au Conservatoire dont elle sort en 1885 avec un premier prix de Comédie. Engagée à l'Odéon, puis au Vaudeville, puis sur d'autres scènes, elle fait pendant vingt ans une brillante carrière sur les boulevards et se fait remarquer dans les pièces de Paul Hervieu, Marcel Prévost, Georges de Porto-Riche. Elle entre à la Comédie-Française en 1906, demandée par Maurice Donnay dont elle crée Paraître. Elle s'impose dans le répertoire classique en interprétant Célimène, Suzanne, Alcmène, mais aussi dans La Parisienne de Becque et atteint l'apogée de son succès avec son interprétation d'Araminte des Fausses confidences de Marivaux. Dans la comédie moderne, elle incarne à merveille les héroïnes passionnées d'Henri Bataille (parmi lesquelles la baronne Irène dans Maman Colibri), de Paul Géraldy, François de Curel, etc. Elle se retire, en 1930, et est aussitôt nommée sociétaire honoraire. Elle a été la compagne de Raoul William Johnston, Aristide Briand et Paul Reynaud.
Victor Margueritte, lettre autographe signée à la comédienne Berthe Cerny, sans lieu, [1910], 1 double f., 1 page, 17,5x11,3cm. Très belle lettre autographe signée de Victor Margueritte, à l'encre violette félicitant la comédienne Berthe Cerny après les représentations de sa pièce L'Imprévu, comédie en 2 actes, créée à la Comédie-Française, 19 février 1910 : "vous qui avez été la bonne fée de cette pièce ! J'ai vu hier soir, des tas de gens. Ce n'était qu'un cri : vous avez été admirable, grande, grande artiste ... et de fait, vous m'avez donné une rude émotion, en même temps qu'une belle joie !" En 1907, Berthe Cerny avait déjà triomphé dans L'Autre de Paul et Victor Margueritte, à la Comédie Française, donnant lieu à une correspondance passionnée entre Paul V. et Berthe Cerny dont nous proposons également 3 belles lettres sur la boutique. Belle lettre à truffer dans un exemplaire de L'Imprévu. * ** Hélène-Lucie de Choudens, dite Berthe Cerny, a fait ses premières armes auprès de Gustave-Hippolyte Worms au Conservatoire dont elle sort en 1885 avec un premier prix de Comédie. Engagée à l'Odéon, puis au Vaudeville, puis sur d'autres scènes, elle fait pendant vingt ans une brillante carrière sur les boulevards et se fait remarquer dans les pièces de Paul Hervieu, Marcel Prévost, Georges de Porto-Riche. Elle entre à la Comédie-Française en 1906, demandée par Maurice Donnay dont elle crée Paraître. Elle s'impose dans le répertoire classique en interprétant Célimène, Suzanne, Alcmène, mais aussi dans La Parisienne de Becque et atteint l'apogée de son succès avec son interprétation d'Araminte des Fausses confidences de Marivaux. Dans la comédie moderne, elle incarne à merveille les héroïnes passionnées d'Henri Bataille (parmi lesquelles la baronne Irène dans Maman Colibri), de Paul Géraldy, François de Curel, etc. Elle se retire, en 1930, et est aussitôt nommée sociétaire honoraire. Elle a été la compagne de Raoul William Johnston, Aristide Briand et Paul Reynaud.
[Paris] 12 mars 1842, 13,5x26cm, 4 pages sur un feuillet.
| «Ah ! si vous saviez quel monde de jolies femmes !» | * Lettre autographe signée d'Honoré de Balzacà Sophie Koslowska. 4 pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Plis transversaux inhérents à l'envoi. De très infimes endroits ajourés le long du pli horizontal du premier feuillet. Publiée dans sa Correspondance 1819-1850, II. Paris, Calmann-Lévy, 1875, p. 31-33. Longue et fébrile missive de Balzac, à quelques jours de la création desRessources de Quinolaau théâtre de l'Odéon, qu'il adresse à sa proche amie Sophie Kozlowska, fille du prince Kozlowski. L'écrivain se confie sur les chaotiques derniers préparatifs et emploie son amie à remplir la salle de toute la haute société russe de Paris. Balzac adresse cette importante lettre alors qu'il s'apprête à prendre l'un des plus grands paris de sa carrière: pour la première des Ressources de Quinola, il voulut convoquer un vrai public, et faire représenter la pièce devant une salle pleine de spectateurs payants - au lieu d'employer les fameux claqueurs traditionnellement installés dans le parterre pour encourager les réactions du public. L'insuccès de cette épreuve sera si bien constaté par tous les journaux, que cette représentation prouvera la nécessité des claqueurs: «L'auteur a préféré le péril. Telle est la raison de cette première représentation, où tant de personnes ont été mécontentes d'avoir été élevées à la dignité de juges indépendants.» (Notes de l'éditeur, Oeuvres complètes,A. Houssiaux,1855). Faisant fi, avec un bon mot, de la santé fragile de la destinataire («La Mina m'a écrit que vous étiez malade, et ça m'a porté un coup comme si on avait dit à Napoléon que son aide de camp était mort»), Balzac s'échine à remplir les douze cent places du Théâtre-Françaisde tout ce que Paris compte de spectateurs de haut rang et grande fortune. Il mise sur les connaissances de sa "carrissima Sofia"pour payer les places au prix fort, ce qui lui vaudra d'être accusé de spéculation. Il prend effectivement un soin particulier au détail des tarifs : «Nous jouerons mercredi prochain, à moins de malheur. Les premières découvertes de quatre places sont de cent francs la loge, et tout le monde veut être là. Mais la place fashionable, où sont les Aguado, les Rothschild, les Doudeauville, les Castries, etc., c'est la loge des premières fermées, parce qu'on est chez soi. [...] Lamartine m'a demandé une loge : je le mettrai entre les Russes.La princesse Troubetskoï n'est pas la même dont je connais le mari. Vous verrez à écrire au prince, Puis vos Makanof, ne les oubliez pas [...] Ainsi : les balcons, vingt-cinq francs; les stalles, vingt francs; les premières découvertes, vingt cinq francs la place; les deuxièmes découvertes, vingt francs; les deuxièmes fermées, vingt-cinq francs; les baignoires, vingt francs la place. [...] Ah ! si vous saviez quel monde de jolies femmes ! Il n'y aura pas de claqueurs au parterre, qui est mis à cinq francs [...]Écrivez aussi un petit mot à la princesse Constantine Razumovska. Je n'ose pas le faire moi-même. Pour vous et pour votre mère, vous irez aux premièresdécouvertes ; je vous placerai bien.» On perçoit dans ces lignes pressées les grandes attentes de Balzac, qui croyait profondément aux mérites de sa comédie sur un homme de génie industriel, dans l'Espagne du XVIe siècle - dont l'appréciation a certainement pâti des circonstances de sa création. L'écrivain attendait le succès de cette pièce pour régler ses difficultés financières et lui permettre de voyager avec sa chère Madame Hanska. Après avoir fini l'écriture des derniers actes dans l'urgence, il décrit les terribles jours menant à la première: «Je suis accablé, sur les dents! Je fais répéter les acteurs le matin, tout le personnel de la distribution pendant là journée, et les actrices le soir. Il y a dans la pièce pour vingt mille francs de costumes. Les décors sont tout neufs. On me soutient que l'ouvrage est un chef-d'uvre, et ça me fait frémir ! Ce sera toujours d'une solennité effrayante.» Certaines lignes frisent même la paranoïa, abondamment soulignées de traits rageurs: «Dites à toutes vos Russes qu'il me faut les noms et les adresses, avec leur recommandation écrite et personnelle, pour ceux de leurs amis (hommes) qui voudront des stalles. Il m'en vient cinquante par jour, sous de faux noms, et qui refusent de dire leur adresse; des ennemis qui veulent faire tomber la pièce [doublement ou triplement biffé]. Nous sommes obligés aux plus sévères précautions. Dans cinq jours, je ne saurai plus ce que je ferai. Je suis ivre de ma pièce. Il y a un acteur malade. [...]» Superbe manuscrit d'un Balzac se démenant pour bouleverser les codes du théâtre français à l'image du personnage de Fontanarès dans les Ressources de Quinola : "un homme de progrès, rationnel, en butte aux tracasseries d'une masse d'imbéciles, d'inutiles, ou d'arriérés qui ne veulent surtout pas subir de changement" (Laélia Véron). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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