Grasset 1991, in-8 broché sous jaquette illustrée, 251 p. (très bon exemplaire ; épuisé) Première édition française. A sa manière, très particulière, Bukowski dépeint le milieu du cinéma en racontant le tournage d'un film qui retraçait sa propre vie…
Reference : 48770
ISBN : 9782246429616
Librairie Jean-Michel de Laubrière
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Joseph Kessel pose un éclairage cru et impitoyable sur Hollywood. En 1936, Joseph Kessel débarque aux États-Unis. Hollywood ville mirage, publié en 1937, est le récit de son voyage au sein de l'industrie florissante du cinéma. Malgré les trois quarts de siècle écoulés depuis, nombre d'aspects dépeints par le reporter-romancier n'ont en rien changé. Dans une langue limpide et précise, Joseph Kessel dépeint le lieu comme une cité ouvrière, semblable, malgré son luxe, aux villes minières. Les habitants d'Hollywood, producteurs, techniciens ou stars, sont tous, selon Kessel, des ouvriers ficelés à leur travail par une drogue puissante : le cinéma. Ils en sont tous arrivés " au dernier stade : celui où l'on considère l'intoxication comme un état naturel ". Hollywood fascine et rebute l'auteur qui a pourtant déjà arpenté la moitié de la planète ; il l'appelle le " lieu le plus artificiel de la terre, qui convertit en industrie colossale les visages et les sentiments, qui les débite pour le monde entier comme des conserves ". Tentant de comprendre la société américaine, il croit saisir comment Hollywood parvient à tenir l'Amérique entière sous hypnose : " Le peuple des États-Unis est un peuple qui s'ennuie. " Hollywood s'adresse selon lui aux " déshérités du plaisir, aux damnés de l'ennui ". Kessel ne fait donc pas de quartier. Il pose sur Hollywood un éclairage cru et impitoyable. Il affirme néanmoins : " Ce n'est ni mépris, ni haine. Mais plutôt, en vérité, de l'amour déçu ". Qui aime bien... volume in8, 18x11, très bel état intérieur, 170p. Gallimard 1937 ref/243
, Collectif Skira Flammarion 2012, 2012 Hardcover, 288 pages, Texte en Francais, 285 x 245 mm, bon etat, beaucoup illustrations et photo's de couleur et n/b, . ISBN 9782081277212.
Dans le cin ma hollywoodien, Paris est, de loin, la ville trang re la plus repr sent e. On peut estimer pr s de huit cents le nombre de films am ricains tourn s Paris, ou qui y sont situ s par la reconstitution en d cors. Ce que reconna t le spectateur moyen, ce sont quelques clich s de la ville fabriqu s par Hollywood, que l'on peut grener en convoquant les quelques plans d'ouverture d'Un Am ricain Paris (An American in Paris, 1951) de Vincente Minnelli, l'un des plus c l bres de ces "Paris-films". Paris n'est pas une parenth se touristique, mais bel et bien l'expos d'un art de vivre chic. Un Paris-film hollywoodien, c'est un air de r alit . Hollywood, grand d voreur de folklore urbain, refabrique une cit dans son propre creuset, selon ses propres d cors, avec ses propres id es et motions, en s'inspirant de ce que ses plus habiles techniciens, dans tous les domaines, pensent tre la plus juste image de la ville. Paris vu par Hollywood explore cent ans de cin ma et propose une analyse in dite et r jouissante sur le cin ma d'Ernst Lubitsch, Blake Edwards, Woody Allen, mais aussi sur l'incarnation de la Parisienne ou sur la fa on dont le cin ma d'action envisage Paris. Invitant les plus brillants critiques fran ais et am ricains crire sur le sujet, Paris vu par Hollywood est le livre de cin ma indispensable pour comprendre l'apport et l'influence de Paris dans le cin ma am ricain, une passionnante balade cin philique illustr e avec nombre de photos et documents in dits.
Paris-Hollywood, 40 nus couleurs, numéro exceptionnel, sans date. Ce numéro exceptionnel ne comprend que des photos de nus reproduits pleine page. En tout, 40 pin-ups en couleurs. Un chef d’oeuvre de l’érotisme kitsch. Peu commun comme ici à l’état neuf.
N° 131 - sd - Paraissant deux fois par mois - Société S.N.E.P.A. ; Gérant : L. Lamoure - Imprimé en France. Imp. Sapho - grand in-8 broché - revue illustrée - 70 photos - 32 pages
Assez bon état - Couv. très légèrement piquée
André Bonne, 1956, pt in-8°, 250 pp, broché, dos lég. abîmé, discret C. de bibl., bon état, envoi a.s. au Père Daniélou
Tiré du journal de l'auteur des années passées aux États-Unis de 1941 à 1945. — "Fondateur en 1930 des Conférences des Ambassadeurs, André David dut évidemment en interrompre le cours lors de l'entrée des Allemands à Paris en 1940. Il se réfugia alors aux USA – non sans avoir séjourné une huitaine derrière les grilles d'Ellis Island : "Je n'ai donc vu tout d'abord la statue de la Liberté qu'à travers les barreaux d'une prison qui n'en est soi-disant pas une." Durant les quatre années qui devaient suivre, André David trouva à s'employer de façon efficace en dirigeant l'Institut français de Los Angeles. Los Angeles a pour banlieue Hollywood. Et, tenant son journal, André David eut l'occasion durant quatre années de vivre dans la "quotidienneté" des "stars", qui font ici rêver les midinettes. Est-il besoin de dire que ce qu'il nous rapporte d'elles au cours de ces pages réunies sous le titre “Pleins feux sur Hollywood”, n'a guère d'autre intérêt que... zoologique ? Plus émouvantes les feuilles où se devine cette constante nostalgie de la France, des amis, de Paris... Je cite au hasard de ce que la mémoire propose : Boyer d'abord et Pat, sa femme ; Georges Kessel et, bien sûr, "Jef" ; un soir, René Clair ; presque tous les soirs, J.-P. Aumont avant son engagement dans les F.F.L. ; de temps à autre, le trottinement de souris de Mme Geneviève Tabouis ; des musiciens, tels que Arthur et Néla (sa femme), Rubinstein, Horowitz ; Joan Fontaine, Marcel Dalio, Kisling, Adolphe Menjou, Litvak... Ils vivaient ensemble dans cet enviable univers concentrationnaire. Enviable ? Pas tant que ça. Il y eut des mots pénibles, des soirs de solitude en commun, des gifles radiophoniques de Bernanos...Tout cela, avec beaucoup de probité et de cœur André David le rapporte au cours de ces pages ; il dit les chocs reçus par-dessus l'Atlantique en tournant un bouton de radio, lorsque l'on apprenait l'exécution des otages de Châteaubriant, la mort de Péri, celle de Mande], celle de Jean Zay que connaissaient ceux-là. Ils vécurent des nuits d'insomnie sous la douceur du ciel californien, les exilés de Hollywood ; ils avaient presque honte de n'être pas.... parmi nous, et l'auteur dit qu'il a regretté certains de ses rires... C'est bien par ce côté sensible, humain, que “Pleins feux sur Hollywood” mérite plus encore d'être lu." (Henry Magnan, Le Monde, 1956)