‎Zola, Émile.‎
‎La terre.‎

‎Paris bibliothèque-Charpentier 1897, petit in-8, 519 pages. Cent vingtième mille comprenant une suite de 18 lithographies originales en sanguine de H.-G. Ibels.Papier d'édition. Maroquin rouge janséniste époque, large roulette dorée encadrant les contre-plats,tête dorée, plats de la couverture conservés. Frottements sur les nerfs, usure des coins inférieurs, déchirure avec décollement d'une partie de la coiffe supérieure. ‎

Reference : DZN-1623


‎Tome 15 des Rougon-Macquart. "La Terre" est un livre très dur, très démonstratif où la haine, la violence et l'appât du gain domine tout. Cette vision du monde paysan sous le Second Empire est proprement cauchemardesque.‎

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‎PARMENTIER, Antoine Augustin.‎

Reference : LCS-17691

‎Traité sur la culture et les usages des pommes de terre, de la patate et du topinambour. Publié & imprimé par ordre du Roi. Édition originale de l’important ouvrage de Parmentier qui permit à la France d’utiliser la pomme de terre pour lutter contre la disette à la veille de la Révolution.‎

‎Bel et précieux exemplaire provenant de la bibliothèque du comte Frédéric de Pourtales, avec ex-libris armorié. Paris, Barrois l’ainé, 1789. Avec approbation de la Société Royale d’Agriculture. In-8 de viii ff. prél., 389 pp., (2) ff. pour l’extrait des registres et l’errata insérés entre les pp. 386 et 388. Extrait du Journal de Paris du 7 janvier 1789 relatifs à Parmentier inséré entre les pp. 204 et 205, pte. déchirure sans atteinte au texte p. 273. Demi-veau brun, ornementation rocaille dorée sur le dos lisse, tranches jaspées vertes. Reliure vers 1830. 195 x 125 mm.‎


‎Édition originale recherchée du célèbre ouvrage de Parmentier consacré à la culture et à la consommation de la pomme de terre, jusque là abandonnée aux animaux. Vicaire, Bibliographie gastronomique, 657 ; Manquait à Oberlé, Les Fastes de Bacchus et Comus. Élevé pauvrement ainsi que ses deux frères par une mère veuve de bonne heure, Parmentier dut interrompre ses études à dix-huit ans pour entrer en apprentissage chez un apothicaire de Mont Didier puis en 1756 chez un apothicaire de Paris. Il obtint à 20 ans une place d’aide-pharmacien à l’armée de Hanovre en opération dans la guerre de Sept Ans. Fait prisonnier par les troupes de Frédéric ii, c’est en captivité qu’il mangea pour la première fois des pommes de terre, nourriture de base des Prussiens, comme d’ailleurs de la moitié des peuples de l’Europe. Par expérience personnelle donc, il s’assura que cet aliment était bon et sain, qu’il n’était ni fade ni insipide, qu’il ne donnait ni la lèpre ni les fièvres, préjugés que partageait la majorité des Français, à l’exception des paysans des provinces voisines de la Suisse, de l’Allemagne ou des Flandres qui en usaient depuis le xviiè siècle. Mais dans les autres provinces et à Paris, le peuple n’en voulait pas, les estimant tout juste bonnes à en tirer de la poudre à poudrer les perruques. Rentré en France à la signature de la paix en 1763, Parmentier obtint en 1766 le poste d’apothicaire-adjoint aux Invalides ; six ans après, il était nommé pharmacien en chef de cet établissement. La disette et sa suivante la famine frappèrent une fois encore la France en 1770. Ces fléaux incitèrent l’Académie de Besançon l’année suivante à mettre au concours la question : « Indiquer les végétaux qui pourraient suppléer en temps de disette à ceux que l’on emploie communément à la nourriture des hommes et quelle en devrait être la préparation ? ». Des sept mémoires reçus par l’Académie, ce fut celui de Parmentier qui remporta les suffrages. Désormais, le « pharmacien humanitaire », comme on l’a surnommé, sera au premier rang des avocats de la pomme de terre. Celle-ci a certes de nombreux défenseurs, mais il est le mieux placé auprès des conseillers du roi et de Louis XVI lui-même pour faire progresser sa culture et sa consommation. Parmentier est avant tout un homme de terrain. C’est un pragmatique qui, avant que Claude Bernard ne les définisse, applique les principes de la recherche scientifique, ne basant ses opinions que sur l’expérience. C’est aussi un précurseur de la publicité. Ainsi engage-t-il le roi et la reine à mettre à leur boutonnière des fleurs de pommes de terre pour prouver l’intérêt que Leurs Majestés portent à cet aliment. Il obtient du souverain un terrain stérile, la plaine de Grenelle dite des Sablons, pour faire la démonstration des facilités qu’offre sa culture. Mieux même, il laisse volontairement voler par le peuple les fruits de la récolte. Il organise autour de Franklin, de Lavoisier et d’autres savants un repas tout en pommes de terre. Tous les apprêts, jusqu’aux liqueurs, consistaient dans la pomme de terre déguisée sous vingt formes différentes, et où il avait réuni de nombreux convives : leur appétit ne fut point en défaut, et les louanges qu’ils donnèrent à l’amphitryon tournèrent à l’avantage de la merveilleuse racine. Grâce aux efforts et à la persévérance de Parmentier, la pomme de terre prit enfin le rang qui lui appartenait parmi nos richesses agricoles. En français dans le texte. Dix siècles de lumières par le livre, pp. 182-183. « Parmentier's earliest investigation, dating from about 1771 [Examen chimique des pommes de terre, 1773], concerned the chemical and nutritive constituents of the potato. This research was soon broadened to include a large number of indigenous plants which he recommended as food in times of scarcity and famine, ascribing their nutritive value to their starch contents. Of all these plants it was the potato that most interested Parmentier, and it is unfortunate that his long and successful campaign to popularize the cultivation and use of the potato in France as a cheap and abundant source of food has tended to obscure his other accomplishments in food chemistry and nutrition” (DSB). “In 1789 the Bastille fell. At the same time, people became aware of the usefulness of the potato. Parmentier's treatise on growing and cooking potatoes was in all good Republican bookshops. It is likely that those providential tubers might have had to wait even longer to get into the recipe books but for war and famine, themselves a recipe for disaster. Parmentier, an army pharmacist, had long been doing his best to explain to the nation that there was nothing like the potato for lining the stomach. Since returning from captivity in 1763, after the Seven Year's War, he had devoted his energies to promoting it. Antoine-Auguste had eaten the strange tuber in his Westphalian prisoner-of war-camp. The Germans of Westphalia called it Kartoffel, and regarded it as good only for pigs and therefore, a fortiori, for French prisoners” (Toussaint-Samat, A History of Food, p. 717). Bel et précieux exemplaire provenant de la bibliothèque du comte Frédéric de Pourtales, avec ex-libris armorié. A été relié dans l’exemplaire un extrait du Journal de Paris du 7 janvier 1789 publiant une lettre de Parmentier s’inquiétant du froid de l’hiver qui aurait nui aux récoltes de pommes de terre et donnant une recette de pain à base de farine et de pomme de terre.‎

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EUR3,900.00 (€3,900.00 )

‎CROZET, Julien et ROCHON, Abbé Alexis-Marie de.‎

Reference : LCS-186382

‎Nouveau voyage à la Mer du Sud, Commencé sous les ordres de M. Marion, Chevalier de l’Ordre royal & militaire de S. Louis, Capitaine de brûlot ; & achevé, après la mort de cet Officier, sous ceux de M. le Chevalier Duclesmeur, Garde de la Marine. Cette Relation a été rédigée d’après les Plans & Journaux de M. Crozet. On a joint à ce voyage Un Extrait de celui de M. De Surville dans les mêmes Parages. L’expédition rivale de Kerguelen à la découverte de la Terre australe.‎

‎La France attache son nom à l’exploration des Mers Australes et publie la première carte de la Nouvelle-Zélande. Paris, Barrois l’aîné, 1783. In-8 deviii pp., 290 pp., 5 planches et 2 cartes hors-texte dont 1 dépliante, (1) f. Plein-veau marbré, filet à froid encadrant les plats, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre de maroquin rouge, filet or sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 189 x 120 mm.‎


‎Édition originale de la plus grande rareté de cet ouvrage capital pour l’histoire de la Nouvelle-Zélande et de la Tasmanie. Il s’agit du récit de l’une des toutes premières expéditions françaises en Australie et en Nouvelle-Zélande. Sabin, XVII, 439; Davidson, A Book Collector's Notes, pp. 98-99 ; Dunmore, t. I, p. 182 ; Du Rietz, Bibliotheca Polynesiana by Kroepelien, 1104 ; Hill, 401; Hocken, pp. 21-22; Howgego, I, C222, p. 285; Le Nail, Explorateurs et Grands Voyageurs Bretons, p. 32; New Zealand National Bibliography, t. I, 1502. “The first printed French maps of New Zealand were Marion Dufresne’s maps of 1772 in this account of Crozet’s voyage.” (Tooley, The Mapping of Australia, p. XII et p. 308, 158). “Crozet’s narrative, apart from the drama of its story, has much careful observation on Maori life and custom and, with the reports of Cook and his officers, was virtually the only source material available for 40 years… ” (New Zealand National Bibliography). “It is an exceedingly rare item and is seldom available.” (Davidson, A Book Collector’s Notes, pp. 98-99). Excellent marin, bien en cour, féru des nouveautés scientifiques, mais aussi commerçant très actif, sa curiosité est éveillée par l’accostage à Port-Louis du « Brisson », lequel ramène en Polynésie le Tahitien Ahu-Toru qui avait accompagné Bougainville en France et auquel le célèbre circumnavigateur avait promis le retour au pays. L’intendant Pierre Poivre a des instructions très précises et le devoir d’organiser la suite du voyage. Marion-Dufresne propose de l’organiser - en grande partie à ses frais - en combinant le retour de Ahu-Toru, l’exploration du sud des Océans Indien et Pacifique au-delà des 45° de latitude sud afin de repérer un éventuel continent inconnu, la reconnaissance du littoral de la Nouvelle-Zélande aux fins «de profits de pêche», et, enfin, la poursuite de la recherche vers le détroit de Torrès et Timor d’un endroit «propice à l’établissement d’un comptoir commercial». Poivre est d’accord, informe le ministre et met à la disposition de l’entrepreneur-marin une flûte de 450 tonneaux le « Mascarin » ; Marion-Dufresne affrête de son côté la frégate « Marquis de Castries » qu’il confie à Julien Crozet avec lequel il a déjà navigué. Les deux navires appareillent de Port-Louis le 18 octobre 1771, trois mois avant l’expédition commandée à Kerguelen dans le but de trouver un éventuel «continent austral». Ahu-Toru décède de la variole (sans doute contractée à Port-Louis) le 6 novembre au large de Madagascar; il n’est plus nécessaire de remonter jusqu’à Tahiti, aussi Marion-Dufresne informe le ministre qu’il fait route au Sud-Est, sous les 40°: il découvre des îles: Crozet, celle qui - maintenant sud-africaine - s’appelle «prince Édouard» après qu’il l’eut baptisée Terre de la Caverne. Une avarie assez sérieuse oblige, en janvier 1772, à trouver un abri, puis un épais brouillard gène la lente reconnaissance de poussières d’îles, sans que l’on parvienne à détecter un véritable archipel. Fin janvier, l’expédition est géographiquement assez proche de celle de Kerguelen: peut-être Marion-Dufresne a-t-il découvert les Kerguelen avant Kerguelen ? En février, à l’initiative de Crozet, on oblique à l’Est et le 3 mars on est en vue de la terre de van Diemen (Tasmanie), 130 ans après ce dernier. L’escale est pittoresque, amicale avec les insulaires; on fait de l’eau et des fruits frais. Plus loin, les autochtones accueillent avec des lances et des sagaies, ce qui amène à en tuer quelques-uns. Marion-Dufresne traverse la mer de Tasmanie et longe les côtes de l’Ile nord de Nouvelle-Zélande, leur donne des noms français sans savoir que Cook a déjà procédé à cet inventaire et ces baptêmes en 1769. Il aborde la Baie des Îles, noue des relations amicales avec les Maoris locaux, remarque leur parenté linguistique avec les Tahitiens, fait beaucoup d’observations, établit trois camps, préludes dans son esprit à un « comptoir » plus sérieux. Mais les choses se gâtent ; on fait la fête le 8 juin, mais un petit groupe de matelots en reconnaissance ne rentre pas. Marion-Dufrene descend à terre avec un groupe d’hommes et ne revient pas. Le 12 juin, il est certain que l’intrépide commandant a été massacré ; la troupe est envoyée à terre, punit, exécute quelques Maoris, incendie un village après avoir trouvé les restes d’un repas cannibale. Il est impossible de rester dans ces conditions, décrites avec précision dans le journal de bord, et l’expédition appareille le 12 juillet, sous le commandement de Crozet et de son second Ambroise Le Jar de Clesmeur. Tous deux ignorent quels étaient les réelles intentions du disparu ; les officiers réunis en conseil décident de continuer à remonter la côte et de rejoindre la route du nord « sans chercher des terres éloignées », ils doublent ainsi l’Île Rotterdam des Tonga, relâchent aux Mariannes. La navigation est lente, difficile, les cas de scorbut se multiplient. Le 23 août, les deux unités franchissent l’équateur, obliquent vers l’ouest, relâchent à Guam ou le gouverneur espagnol fournit eau fraîche, vivres et soins ; il donne aussi un pilote pour conduire les deux navires jusqu’à Manille « où on tire quelques profits des cargaisons embarquées », les deux navires et les hommes remis en état appareillent à la fin de l’année et rejoignent Port-Louis sans encombre en avril 1773. Le ministre, et les autorités trouvent les résultats de l’expédition bien décevants: pas de continent austral, seulement d’arides poussières d’îles, au climat peu attrayant et à la végétation sans intérêt. Sur le plan commercial c’est un coûteux échec : la cargaison s’est mal vendue, il reste 400 000 livres de dettes, notamment les salaires des membres des équipages et les frais de réparations. L’affaire traînera jusqu’en 1788. La mort tragique de Marion-Dufresne, qui voulut faire cohabiter exploration et spéculation commerciale, ajoute à la désillusion et montre l’impossibilité d’une installation durable dans des terres aussi hostiles et éloignées. Sans doute cette aventure est-elle la dernière des «expéditions de découverte» telles qu’elles furent menées par la plupart des Marines occidentales des XVIIe et XVIIIe siècles. (Canal Académie, «Des marins et des navigateurs», Françoise Thibault, janvier 2013). «This was the only form in which the voyage was published; it did not appear in English until H. Ling Roth's translation of 1891». «Crozet’s narrative, apart from the drama of its story, has much careful observation on Maori life and custom and, with the reports of Cook and his officers, was virtually the only source material available for 40 years» (New Zealand National Bibliography). L’illustration se compose de 4 beaux portraits de Maoris, d’une représentation d’un cèdre, d’une carte dépliante révélant les découvertes de Surville et de plus petites cartes montrant les découvertes de Marion-Dufresne en Nouvelle-Zélande et en Tasmanie. Superbe exemplaire d’une grande fraicheur, conservé dans sa reliure de l’époque, de cette édition originale de la plus grande rareté. ‎

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‎MAMEROT, Sébastien‎

Reference : LCS-593

‎Les passages doultremer faitz par les francoys. Nouvellement imprimé.[A la fin : Cy finist les passages doultremer faictz par les francoys avecques plusieurs addicions recueillies de plussieurs operations dudict voyage et faictz darmes faictz par les dictz francoys et aultres seigneurs ayans eu la devotion de deffendre ladicte terre Saincte. Paris, le vingtseptiesme iour de Novembre Lan mil cinq cens et dixhuyt. Par Michel le Noir libraire…]. Turquie, Syrie, Palestine.‎

‎« Sensuit la compendieuse description de la terre de promission ». Edition originale imprimée à Paris en 1518. (Paris, Michel Le Noir, 1518).Petit in-folio gothique à 2 colonnes de (6) ff., 227, (1) f. avec la marque de Michel Le Noir au verso. Infime restauration dans la marge supérieure du titre sans manque et dans un feuillet de table. Relié en veau havane anglais du XVIIIe siècle, filet doré encadrant les plats, armoiries couronnées frappées or au centre, dos à nerfs orné à froid, pièce de titre de maroquin rouge, filet doré sur les coupes, tranches jaspées.257 x 186 mm.‎


‎Edition originale fort rare de ce livre important sur la « Turquie, Syrie et Palestine ». Catalogue des livres rares du Baron Ruble, 377 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 587 ; Brunet, IV, 415 ; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, 243 ; Mortimer, Harvard French, 363 ; Roehricht, 371. « Il s’agit d’une chronique romanesque très rare dont l’auteur est Sébastien Mamerot qui se nomme dans la préface ». (Catalogue Ruble). « Chronique des expéditions en Terre Sainte depuis Charlemagne jusqu’à la prise de Constantinople par Mahomet II : elle offre une histoire assez exacte des croisades » (Rahir). La présente édition est souvent décrite par erreur comme étant la seconde des « Passages de oultre mer » publiés vers 1512 par François Regnault. Il s’agit d’un livre différent dont nous avons ici l’édition originale, très recherché pour la partie intitulée « s’ensuit la Compendieuse Description de la terre promission », qui occupe les ff. 69 à 126 et dont les chapitres se lisent ainsi : « Les dix tribus d’Israël, les monts d’Israël, les rites d’Israël, la naissance de Mahomet, des sarazins, des grecs, des juifs, la voie de Jérusalem au Sinaie», etc. Mamerot alla visiter les lieux saints à Jérusalem et il était de retour en 1488, époque où il rédigea sa Description des pays qu’il avait parcourus. Il décrit ainsi entre autres lieux Venise, Chypre et Jérusalem, en expliquant les coutumes des habitants dans ces régions, leurs alphabets, … L’illustration superbe se compose d’un titre gravé sur bois à pleine page et divisé en deux compartiments : la partie supérieure montre Saint Louis recevant la bénédiction du pape avant la croisade, et la partie inférieure présente l’armée des Croisés faisant face aux Turcs. Le texte est en outre orné de 6 vignettes de scènes de bataille et de 6 autres gravures reproduisant les alphabets de Breydenbach. Il est également enrichi de nombreuses initiales gravées sur bois, certaines historiées, et de la marque de Michel Le Noir au verso du dernier feuillet. Précieux exemplaire de ce volume fort rare relié au XVIIIe siècle pour le deuxième comte Spencer avec ses armoiries couronnées frappées au centre des plats. Seuls 5 exemplaires sont répertoriés dans l’ensemble des bibliothèques du monde : deux en France (B.n.F. et Bibliothèque de Lyon), un à la NYPL, un à la Koninklijke Bibliotheek et un à la British Library. Volume fort rare dont il n’est passé qu’un autre exemplaire complet sur le marché public depuis plus de trente ans. L’exemplaire Harvard décrit par Mortimer possédait le titre gravé en facsimilé et le feuillet portant la marque de l’imprimeur était remonté. Provenance : George John Spencer, Deuxième comte Spencer (1758-1834) (l’exemplaire est relié à ses armoiries), George Horace (1882-1960) et Alison Johnstone, Trewithan (avec leur ex libris daté de 1933).‎

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EUR27,000.00 (€27,000.00 )

‎ARLAND (Marcel) - [GALANIS (Démétrius)].‎

Reference : 9804

‎Terre natale. ‎

‎ P., Gallimard - NRF, 1945 ; in-4, broché, sious chemise et étui d'éditeur. 230pp.-2ff. Léger frottement sur l'étui, bon exemplaire très frais, en partie non coupé.‎


‎Edition tirée à 400 exemplaires. Un des 370 sur vélin BFK de Rives, illustrée de 14 eaux-fortes par Galanis (y compris celles de la couverture et du titre). terre natale est l'évocation pudique des souvenirs de jeunesse dans son village natal de Haute-Marne, Varennes-sur-Amance. C'est en homage à ce livre que cette commune fusionnant avec deux autres en 1972, prit le nom de "Terre-Natale". ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

EUR180.00 (€180.00 )

‎STENGER (Gilbert). ‎

Reference : 13804

‎Le retour à la terre. ‎

‎ P., Perrin, 1919 ; in-12, broché. 320 pp.-1 f. Papier jauni. Très bon état. ‎


‎Edition originale posthume de ce roman dont l'action se déroule principalement en Bourbonnais, au domaine de Beaudéduit à Ebreuil. Originaire de Gannat (1836-1912) Gilbert Stenger s'est surtout illustré comme journaliste et historien de l'Empire et du Consulat et du début du XIXe siècle. Mais il avait eu auparavant une carrière de romancier à Paris et il publia une dizaine de romans au moins dont certain connurent plusieurs éditions. Il s'était installé à Laon après la guerre de 1870-71 et était devenu rédacteur en chef du Journal de l'Aisne. Son oeuvre tant historique que littéraire est bien oubliée, et même sa terre natale n'a pas gardé le souvenir de cet homme à part. (Virlogeux, Si Gannat..., pp.86-88). ‎

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