Editions Delmas 1949, in-8 broché, 125 p. (bel exemplaire partiellement non coupé) Sur bon papier, typographie en deux couleurs, avec 24 planches NB hors-texte. Essai historique et architectural sur un des principaux monuments bordelais.
Reference : 45773
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Bordeaux, Delmas, 1949, in-8°, 124 pp, 36 gravures sur 32 pl. hors texte, photographies de Marco Pillot, lettrines de Nancie Bourgoin, imprimé sur Vélin Aussedat, broché, couv. à rabats, dos lég. passé, bon état
"L'incendie de la salle de comédie de Bordeaux, en 1756, laissait, à une époque où le théâtre était la plus recherchée des manifestations de la vie de société et la principale distraction, les Bordelais sans salle de spectacle. Tourny donnait alors à la ville la grandeur architecturale qui correspondait à sa prospérité : il conçut le projet d'une vaste salle à la mesure de cette richesse qui compléterait magnifiquement le nouveau visage classique de la cité. C'est le maréchal de Richelieu, gouverneur de Guyenne depuis 1758, qui couronna les réalisations d'urbanisme du grand intendant en imposant à la jurade timorée et plus préoccupée de son propre hôtel, la construction, de 1773 à 1780, à l'extrémité des allées qu'il avait tracées, du Grand Théâtre dont il avait rêvé. M. d'Welles a voulu élever au Grand Théâtre de Bordeaux la monographie qui manquait encore sur le plus beau théâtre du monde. Nul plus que l'ancien architecte et l'actuel urbaniste de la ville de Bordeaux n'était qualifié pour cette entreprise. Nul, assurément, ne connaît mieux, nul, peut-être, n'aime plus profondément le chef-d'œuvre de Victor Louis. Cette monographie, admirablement illustrée de trente-six reproductions de dessins, de gravures et de photographies, est un livre de luxe, à tirage restreint, digne de son objet par l'impeccable présentation, à la fois vivant et spirituel. Après le récit pittoresque des origines, ce sont les difficultés financières de la construction, les conflits de la jurade et de l'architecte, les problèmes posés par une exploitation chroniquement déficitaire, les transformations réalisées au XIXe siècle par des municipalités bourgeoises, qui ont surtout retenu l'architecte de la ville, particulièrement au fait de la politique municipale et de ses répercussions dans la société. M. d'Welles a préservé ses lecteurs de l'austérité d'une description archéologique. Les bases solides de son information, l'album de Louis, les documents d'archives disparaissent derrière la dentelle d'un récit pimpant." (Yves Renouard, Annales du Midi, 1950)