‎BREDIN (Jean-Louis)‎
‎L'Affaire‎

‎Julliard 1983 (retirage de 1984), in-8 broché, 551 p. (petit heurt au bas du dos, sinon très bon état ; épuisé dans la collection) Avec deux cahiers illustrations, bibliographie et notes. Etude d'envergure, certainement une des plus complètes à l'heure actuelle sur l'affaire Dreyfus.‎

Reference : 46632


‎‎

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‎BRETON André‎

Reference : 80716

(1952)

‎Brouillon autographe d'une lettre adressée au directeur de Combat à propos de l'affaire du mammouth‎

‎s.l. (Paris) Mercredi 6 août 1952, 21x27cm, une page sur un feuillet.‎


‎Brouillon autographe d'une lettre adressée au directeur deCombat, rédigé à l'encre noire sur un feuillet de papier blanc, nombreuses ratures et ajouts ; en tête du feuillet et au stylo bille rose de la main de Breton, le mot «Combat».Pliures transversales et quelques infimes déchirures marginales. Intéressant brouillon relatant la rocambolesque affaire du dessin de mammouth de la grotte préhistoriquedu Pech Merle. Le témoignage le plus parlant de cette improbable visite est celui que livra Breton lui-même dans l'une de ses lettres à sa fille Cécile le 29 juillet 1952: «J'ai, de plus, ici, une histoire de tous les diables. Figure-toi que, jeudi dernier, nous nous rendons avec les Dax à Cabrerets dans l'intention de visiter la grotte qui présente de nombreux dessins préhistoriques. Tu sais que j'ai toujours eu des doutes sur l'authenticité d'une partie de ces dessins qui remonteraient à 30 000 ans et sont d'une fraîcheur et d'une fragilité bien singulières. Le guide commençait à peine ses explications devant ce qu'il nommait « la chapelle des mammouths » et j'étais déjà agacé par ce mot de chapelle introduit là de manière absolument tendancieuse quand je portai le doigt sur une des lignes tracées sur la paroi, pour voir si un enduit calcaire la recouvrait. C'est à ce moment que le guide, furibond, m'asséna sur la main un violent coup de bâton. Comme de juste, une très violente dispute s'ensuivit, au cours de laquelle je remis le pouce au même endroit et frottai légèrement, assez toutefois pour constater que la ligne s'effaçait comme un simple trait de fusain, me laissant toute sa poussière au doigt. Le guide, qui se donna alors pour le concessionnaire de la grotte et dont je devais apprendre peu après qu'il n'était autre qu'un député M.R.P. (c'est-à-dire catholique) du Lot, fit immédiatement appeler la police mais les gendarmes arrivèrent trop tard : nous étions déjà partis, non sans que j'aie corrigé à coups de poing le personnage en question, qui me traitait de « lâche » entre autres choses. Hier j'ai reçu ici la visite d'un gendarme qui m'a donné lecture de la plainte déposée contre moi par cet individu, qui me poursuit en dommages et intérêts pour dégradation de dessin figurant une trompe de mammouth : tu imagines ! Comme cette grotte de Cabrerets est une des grandes attractions touristiques du département et que le plaignant est député et intéressé à l'exploitation (200 F l'entrée) de ce prétendu sanctuaire, je ne suis pas sans inquiétudes sur les suites de l'affaire : ma consolation est de l'avoir littéralement roué de coups (mon poing en est encore tout meurtri).» L'affaire fit couler beaucoup d'encre et la missive que nous proposons est une réaction à l'article paru dans un numéro deCombat:«Monsieur leRédacteur en chefDirecteur, Jecontesterécuse formellement la base d'information sur laquelle a été établi sansautre précaution d'exactitudeaucune vérification préalable, l'article paru le 4 août dernier dansCombatsous le titre «André Breton attente à la «conservation» d'un mammouth». Je m'affecte particulièrement de le lire dans un journal dont j'ai été collaborateur et où je croyais avoir gardé les amitiés.»Nous reproduisons ici ledit article occupant une petite rubrique du numéro intitulée «Toute la ville en parle...»: «La tentation de la désobéissance et de la révolte ne semble pas avoir abandonné le «Pape du Surréalisme», André Breton, qui se repose actuellement dans sa retraite de Saint-Cirq-Lapopie, dans le Lot. Mêlé à un groupe de touristes conduits par M. Bessac, député du département, il visitait dernièrement la grotte préhistorique de Cabrerets. Passant devant l'un des nombreux dessins rupestres qui couvrent les parois, l'écrivain mit le doigt sur la trompe d'un mammouth, défiant ainsi les barrières et les interdictions. Ce que voyant, M. Bessac, s'empressa de lui rappeler l'existence de règlements draconiens, interdisant expressément toute atteinte contre les précieux et fragiles dessins. Mais André Breton, se souvenant sans doute du beau temps de son premier manifeste, continua son manège. Sur une nouvelle et pressante intervention de M. Bessac, il aurait même, selon certains témoins, prononcé des paroles désobligeantes à l'égard du député. M. Bessac lui intima l'ordre de sortir, mais sans succès et la gendarmerie réussit à faire ce que la persuasion n'avait pu réussir. Parions qu'André Breton doit sourire de son aventure malgré la plainte pour dégradation de monument historique qui a été déposée contre lui.» L'affaire peut faire sourire, mais cette simple rixe ira pourtant jusqu'au procès et Breton écopera de 5000 francs d'amende, d'un franc de dommage et intérêt à l'Etat et à la commune de Cabrerets et de 25 000 francs pour le guide-député. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 62588

(1949)

‎Lettre autographe signée à son ami lyonnais Charles Deshayes "... l'affaire Céline me paraît le meilleur comme l'Affaire Dreyfus..."‎

‎Korsor (Danemark) 12 Novembre (1949), 21x34cm, deux pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline à Charles Deshayes datée du 12 novembre [1949] et rédigée depuis son exil danois de Korsor. Lettre de deux pages, de 25 lignes à l'encre bleue, enveloppe jointe. Traces de pliures centrales inhérentes à la mise sous pli. Charles Deshayes était un jeune journaliste lyonnais qui s'était proposé de prendre la défense de Céline. Il se lia rapidement d'amitié avec l'écrivain, alors abandonné de tous. Leur précieuse correspondance est riche d'informations sur les péripéties céliniennes d'après-guerre et son propre regard sur les années passées. Louis-Ferdinand Céline débute sa lettre en proie aux doutes et aux avanies: «C'est un coup bien moche. Que tenter? Moi-même je n'arrive plus à m'éviter nulle part. J'ai des plaintes en contrefaçon au cul. C'est tout. Tous ces gens ont peur au fond. Ils ne l'avoueront jamais. Qu'espérer?» Tandis que Deshayes qui uvre activement à la réhabilitation de l'écrivain lui soumet son mémoire en défense, Céline lui promet «(très peut-être) un possible (?) éditeur Valby» et des contacts parisiens: «J'écris à ce sujet à mon bon ami le DrBecart.» Mais ce n'est que pour adoucir sa véritable intervention que l'écrivain très directif et cinglant glisse en fin de lettre: «J'ai changé votre titre. Par l'amour de Dieu laissez la nuit tranquille! Et surtout le bout! C'est un cauchemar.» Avec une formidable, mais coutumière, indécence, il lui impose un autre titre violemment provocateur: «L'Affaire Céline me paraît le meilleur comme l'Affaire Dreyfus.» Céline changera finalement d'avis tandis que, ironie de l'Histoire, sous le titre L'Affaire Céline, l'histoire d'un cadavre, le Comité d'action de la Résistance publiera en 1952 les documents à charge contre le sulfureux écrivain. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎ZOLA Emile‎

Reference : 86750

(1898)

‎Lettre autographe datée et paraphée, en exil pendant l'Affaire Dreyfus : "je souffre ici, moralement, intellectuellement, dans l'impuissance d'agir"‎

‎15 décembre 1898, 13,5x20,5cm, quatre pages sur un bifeuillet.‎


‎| «L'homme nerveux et passionné que je suis n'est pas fait pour l'exil, pour la résignation et le silence» |<br>* Lettre autographe paraphée d'Emile Zola, datée de sa main du 10 avril 1898. Quatre pages à l'encre noire sur un bifeuillet, adressée à la femme d'Octave Mirbeau. Trace de pli horizontal inhérent à l'envoi, de très rares et discrètes rousseurs sur le premier feuillet. Particularité de cette correspondance d'exil, Zola choisit d'omettre sa signature dans ses lettres - ou comme ici, de parapher seulement, se prévenant de la censure ou des enquêtes de police. Publiée dans ses uvres complètes, t. XXV, éd. F. Bernouard, 1927, p. 820. Déchirante lettre de Zola écrite dans l'exil le plus total, la retraite la plus ignorée, le silence le plus absolu. L'écrivain justicier est reclus en Angleterre, contraint de quitter Paris après avoir été condamné à la peine maximale pour avoir écrit "J'accuse !" Après son historique cri du cur dans l'Aurore, Zola est condamné une première fois par le jury de la Seine le 23 février 1898 à un an de prison et troismille francs d'amende. Le jugement est annulé en cassation, et l'affaire est renvoyée devant les assises de Versailles, qui ne retiennent que trois lignes sur les huit cent que comptent "J'accuse !" comme chef d'accusation. Pour ne pas accepter un tel étouffement des débats, la défense de Zola décida de faire défaut, et la condamnation fut confirmée. Le soir même de sa sortie mouvementée du Palais de Justice, Clémenceau et son avocat Labori lui conseillèrent de quitter le pays avant que le jugement ne pût devenir exécutoire. L'écrivain peine à supporter cet exil volontaire, si contraire à son caractère, et s'épanche dans cette missive qu'il adresse à la femme de Mirbeau, qui fut pour lui un inconditionnel soutien aux côtés de son mari. Il ne cache pas le sentiment de culpabilité qui le ronge, et expose sa stratégie: «Chère Madame et amie, quelle bonne et réconfortante lettre vous m'avez écrite! J'avoue que j'avais un peu besoin de ce cordial, car l'homme nerveux et passionné que je suis n'est pas fait pour l'exil, pour la résignation et le silence. Vous avez parfaitement deviné que ma torture est d'être à l'abri, dans trop de paix et de sécurité, pendant que les autres se battent. Et vous savez que ma résolution était prise de ne rien dire à personne et de rentrer un beau matin. Maintenant, voilà que vous m'écrivez, et vous n'êtes pas la seule, tout le monde m'écrit que je dois rester où je suis sous peine de déchaîner les pires catastrophes. Je n'en crois rien, je l'avoue, je reste convaincu que mon projet était brave, même utile, et que nous aurions été une fois de plus vainqueurs. Mais, devant l'opinion unanime, je dois m'incliner. Comme je l'écris à Labori, c'est le plus gros sacrifice que j'aie encore fait à la cause, car on n'imagine pas tout ce que je souffre ici, moralement, intellectuellement, dans l'impuissance d'agir où je me trouve. Ét je ne parle pas de mon pauvre cur, arraché à tout ce qu'il aimé. Quant à quitter ce pays, je ne le tenterai même pas. Toute ma souffrance en serait renouvelée. J'y ai longuement réfléchi, toutes les bonnes raisons sont que je reste où je suis, même si l'affaire doit durer encore des mois. Il me semble que cela est mieux, car il ne manquerait plus que j'aille me divertir au soleil, pendant qu'on se bat. Vous devinez déjà les articles de la presse immonde, la France vendue à l'Italie, pour les trente deniers de Judas. Dites à votre mari combien je l'aime et l'admire. Le voilà jeté dans l'action, lui aussi, et if s'y comporte superbement. Merci aussi à tous les deux pour l'affection dont vous entourez ma chère femme, vous dévouant à nos intérêts, veillant à ce qu'elle ne soit pas seule, à Paris au milieu de la bataille. Je suis infiniment touché de votre tendresse, et c'est une de mes grandes consolations. Je me permets de vous embrasser, chère madame et amie, et d'embrasser aussi votre vaillant mari, de tout cur.» Alors que son propre camp le contraint à l'exil, les événements s'enchaînent en France à la suite de l'acte héroïque de Zola. Dans les six mois écoulés depuis son départ, le colonel Henry avouait son forfait à Cavaignac et se suicidait dans sa cellule auMont-Valérien; en octobre, la révision du procès de Dreyfus était déclarée recevable. Témoignage exceptionnel d'un moment clé de l'affaire Dreyfus, et de l'état d'esprit de Zola, impatient et isolé pendant ces heures cruelles. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎(ZOLA Emile) & (DREYFUS Alfred) & (REINACH Joseph) & (PICQUART Marie-Georges) & (KAHN Kadoc) & (LOUBET Emile) LENEPVEU Victor‎

Reference : 80343

(1900)

‎[AFFAIRE DREYFUS] Musée des horreurs - Affiche originale lithographiée en couleurs - n°26 (exceptionnel) "Un bal à l'Elysée"‎

‎Imprimerie Lenepveu, Paris s.d. [mai 1900], 49,8x65,2cm, une affiche.‎


‎Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Émile Loubet en ours tenant un tambourin marqué «?Panama?», Émile Zola en porc, Dreyfus en hydre, Joseph Reinach en singe, le rabbin Kadoc Kahn en âne et Georges Picquart en dromadaire. Cette imposante affiche, reprenant plusieurs personnages déjà caricaturés dans des numéros précédents, est une allusion directe au scandale de Panama. Cette affaire de corruption de grande ampleur, qui vit la démission d'Émile Loubet alors ministre des Finances, est ici réévoquée du fait de la judaïté de certains de ses protagonistes. C'est Drumont, par le biais de son journal La Libre Parole, qui révéla le scandale de Panama, dénonçant la prétendue alliance entre la République laïque avec la «?haute banque juive?» et contribuant ainsi au renforcement du stéréotype du Juif avide d'argent?: «?Le député Joseph Reinach, cousin et gendre du baron Jacques de Reinach, compromis dans le scandale, focalise la haine du polémiste. Républicain, proche des milieux d'affaires, libre penseur, Reinach est sans doute, avec Alphonse de Rothschild, l'homme le plus attaqué par les antisémites de l'époque. Sa richesse, les vastes réseaux d'influence dont il dispose, son engagement précoce aux côtés de Gambetta, le souvenir de ses campagnes contre le boulangisme et son rôle équivoque dans l'affaire de Panama font de lui l'homme à abattre pour rendre "la France aux Français".?» (Grégoire Kauffmann, «?Rothschild & Cie. La bourgeoisie juive vue par Édouard Drumont?» in Archives Juives, 2009) Quant à Émile Zola, son roman L'Argent publié en 1891, dénonce les malversations de ce scandale financier, mais son soutien à Alfred Dreyfus lui vaut de rejoindre cette cauchemardesque ronde animalière. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes?: «?Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «?Musée des Horreurs?» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.?» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre «?J'accuse?!?» d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎Joly Eva‎

Reference : 89707

(2000)

ISBN : 2912485185

‎Notre affaire à tous‎

‎Editions des Arènes 2000 in8. 2000. Broché. 250 pages. Eva Joly est premier juge d'instruction au tribunal de grande instance de Paris. Elle est le juge en charge de l'affaire Elf. Responsable de l'instruction de ce dossier elle a reçu plusieurs menaces de mort et nombreux sont les obstacles qu'elle rencontre quotidiennement pour exercer sa fonction et avancer dans son enquête. Tant pis elle et son équipe y croient et continuent vaillamment leur travail. Le livre d'Eva Joly Notre affaire à tous ne cherche pas à faire des révélations chocs ni à régler des comptes. C'est tout à son honneur. Notre affaire à tous est une mise au point sur le rôle de la justice dans nos démocraties ainsi qu'une réflexion sur les dérives de notre système. Pour Eva Joly "l'ambition de ce livre est d'abord de servir le bien commun" car "l'application de la loi et le respect du droit sont les garanties de la démocratie". Il est important que l'opinion publique comprenne que les procédés de délinquance ont changé. La délinquance financière devient monnaie courante et met en péril les fondements d'une justice démocratique égale pour tous. Contre ce banditisme en col blanc Eva Joly nous engage à ne pas baisser les bras et à apprendre à être chacun à notre niveau davantage acteurs de la citoyenneté. Il ne faut pas que la démocratie devienne "un théâtre d'ombre" pense-t-elle une pièce uniquement orchestrée par la loi du marché économique. --Denis Gombert Bon Etat‎


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