A.M. Métailié 1983, in-8 broché, 292 p. (très bon état ; épuisé chez l'éditeur) Avec planches HT et index thématique. Avec la Physiologie du goût de Brillat-Savarin, c'est un des plus grands classiques de la littérature gastronomique française, écrit au lendemain de la Révolution, donnant entre autres des conseils pour découper les viandes et des idées de menus qui font rêver...
Reference : 42426
Librairie Jean-Michel de Laubrière
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Paris, Capelle et Renand, 1808 ; in-8, bradel cartonnage de papier peint bleu marbré, pièce de titre rouge, non rogné (reliure moderne) ;348 pp. , 17 planches gravées hors-texte y compris le frontispice.
Edition originale de cet ouvrage très recherché, un des "incontournables" de la gastronomie ; il est bien complet de ses 17 planches, de sa Table alphabétique et raisonnée et du feuillet Annexe avec l'errata au verso, qui manque à de nombreux exemplaires. La page de faux titre a été remontée, quelques petites rousseurs au premier cahier, plus rares ensuite, bon exemplaire dans l'ensemble (Vicaire-427 ; Oberlé-135).
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Paris, Capelle et Renaud, 1808. In-8 de 384 pp. et 17 planches dessinées et gravées en taille douce par Jean-François Tourcaty, le condisciple de David. Rousseurs . Demi-basane usagée, dos lisse orné de fleurons dorés, pièces de titre havane, tranches rouges. Reliure de l'époque. (charnières fendues, coiffes manquantes).
Edition originale très recherchée de cet " ouvrage indispensable à tous ceux qui sont jaloux de faire bonne chère, et de la faire face aux autres ", selon l'auteur lui-même. Le livre se compose de trois parties : - La première est un traité de la dissection des viandes. Savoir découper est en effet une connaissance essentielle : " On peut comparer un amphitryon qui ne sait pas découper au possesseur d'une bibliothèque qui ne saurait pas lire. Les brèves descriptions des différentes pièces qui peuvent se présenter sous le couteau du maître de maison, du boeuf à l'outarde en passant par la bécasse, sont accompagnées de planches gravées en taille-douce. Reproductions des illustrations du célèbre "Art de trancher la viande" publié par Pierre Petit, sous Louis XIII, comprenant un beau frontispice et 16 planches montrant des viandes et la manière de trancher. - La deuxième partie du volume, à laquelle le restaurateur Alexis Balaine apporta son concours, est une nomenclature de menus saisonniers pour 15, 25, 40 ou 60 couverts. - Les éléments de politesse gourmande qui concluent le volume forment un code de civilité dont certains de nos contemporains pourraient encore tirer profit. On trouve des chapitres sur les invitations, les réceptions, le service de table, les vins, les propos de table, les devoirs respectifs des convives et des amphitryons, etc. Exemplaire bien complet des illustrations et des pages 357 à 384 (tables) qui manquent dans de nombreux exemplaires. Vicaire gastro. 427.
Précieux exemplaire de cet ouvrage de gastronomie très recherché, bien complet de toutes ses planches, conservé dans son élégante reliure en basane racinée de l’époque. Paris, Capelle et Renand, 1808.In-8 de 356 pp., 17 planches. Relié à l’époque comme la plupart des exemplaires sans la seconde table. Basane racinée, dos lisse orné d’urnes dorées, pièce de titre de maroquin vieux rose. Reliure de l’époque. 194 x 125 mm.
« Edition originale très recherchée ». (Gérard Oberlé, Les Fastes de Bacchus et de Comus, 135).Vicaire 427 ; Simon 805 ; Bitting 203.« Laissons la parole à Ned Rival qui, dans son beau livre sur La Reynière, dit : ‘C'est à notre avis le meilleur ouvrage du gastronome. Moins tributaire de l'actualité que les Almanachs, écrit dans le calme, ce livre s'ouvre par un survol de l'histoire de la table depuis les Anciens jusqu'au premier Empire. L'essentiel est dit avec brio en quelques pages qui aboutissent à cette conclusion : les fortunes ayant changé de mains avec la Révolution, il faut réapprendre aux nouveaux amphitryons et à leurs convives le grand art du savoir- vivre : " tel homme qui de laquais d'un agent de change, ou d'agioteur est devenu en peu d'années millionnaire, se trouve incapable de gouverner comme il faut sa cuisine et sa cave. Il ne suffit pas d'avoir passé sa vie à rincer des verres pour être connaisseur ".L'impertinence du ton ne rebuta pas les lecteurs, aucun ne s'estimant concerné.Le livre se compose de trois parties. La première est un traité de la dissection des viandes. Savoir découper est en effet une connaissance essentielle : "On peut comparer un amphitryon qui ne sait pas découper au possesseur d'une belle bibliothèque qui ne saurait pas lire." Les brèves descriptions des différentes pièces qui peuvent se présenter sous le couteau du maître de maison, du bœuf à l'outarde en passant par la bécasse, sont accompagnées de planches gravées en taille-douce, reproductions des illustrations du célèbre Art de trancher la viande publié par Pierre Petit, sous Louis XIII.La deuxième partie du volume, à laquelle le restaurateur Alexis Balaine apporta son concours, est une nomenclature de menus saisonniers pour 15, 25 et 60 couverts... Les éléments de politesse gourmande qui concluent le volume forment un code de civilité dont certains de nos contemporains pourraient encore tirer profit. » (G. Oberlé).« Grimod reprend ici bien des éléments de l'Almanach et du Journal des gourmands. Il souhaite rappeler à une classe de nouveaux riches, issue de la Révolution, les principes de civilité d'autrefois et l'art subtil du découpage appris dès le jeune âge. Celui-ci prend le premier pas, expliqué pour chaque animal et agrémenté de conseils de cuisson et d'indications de fournisseurs. Cet art permet d'être reçu partout.L'amphitryon doit savoir choisir son menu. Avec l’aide du restaurateur Balaine, Grimod décrit et commente des menus de dîners de vingt-cinq, quarante et soixante couverts pour chaque saison, le tout accompagné d’anecdotes et d’adresses utiles. La troisième partie insiste sur le rôle de l'amphitryon, mais un petit chapitre à l'usage de l'invité semble sorti du Traité d'Antoine de Courtin. Pour se conformer aux usages nouveaux, Grimod décrit la manière de servir le café et les liqueurs après le repas, de recevoir ses convives au salon, de les mettre à l'aise entre eux pour favoriser la conversation. Il n'oublie pas le coût des réceptions et les principes d'économie. La table alphabétique et « raisonnée » traduit le foisonnement d'informations diverses et parfois inattendues de ce livre bien construit, au ton souvent impertinent. ».L’illustration se compose de 17 planches hors-texte du plus haut intérêt quant à la dissection des viandes et des poissons.Précieux exemplaire de cet ouvrage de gastronomie très recherché, bien complet de toutes ses planches, conservé dans son élégante reliure en basane racinée de l’époque.
A Paris, chez Capelle et Renand, 1808. In-8 de 356 pp., demi-basane blonde, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Édition originale illustrée de 17 planches hors texte.L’illustration comprend un frontispice et seize planches hors texte dessinés et gravés par Jean-François Tourcaty, le condisciple de David, présentant des viandes et la manière de les trancher. Indispensable à tous ceux qui sont jaloux de faire bonne chère, et de la faire faire aux autres, d’après l'auteur lui-même, l’ouvrage est divisé en trois parties. La première est un traité sur la manière de trancher, classé par type de viandes ; en effet, écrit l'auteur, on peut comparer un amphitryon qui ne sait ni découper ni servir, au possesseur d'une belle bibliothèque, qui ne sauroit pas lire. La seconde partie traite des menus pour chaque saison et selon le nombre de couverts (quinze, vingt-cinq, quarante ou soixante). Enfin, la dernière partie contient les Éléments de politesse gourmande, véritable code de civilité discrètement adressé aux nouveaux riches issus de la Révolution. On y trouve des chapitres sur les invitations, les réceptions, le service de la table, des vins, les propos de table, les devoirs respectifs des convives et des amphitryons, etc. Bel exemplaire sans rousseur, complet de la table des chapitres mais sans la table des matières et l'errata qui manquent à de nombreux exemplaires.Vicaire, 427 ; Bitting, 203.
Paris, Editions A. M. Métailié 1983 215x137mm, XXXV - 292pages, broché.
illustrations in et hors texte,