Editions Self 1947 (retirage de 1948), grand in-8 broché, 497 p. (menus accrocs aux bords des plats de couverture, sinon très bon état) Témoignage fondamental sur la Russie stalinienne, fourmillant de renseignements d'autant plus précieux qu'ils émanent d'un homme qui eut accès à de hautes responsabilités.
Reference : 48964
Librairie Jean-Michel de Laubrière
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Editions Self, 1947, in-8°, 638 pp, traduit de l'américain par Jean de Kerdéland, reliure demi-chagrin acajou mordoré, dos à 4 nerfs, auteur et titre dorés (rel. de l'époque), bon état
"... Dans ce livre, qui a connu la plus large diffusion possible (on parle d'une vingtaine de traductions dans le monde à partir de l'édition originale en américain et de plus de 500.000 exemplaires vendus en France même) et qui a été l'objet d'une large « médiatisation » à l'occasion du procès auquel il a donné lieu au début de 1949, tout est dit sur la nature, le fonctionnement et les redoutables effets du système soviétique. L'information n'a pas été réellement contestée par l'intelligentsia non communiste (tout juste a-t-on pu dire que la présentation en était « romancée »...), mais tout a été fait pour qu'elle ne soit pas reconnue et qu'il n'y en ait pas d'usage. Il a fallu attendre le rapport Krouchtchev en 1956 et, six ans plus tard, “Une journée d'Ivan Denissovitch” de Soljénitsyne pour que, non seulement tombent les écailles, mais que les actes commencent à suivre. (...) Kravchenko, c'est d'abord un livre, un gros livre de plus de six cents pages, un livre fleuve. Sans doute son auteur n'est-il pas le premier à porter témoignage des aspects négatifs de la réalité à l'Est. Dès avant-guerre, des « voyageurs » ont été pris de remords (Gide, Céline) et des « exilés », plus tard, ont fait des révélations (Victor Serge, Arthur Koestler), sans parler de la connaissance quasi directe que l'on avait déjà des procès de Moscou. L'originalité et la force de “J'ai choisi la liberté” viennent de la nature et du niveau des responsabilités occupées par Kravchenko ; le caractère ou l'allure autobiographique du récit (en sous-titre : « La vie publique et privée d'un haut fonctionnaire soviétique ») contribue aussi à son intérêt. En suivant les étapes de la vie et de la carrière d'un homme, le lecteur prend une connaissance concrète des problèmes et rentre dans l'intimité des interrogations et des tourments. Il est significatif que cette construction et cette écriture aient été prises comme telles et, comme telles, décriées, c'est-à-dire par là même où le texte risquait de faire mouche. (...) Kravchenko n'est pas de la génération qui a fait la révolution ; en revanche, il est de celle qui a été appelée à construire le socialisme. D'une certaine manière, il est le produit d'une société, d'un système qu'il contribue lui-même à produire. A ce titre, il constitue une sorte de cobaye actif : ce qu'il dit, il le donne à voir à partir de lui-même. Or, sur trois points essentiels, son apport est capital et n'a en aucune manière été démenti par les «découvertes» qui ont accompagné les décennies récentes : on peut même dire que le livre de Kravchenko est beaucoup plus précis et beaucoup plus percutant que la plupart de ceux qui sont parus ultérieurement. Ces trois points essentiels sont : la « dékoulakisation », les purges, le goulag." (Louis Bodin, "Autour de Kravchenko", Politix, 1992)
1947 Paris, Self, 1947, fort in 8° broché, 639 pages ; quelques rousseurs ; couverture fanée.
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Self. 1947. In-8. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos plié, Intérieur frais. 638 pages.. . . . Classification Dewey : 810-Littérature américaine
Trad. de l'américain par Jean de Kerdéland. Classification Dewey : 810-Littérature américaine
Paris, Éditions Self, 1947 - In 8°, 638 pp, broché, couverture imprimée (défauts) (papier jauni)
Self. 1947. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 638 pages. Traduit par Jean de Kerdéland. Coiffe de pied légèrement frottée.. . . . Classification Dewey : 891.7-Littérature russe (slave)
Classification Dewey : 891.7-Littérature russe (slave)