Hachette 1980, in-8 broché, couverture illustrée à rabats, 373 p. (auréole sans gravité en bas du premier plat de couverture, sinon très bon exemplaire ; non réédité) Bibliographie et index. Du destin contrarié de ce grand bourgeois provocateur et imprudent (1863-1944), l'auteur relève qu'il nous a légué deux idées dont nous vivons encore, la réforme des finances publiques et la construction européenne.
Reference : 42552
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1 billet à en-tête de 2 ff. (2 pages rédigées) format 13, 5 x 10,5 cm, 1892 : Lettre signée par Eugène Caillaux, président du P.L.M. et père de Joseph Caillaux. L.A.S. à en-tête des chemins de fer P.L.M. 88 rue Saint Lazare datée du 12 9bre 1892 [ Il répond à une recommandation d'un certain Léon Jouin, mais craint de ne pouvoir satisfaire à la sollicitation d'une place dans la compagnie, en raison de l'âge du demandeur ; mais il suggère de transmettre la demande à la Compagnie de l'Ouest ; il transmet ses salutations à son amie de Mamers ]
Bon état. Ingénieur des Ponts-et-Chaussées, Eugène Caillaux (1822-1896) mena une carrière politique dans les rangs royalistes (Sénateur de la Sarthe, puis ministre des Finances dans le ministère Broglie-Fourtou), mais également une carrière d'ingénieur qui le mena de la compagnie des chemins de fer de l'Ouest à la présidence du PLM. L'évocation de la commune de Mamers dans la Sarthe fait songer à la propriété de famille des Caillaux, qui sera d'ailleurs le lieu du décès de son fils Joseph en 1940.
1 document officiel pré-remplié complété par un secrétaire du Cabinet, 1 p. in-4, signée par Joseph Caillaux, contresigné par Georges Leygues avec 5 mots autographes, 29 avril 1900
On connaît la pratique de l'époque consistant à privilégier veuves et orphelins de fonctionnaires et militaires aux postes de débitants de tabac. Ce système prendra fin 6 ans plus tard, en 1906. Bon état
Publications de la Sorbonne, 1980, gr. in-8°, xii-221 pp, préface par J.-B. Duroselle, 3 index, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. de E. Roche
"Ce qui fait l'objet des souvenirs d'Emile Roche, c'est l'exposé, tout simple et sans emphase, de la naissance et du développement d'une exceptionnelle amitié. Vingt-huit ans les séparent. Au moment où Emile Roche, journaliste déjà confirmé, rencontre pour la première fois Joseph Caillaux en 1927, celui-ci a déjà derrière lui l'essentiel de sa carrière. Mais il continuera, par la présidence de la commission des Finances du Sénat, à jouer un rôle considérable, supérieur, en bien des cas, à celui des présidents du Conseil, paralysés par l'instabilité du système... En 1927, Emile Roche a trente-quatre ans. Mais c'est à dix-huit ans, au plus tard – lors du grand ministère Caillaux, marqué par la crise marocaine et l'affaire d'Agadir – , qu'il se prend d'admiration pour celui qui deviendra son « grand maître ». Lieutenant en 1917, il est favorable à Caillaux, l'homme de la paix juste, plutôt qu'à Clemenceau le « jusqu'au-boutiste » ; cela lui vaut quelques querelles avec ses supérieurs et ses pairs. Il est hostile aux mesures prises contre Caillaux. Inscrit, dès sa démobilisation, au parti radical-socialiste, il salue l'amnistie de 1924 ; il approuve les brefs passages de Caillaux aux Financés en 1925 et 1926 : il l'écoute dans les réunions publiques. Bref, lorsqu'il rencontre l'homme d'Etat, il est bien préparé à passer du statut d'admirateur lointain à ceux, qui vont se succéder rapidement, de disciple, de conseiller, de confident, de collaborateur, et finalement d'ami intime et préféré. Mon rôle n'est pas ici de résumer un livre qui frappera le lecteur par l'originalité de sa préparation et par son caractère, direct, attachant, émouvant parfois. Je me contenterai d'insister sur sa division « tripartite ». Des pages de « mémoires », concises, sur ce qu'on pourrait appeler la « préparation ». Puis, l'ensemble des souvenirs sur Caillaux, regroupés et organisés selon un plan cohérent. Et enfin, l'étonnante correspondance entre le maître et le disciple – étonnante par l'évidente franchise qui jaillit de l'une et l'autre plumes. Pour notre malheur, une moitié de ces lettres ont été détruites du fait de l'occupation allemande. Pour notre bonheur, ce qui reste est l'essentiel. Mon collègue et ami Jean-Claude Allain, professeur à l'université du Maine et éminent biographe de Caillaux, a assuré la présentation scientifique de cette correspondance." (J.-B. Duroselle)
Générique Broché D'occasion état correct 01/01/1943 260 pages
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1943 260 pages