Editions Jeanne Laffitte 1998, in-8 broché, 356 p. (rousseurs sur la tranche supérieure et en pages de garde, sinon très bon exemplaire ; épuisé) Avec 60 illustrations HT, bibliographie et index. Suite à la débacle de 40, la ville devint une cité-refuge ou une escale et cet afflut d'écrivains et artistes réfugiés entraîna un essor culturel extraordinaire.
Reference : 39935
ISBN : 9782862763408
Librairie Jean-Michel de Laubrière
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Marseille, Editions Jeanne Laffitte, 1998, gr. in-8°, 356 pp, 60 photos et documents sur 36 pl. hors texte, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Ouvrage fondé sur la thèse de doctorat d'histoire de 3e cycle de l'auteur soutenue à l'université de Provence en 1981, “La Vie intellectuelle et artistique à Marseille au temps du maréchal Pétain”. — "Bien charpenté et bien rédigé, étayé sur les meilleures archives écrites et orales, ce livre savant et plaisant est une belle « première » : voici la seule monographie régionale fiable sur une histoire encore en friche, celle de la culture au quotidien dans la France des années noires. C'est à l'évidence la défaite et la débâcle de 1940, nous dit J.-M. Guiraud, qui précipitèrent au bord de la Méditerranée tant de grands noms de la pensée et de l'art, dans un brouhaha d'excitation mondaine (le salon de la comtesse Pastré à Montredon est joliment croqué) et d'inquiétude. Mais la ville de Marcel Pagnol, d'Yves Montand et de Robert Laffont fut mieux qu'un hall brillant : elle avait amassé avant la guerre un capital culturel dont les “Cahiers du Sud” de Jean Ballard et la compagnie théâtrale du « Rideau gris » furent les valeurs les plus sûres. Le miracle se produisit donc, dans une brève osmose du cosmopolite et de l'indigène, avec cette fusion un brin artificielle des réfugiés dans une structure culturelle d'accueil. L'effervescence sera brève et, dès avant l'invasion de la zone « nono » en 1942, l'exil, la dispersion ou le découragement auront ruiné cette agitation prometteuse. Puis Marseille sombrera dans la guerre, l'occupation et les restrictions sévères : la culture passera après la survie. Et, à voir la faiblesse de son activité culturelle après la Libération, il est clair que Paris a pris dès longtemps sa revanche centralisatrice : la montée à Paris de l'éditeur Robert Laffont a valeur de symbole, tandis que les Cahiers du Sud périclitent. Mais cette histoire d'une éphémère décentralisation laissera des traces. Et, au passage, J.-M. Guiraud a révélé au prisme de la culture mille aspects très neufs d'une histoire de la guerre. Grâce lui en soit rendue. Et puisse-t-il avoir beaucoup d'émules dans d'autres régions françaises !" (Jean-Pierre Rioux, Vingtième Siècle, revue d'histoire, 1989)
CRDP Marseille, 1987, 356 pp., broché, coiffe inférieure fendillée, traces d'usage, état correct.
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Marseille, Editions Jeanne Laffitte, 1998, gr. in-8°, 356 pp, 60 photos et documents sur 36 pl. hors texte, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée. Ouvrage fondé sur la thèse de doctorat d'histoire de 3e cycle de l'auteur soutenue à l'université de Provence en 1981. Avec un envoi de l'auteur à Madame Olga Saurat, grande dame de la haute couture.
Bon état général. Intérieur frais.
Jeanne Laffitte 1999 17x24x3cm. 1999. Broché. 356 pages. Très bon état