Plon 1958, in-8 relié popeline soyeuse rouge de l'éditeur sous rhodoïd, IV-440 p. (bel état) Sur papier bouffant de Condat, illustrations HT et bibliographie. Tableau aussi vivant que complet sur cette famille qui s'est identifiée avec Florence et, plus largement, avec la Renaissance italienne.
Reference : 49360
Librairie Jean-Michel de Laubrière
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Philippus de Mantegatiis, Milan s.d. [après le 8 avril 1492] et s.d. [1493], ouvrage : 20,8x13,8cm et lettre : 22x30cm, (8f.) Sig : a8, relié.
Édition originale de l'oraison funèbre de Laurent de Médicis prononcée par Aurelio Bienato, évêque de Martorano (Catanzaro, Calabre), le 16 avril 1492 en l'église de Santa Maria la Nuova à Florence, huit jours après la mort du prince. Cette oraison est suivie d'un court poème de huit vers. Il s'agit de l'unique oraison funèbre de Laurent le Magnifique à avoir été imprimée. (John McManamon, Funeral oratory and the cultural ideals of Italian humanism, 1989) Reliure postérieure du XIXème siècle en plein maroquin rouge, dos lisse encadré d'un filet doré et serti de trois poinçons dorés, titre en long, plats encadrés d'un filet doré, large dentelle et doubles filets dorés en encadrement des contreplats. Plusieurs accolades et annotations manuscrites du temps. Ex-libris du Prince Piero Ginori Conti (1865-1939), homme d'affaire et politique italien, encollé sur le premier contreplat. Ex-libris et timbre à sec de la bibliothèque de Gianni de Marco. Prenant le contrepied des habituelles louanges laudatives, Aurelio Bienato présente Laurent le Magnifique comme un prince moderne, modèle de l'Europe, à la fois mécène des Arts et des Lettres et garant de la paix en Italie. Les visées de son texte sont avant tout politiques?: il y souligne et loue les récents liens diplomatiques établis entre Florence et Naples, qui permirent à Laurent de Médicis d'asseoir son pouvoir sur la cité florentine. L'ouvrage est accompagné d'une lettre autographe signée de Pierre II de Médicis, fils de Laurent le Magnifique, adressée à Dionigi Pucci, diplomate et lui-même ami du père de l'expéditeur. Vingt-huit lignes rédigées à l'encre d'une écriture fine et élancée. Adresse du destinataire au verso du second feuillet. Restes de cachet de cire. Rousseurs éparses. Dans cette lettre, Pierre l'Infortuné affirme son allégeance à Ferdinand II d'Aragon, roi de Naples. En réalité il avait déjà, au moment de la rédaction de cette missive, conclu un accord de neutralité avec CharlesVIII de France qui s'apprêtait à s'emparer par les armes du royaume de Naples qu'il considérait comme sien. Malgré ce pacte, Pierre II de Médicis sera néanmoins contraint de se rendre sans condition lorsque Charles VIII envahira Florence et devra s'exiler à Venise?: c'est le début de la première guerre d'Italie. En deux ans de règne, il aura ainsi mis à mal tout ce que la dynastie des Médicis avait bâti au siècle précédent. Rare réunion de documents témoignant de l'apogée et de l'aube de la décadence de la puissante dynastie des Médicis, famille la plus influente de la Renaissance italienne. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
[COLLECTIF] / ACIDINI LUCHINAT (Cristina), SCALINI (Mario), sous la direction de
Reference : 17432
ISBN : 2-85056-352-8
Paris / Blois, Somogy / Ville de Blois, [s.d., cop. 1999] 1 volume 21,8 x 26,4cm Broché sous couverture noire à larges rabats, au 1er plat illustré couleurs. 224p.; très nombreuses illustrations in texte, vignettes et pleines pages, la plupart en couleurs. Bon état.
Catalogue de l'exposition présentée en 1998-1999 à la Kunsthalle der Hypo-Kulturstiftung de Munich, au Kunsthistorisches Museum de Vienne, et au château de Blois, organisée en collaboration avec le Ministero per i beni e le attività culturali, Soprintendenza per i beni artistici e storici de Firenze, Pistoia e Prato; sous la direction des historiens d'art italiens Cristina ACIDINI LUCHINAT et Mario SCALINI; par Lucia MINUNNO et Maria Antonia RINALDI avec la collaboration de Thierry CREPIN-LEBLOND et Giovanna DAMIANI: 151 pièces avec illustrations couleurs, notices et commentaires; précédé de textes de Cristina Acidini LUCHINAT, Marco CHIARINI et Mario SCALINI. "Florence et les Médicis symbolisent l'humanisme, la Renaissance, le mécénat, la création artistique portée à son plus haut niveau. La puissance politique de Florence [...] se double d'un mécénat artistique sans précédent. Pendant trois siècles, jusqu'à la mort en 1743 de la dernière représentante de la famille, Anne Marie Louise, le rôle des Médicis est déterminant. Collectionneurs passionnés de peintures, sculptures, ouvrages de glyptique, orfèvrerie précieuse, les Médicis sont immédiatement associés à l'idée de mécènes fastueux." (in préface de Jack LANG). "Cet ouvrage présente et étudie les chefs-d'uvre de leurs collections, notamment les pierres dures et marbres colorés ou les tableaux de Joos Van Cleve, Raphaël, Bronzino, François Clouet, Botticelli. Ce mécénat exemplaire est replacé dans son contexte historique européen, celui des liens dynastiques Médicis-Valois, Médicis-Bourbon, Médicis-Habsbourg et Médicis-Lorraine" (4è de couverture); traduit de l'italien par Gilles SCHAUFELBERGER; généalogie des Médicis et tableau de leur mécénat; bibliographie.
Somogy, Éditions d'Art 22,5 x 26,5 Couverture souple illustrée Paris 1989 Catalogue de l'exposition qui s'est tenue au Château de Blois (26 juin - 24 oct. 1999)-224 pp., 151 oeuvres en couleurs et commentées. L'exposition s'est également tenue à Munich et Vienne. Sommaire : PRÉFACES : Antonio Paolucci. - Johann Georg, Prinz von Hohenzollern, Wilfried Seipel, Sylvain Bellenger. - Jack Lang. - Trésors des Médicis, des collections aux musées Cristina Acidini Luchinat. - Les collections des Médicis aux XVIle et XVIIIe siècles, des palais aux villas Marco Chiarini. - Les objets d'art : apparat et histoire Mario Scalini. - CATALOGUE : Lucia Minunno et Maria Antonia Rinaldi, Les Médicis au XVe siècle. - Les Médicis et l'Europe. - Une jeune principauté. - Le prince du « studiolo ». - De la pourpre à l'hermine. - Le songe courtois. - L'époque d'un mécène. - Pour la couronne royale. - Une promesse déçue. - Le crépuscule de la dynastie. - Les collections des fils cadets. - Médailles de la « série médicéenne » d'Antonio Selvi, 1740. - Arbre généalogique des Médicis. - Le mécénat des Médicis, Peter Prange. - Bibliographie. Exemplaire à l'état neuf. Livre
Très bon
Grasset et fasquelle 1991 in8. 1991. broché. 266 pages. Prix Médicis 1991. Le monde d'aujourd'hui avec ses fractures ses drames politiques ses éruptions de liberté venues de l'Est. L'histoire de deux individus Simon et Marianne qui essaient d'inventer une histoire d'amour. Simon est un drôle de type : il a publié deux romans sous pseudonyme et il s'apprête à en publier un troisième mais écrit par un autre. Simon est un rêveur et d'étranges blessures habitent sa mémoire : ainsi on le devine obsédé par un fils qu'il aurait eu autrefois et qu'il n'a jamais vu... Avec Marianne il voudra retrouver le goût d'une passion qui ne s'use pas. D'autres personnages étranges : l'écrivain Kaspar George Becker (K.G.B.) qui écrit un roman dans lequel défilent toutes les convulsions de l'ancienne Europe ; une concierge excentrique qui s'appelle Madame Dior ; Rosa et Marcella et Lucien et Alice et tant d'autres qui se déplacent dans ce livre comme autant de somnambules. Peut-être ne sont-ils pas seulement les personnages du roman que l'on est en train de lire mais aussi ceux du roman que Simon le narrateur est en train d'écrire... C'est dire que ce livre voudrait être une fable sur l'époque mais aussi sur la création littéraire Bon Etat
L'ouvrage nous plonge dans l'univers social, culturel et économique de Florence sous la domination des Médicis. J. Lucas Dubreton explore la vie quotidienne à Florence pendant la période florissante des Médicis, du XV au XVIe siècle. Il met en lumière l'influence politique et économique des Médicis, qui ont façonné la ville en un centre artistique et intellectuel. Dubreton détaille les pratiques domestiques, les conditions de vie, et la division sociale marquée entre les différentes classes.Il examine la vie des élites florentines, notamment la famille Médicis, leur mécénat et leur impact sur l'art et la culture. L’auteur explore également la vie des artisans, des commerçants et des paysans, qui constituaient la majorité de la population. L’ouvrage aborde les espaces publics tels que les places, les marchés, et les églises, essentiels dans la vie sociale de l’époque. Dubreton montre comment la Renaissance a transformé Florence, en matière de mode, de cuisine, et d’échanges intellectuels. La religion occupe une place centrale, avec l’omniprésence des églises et des rituels quotidiens. Les conflits sociaux et politiques, ainsi que la gestion des crises économiques et sanitaires, sont également analysés. Enfin, l'auteur trace le portrait d'une ville en constante évolution, en soulignant l'héritage durable des Médicis sur la Florence moderne. Cet ouvrage offre une étude détaillée des dynamiques sociales et politiques de Florence à une époque de grande richesse culturelle et intellectuelle. Volume de format 20x13, relié percaline rouge, couverture illustrée, très bel état, 335pp. Paris, Hachette, 1959. ( livre épuisé) ref/291