Flammarion 1929, in-12 relié demi-chagrin grenat, plats de couverture conservés, tranche supérieure dorée, 258 p. (mors frottés et usés mais volume solide) Première édition, sur bon papier, de cette belle biographie d'un des plus grands soldats de notre histoire ; l'exemplaire est enrichi d'un long envoi de Weygand à Georges Claretie (homme de lettres et fils de l'académicien Jules Claretie) ainsi que de deux lettres manuscrites adressées au même et à sa femme.
Reference : 49909
Librairie Jean-Michel de Laubrière
M. Jean-Michel de Laubrière
129 boulevard de Grenelle
75015 Paris
France
01 47 34 52 80
Conditions de vente conformes aux usages de la librairie ancienne ; les frais de port sont en sus, au tarif de la Poste en vigueur, et les ouvrages sont expédiés dès réception du règlement par chèque ou virement bancaire (possibilité de régler par PayPal pour les clients à l'étranger).
Le Vicomte de Turenne, dont le nom complet était Henri de La Tour d'Auvergne, Vicomte de Turenne, était un général français du XVIIe siècle, largement considéré comme l'un des plus grands tacticiens militaires de l'histoire française. Voici un aperçu de sa vie et de sa carrière : Naissance et Famille : Henri de La Tour d'Auvergne est né le 11 septembre 1611 à Sedan, une ville située dans la principauté de Sedan, qui faisait alors partie des territoires de l'empire espagnol. Il est issu de la noblesse française et était le fils du duc de Bouillon et de la princesse Élisabeth de Nassau, une descendante de Guillaume d'Orange-Nassau. Début de Carrière : Turenne a commencé sa carrière militaire à un jeune âge en participant à la guerre de Trente Ans, un conflit qui a dévasté l'Europe au XVIIe siècle. Il a servi sous les ordres du cardinal de Richelieu et du roi Louis XIII. Carrière sous Louis XIV : Turenne a continué de servir sous le règne de Louis XIV. Il est devenu l'un des généraux les plus talentueux et les plus respectés de l'armée française. Il a dirigé les troupes françaises dans de nombreuses batailles majeures de la guerre de Hollande (1672-1678), notamment la bataille de Turckheim (1675) et la bataille de Sinsheim (1674), remportées par les forces françaises. Conversion au Catholicisme : Turenne est né dans une famille calviniste, mais il a finalement converti au catholicisme en 1668 pour des raisons politiques. Cette conversion lui a permis de conserver son poste et de continuer à servir le roi Louis XIV. Mort en Campagne : Turenne est mort tragiquement sur le champ de bataille en 1675, lors de la bataille de Salzbach (également connue sous le nom de bataille de Turckheim), en Alsace, pendant la guerre de Hollande. Une boulet de canon l'a tué instantanément. Sa mort a été une perte majeure pour l'armée française, et le roi Louis XIV a exprimé sa grande tristesse à la nouvelle de son décès. Héritage : Le Vicomte de Turenne est souvent considéré comme l'un des plus grands généraux de l'histoire française. Il est respecté pour ses compétences tactiques, sa capacité à manœuvrer sur le champ de bataille et sa discipline militaire. Sa mort prématurée a été une perte immense pour la France, et il est commémoré dans l'histoire militaire française comme une figure légendaire. Le Vicomte de Turenne reste une figure emblématique de la France du XVIIe siècle, et son héritage en tant que grand général est toujours célébré aujourd'hui. 8 planches de médailles en taille douce dans le texte. complet deux tomes en un vol in-12, 170x100, relié pleine basane époque, accrocs, solide, frais, 316, 220pp + catalogue des livres. Paris, La Haye, Jean Neaulme, MDCCXXXVIII ref/25/7/8
[1663] Lettre diplomatique dans laquelle Turenne, anticipant sur les événements à venir, préconise le rapide rapatriement dun ambassadeur. Il serait préférable, pense-t-il, …que vous hastiés sil vous plait ce vaisseau de la Rochelle partir afin que cet anbassadeur puisse revenir prontement en cas ou les choses quil proposera succedent comme il espere et je ne doute pas que vous voiés tres bien la conséquence de la diligence du retour avant que les flottes anglaises et hollandaises se mettent en mer…Turenne, mort au champ dhonneur en 1675, connut un statut particulier parmi les plus prestigieux chefs militaires ayant servi la France. Frédéric II, Voltaire, Napoléon, Clausewitz lui rendirent hommage. Le général Weygand, de lAcadémie française, écrivit en 1926 sa biographie : « Un courage moral et une fermeté de caractère exceptionnelle. Or, léquilibre entre les talents et le caractère est justement […] ce qui fait les grands généraux »Turenne combattit presque toute sa vie aux côtés du Grand Condé les ennemis héréditaires de la France, LEspagne, lAngleterre et la Hollande. La plus grande conflagration du XVIIe siècle fut la Guerre de Hollande menée par Louis XIV de 1672 à 1678-79, pendant laquelle Turenne périt au combat. Les flottes anglaises et hollandaises furent défaites par Duquesne. Le traité de Nimègue y mit une fin définitive. De 1661 à 1665, les relations franco-britanniques devinrent compliquées par la restauration de Charles II Stuart sur son trône dAngleterre. La diplomatie officielle de la France fut alors doublée par une diplomatie officieuse confiée à Turenne qui possédait toute la confiance de Charles Stuart ; il contribua ainsi à dissiper les malentendus des deux côtés de la Manche, put mener à bien le mariage de Monsieur (frère du roi) avec Henriette dAngleterre sa cousine, négocia avec habileté le rachat de Dunkerque par la France aux Anglais, etc.
A Paris, chez Veuve Mazières & J. B. Garnier, 1735, in-4to, (30x23.5 cm), frontispice gravé du portrait du Vicomte de Turenne + 5 ff. + 601 p. + CCIX (Mémoires) + CL (Preuves de l’histoire du Vicomte de Turenne) / avec 10 vignettes gravées dans le texte + 13 plans de batailles sur double page, papier frais, ex-libris gravé ‘Earl of Ormonde and Ossory’, reliure en plein veau, dos à nerfs ornés en or (fleurs de lys), pièces de titres rouges. Restaurations aux charnières.
Première édition. Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon, né le 11 septembre 1611, au château de Sedan (Ardennes) - mort à la Bataille de Salzbach, le 27 juillet 1675, vicomte de Turenne, duc de Bouillon, Prince de Sedan, généralement connu sous le nom de Turenne. Maréchal de France en 1643 et maréchal général des camps et armées du roi en 1660, il fut l'un des meilleurs généraux de Louis XIII, puis de Louis XIV. Brunet IV, 1097. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
28/07/1664 Turenne a rencontré Jean de Doat, le président de la Chambre des comptes de Pau, au sujet ...de quelques papiers que vous desiriés quils retirassent de Nerac qui concernent les terres qui viennent de Navarre... Comme beaucoup de titres du duché dAlbret sont mêlés aux archives de Nérac, il le supplie ...dordonner quils conferent avec des gens de M. de Buillion [le duc de Bouillon, frère de Turenne] afin quils laissent dans Nerac les originaux des papiers qui concernent les terres données a M de Buillion, et quils laissent prendre des copies collationées de ceux qui auroient quelque chose de meslé avec dautres terres que celles de M. de Buillion donnant aussi ordre a ces messieurs de la Chambre des comptes de Bearn quils donnent les papiers quils ont a Pau qui concernent simplement le duché dAlbret en retenant les copies collationées sils le jugent a propos...Jean de Doat, président de la Chambre des Comptes de Navarre, attacha son nom à une collection de copies de documents sur lhistoire des provinces du sud-ouest, quil forma entre 1664 et 1670. Cette collection conservée dans la bibliothèque de Colbert sera acquise au XVIIIe siècle par la Bibliothèque royale avec les manuscrits de Colbert. Frédéric-Maurice de la Tour dAuvergne, duc de Bouillon (1605-1652), frère de Turenne, avait obtenu du Roi le duché-pairie dAlbret en Aquitaine.
BRIENNE (Louis Henri Auguste de Loménie, comte de) – MONTRESOR (Claude Bourdeille, comte de) – FONTRAILLES (Louis d'Astarac, marquis de Marestaing, vicomte de) – LA CHATRE (Edme, comte de) – TURENNE (Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de) – YORCK (Jacques Stuart, duc d').
Reference : 114717
(1838)
P., Chez l'éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1838, pt in-4°, 612 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 larges faux-nerfs ornés, caissons dorés et à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
"Le comte de Brienne a laissé un récit où la vie manque sans doute, mais dont la véracité est incontestable et qui est en quelque sorte une mine de renseignements pour l'étude des ministères des cardinaux Richelieu et Mazarin." (Bourgeois et André II, 704) – "Montrésor a été l'acteur principal dans les complots formés autour de Gaston d'Orléans. Il fut un conspirateur perpétuel pendant le gouvernement de Richelieu. Compromis dans le complot de Cinq-Mars et de Thou, il dut se réfugier en Angleterre. Après la mort de Louis XIII, on le retrouve dans la Cabale des Importants, puis dans la Fronde. Gagné par Mazarin il fit la paix et obtint l'abbaye de Brantôme. Intéressants mémoires pour les historiens." (Bourgeois et André II, 731) – "Ami de Montrésor, Fontrailles fut, comme lui, un conspirateur émérite (Cinq-Mars et de Thou, la Cabale des Importants, La Fronde). Après le retour de Mazarin, il vécut tranquille jusqu'en 1677." (Bourgeois et André II, 764) – "Maître de la garde-robe du Roi, colonel général des Suisses, La Châtre fut un des principaux acteurs de la Cabale des Importants... Il dut se démettre de ses charges et fut exilé. Témoin oculaire et acteur dans les intrigues de la Cour, il expose, dans un style énergique et pur, les manoeuvres des courtisans." (Bourgeois et André II, 763) – Les mémoires de Turenne ont été rédigés après la conclusion de la paix des Pyrénées. Ecrite dans un style très simple, la narration est d'une grande clarté. Turenne raconte surtout ses campagnes sans exposer son rôle politique. Ces mémoires sont importants au point de vue militaire et technique (Bourgeois et André II, 777) – Les mémoires du Duc d'York concernent les campagnes faites dans l'armée française commandée par M. de Turenne, et celles faites ensuite aux Pays-Bas dans l'armée d'Espagne jusqu'à la paix de Pyrénées.