Paris Sebastien Mabre-Cramoisy 1680, in-4, frontispice h.-t. de P. Le Pautre gravé à l'eau-forte par Jacques Jollain, en-tête aux armes de France, titre orné d'une vignette,7 lettrines, 6 vignettes d'en-tête et 5 culs-de-lampe gravés en taille-douce par les mêmes,(10)-569 pages-(9 ff. de table).Basane brune époque,dos à nerfs orné;usure de la coiffe supérieure, mors fendus, frottements aux coins, coiffe, coupes et plats. Petite galerie dans la marge inférieure des dix derniers feuillets et quelques passages soulignés en début de volume, peut être par celui qui a inscrit son nom sur la page de titre.(XXV)-(1,3 kg).
Reference : DZN-570
1ère édition de cet ouvrage qui fut mis à l'index par décret du 12 décembre 1680, avant que l'auteur fut expulsé de l'ordre des jésuites par le pape. "À bien des égards, Louis Maimbourg (1610-1686) apparaît comme une figure peu originale d’historien antiromain et en même temps profondément anormale par rapport à plusieurs de nos schémas historiques d’analyse du catholicisme antiromain et de ses acteurs1. C’est en effet un cas rare sinon unique d’historien antiromain jésuite, analysé par les historiens de la Compagnie de Jésus comme une figure exceptionnelle et bizarre, incompatible même avec les formes pensables du gallicanisme jésuite2. Mais c’est aussi une anomalie dans l’histoire des sciences historiques, sa pratique historienne, et même sa pensée de l’histoire, le plaçant en conflit avec l’érudition gallicane dont l’influence s’affirme de plus en plus. Il apparaît au fond comme une des dernières figures d’une histoire jésuite archaïque au moment où, selon Bruno Neveu, la « Muse de l’histoire » passe « du Collège de Clermont à Saint-Germain-des-Prés », et où, alors que les Mauristes voient leur crédit s’affirmer « parce qu’ils travaillent à une illustration du passé gallican qui leur vaut la faveur du pouvoir et les sympathies du « public » – sous peu la nation – les jésuites achèvent de perdre le goût d’une recherche savante dont les conséquences dogmatiques leur apparaissent comme dangereuses » avant de fournir « tout à l’heure les opposants les plus résolus à la critique historique »3. Pour Jean-Louis Quantin, Maimbourg, comme le dominicain Noël Alexandre, quoique de manière très différente, apparaît comme une figure de transition entre deux régimes culturels de l’histoire. Rappelant d’une part la vigueur des critiques de Bayle, à partir de l’Histoire du Calvinisme, et des érudits qui, comme Jacques le Fèvre, ironisent sur « les bons dévots qui font scrupule de lire les Romans, et les dévots des Jésuites, qui ne les lisent qu’en purifiant leur intentions » et qui « ont été ravis d’en trouver qui fussent permis sous le nom d’Histoire », et relevant d’autre part le succès réel, et souvent rappelé par ses adversaires, des Histoires de Maimbourg, il note qu’au fond Maimbourg est la figure exactement inverse de Godefroy, lequel « avait échoué dans le public » et triomphé chez les doctes4, avant qu’avec des auteurs comme Fleury, la « vogue » et le « sérieux » ne se réconcilient5. Cette différence de positionnement paraît d’ailleurs clairement assumée et recherchée par Maimbourg, qui dès son Histoire de l’Arianisme, affirme faire « une Histoire, et non pas une critique, ny une Dissertation ».Extrait de:Les Histoires de Louis Maimbourg ou le roman jésuite de l’antiromanisme gallican par Jean-Pascal Gay
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A Paris, chez Sébastien Marbre-Cramoisy, 1680, 1 volume in-4 de 190x270 mm environ, (1) f., (9) ff. (titre, épître, sommaire), 569 pages, (9) ff. (table, approbation et privilège), (1) f., plein veau brun granité, dos à nerfs portant titres dorés, orné de caissons à motifs dorés, tranches finement mouchetées de rouge, coupes dorées. Un ex-libris collé sur le premier contreplat. Page de titre avec vignette gravée, belles lettrines, larges bandeaux et magnifiques culs-de-lampe de P. Le Pautre gravé à l'eau-forte par Jacques Jollain. Petites épidermures et trous de ver sur le cuir (reliure restaurée), quelques rousseurs, trous de ver dans la marge supérieure des 100 premières pages, sans atteinte au texte, sinon bel exemplaire.
Louis Maimbourg, né le 10 janvier 1610 à Nancy et mort le 13 août 1686 à Paris, est un homme dÉglise et historien lorrain. Il fut jésuite de 1626 à 1682.Maimbourg entra en 1626 chez les jésuites. Après un temps comme enseignant à Dijon (1630-1634) il fit des études de théologie qu'il commença à Paris (1634-1636) et poursuivit à l'université grégorienne de Rome (1636-1638). Il fut ordonné prêtre en 1637. Il enseigna pendant dix ans les humanités au Collège des jésuites de Rouen, puis devint prédicateur. Il soutint de violentes polémiques avec les jansénistes et contesta notamment leur traduction de la Bible. Sa défense publique et vigoureuse de Louis XIV, dans le conflit qui l'opposait au pape Innocent XI lui valurent dêtre expulsé de son ordre par le pape en 1681, mais Louis XIV lui octroya une pension et le droit de résider à labbaye Saint-Victor de Paris. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1680. 1 vol. in-4°, basane fauve jaspée, dos à nerfs orné de caissons dorés, tranches mouchetées de rouge. Reliure de l'époque, dos fané, coiffe sup. absente, qq. épidermures sur les plats. Frontispice h.-t. de P. Le Pautre gravé à l'eau-forte par Jacques Jollain, en-tête aux armes de France par les mêmes, 7 lettres ornées, 6 vignettes d'en-tête et 5 culs-de-lampe gravés en taille-douce par les mêmes, titre orné d'une vignette gravée en taille-douce, (10) ff., 569 pp., (9) ff. Quelques rousseurs.
Edition originale. Le père Maimbourg, de la compagnie de Jésus, écrivit de nombreux ouvrages d'histoire dont plusieurs concernant les différentes hérésies et schismes de l'Eglise. Défenseur de l'église gallicane, il oeuvra également pour faire revenir les protestants dans le giron de l'église catholique. Son Histoire du luthéranisme fut mise à l'Index par décret du 12 décembre 1680. Sommervogel V, 352.
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1680 Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1680, in 4° relié plein veau de l'époque, dos à nerfs orné, 10 feuillets non chiffrés, 569 pages et 8 feuillets non chiffrés (table) ; quelques rousseurs et petites mouillures marginales ; petits trous de vers marginaux ; une ancienne note manuscrite marginale en pied de la page 286 ; coiffes usées et défauts d'usage.
Edition Originale illustrée d'un frontispice gravé, d'une vignette de titre, de 7 lettrines, de 7 bandeaux gravés et 5 culs de lampe gravés. ...................... Photos sur demande ..........................
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Paris, Chez Sebastien Marbre-Cramoisy 1686 [2bl] + [24] + 495 + [2] + [3bl] pp.avec frontispice gravé (pleine-page), 27cm., belle reliure plein-cuir d'époque à 5 nerfs avec décorations dorées au dos, peu de rousseurs, bel exemplaire, [Tome 9 de "Les histoires du sieur Maimbourg, cy-devant Jesuite]
Suivant la copie imprimée à Paris, 1681. 2 tomes de 304 pp. et 268 pp., (14) ff., en un volume petit in-12, basane ancienne usagée.
Avec un faux-titre gravé. Le jésuite Maimbourg dût quitter la Compagnie en 1682 pour avoir pris la défense des libertés de l'Église anglicane. Ses ouvrages demeurent un bon témoignage de la qualité de l'historiographie du Grand siècle. Ce titre fut mis à l'Index le 12 décembre 1680. Reliure frottée ; il manque la coiffe supérieurs et un peu de peau au haut du dos.