‎SERRES Olivier de.‎
‎Le Théâtre d’agriculture et Mesnage des champs.‎

‎Paris, Abraham Saugrain, 1617. In-4 (240 x 170 mm), 12 ff. n. ch., 907 pp., 12 ff. n. ch., 1 f. bl. Maroquin rouge, décor à la Du Seuil sur les plats, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, auteur, titre, lieu et date dorés, double filet sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées, exemplaire lavé, quelques rousseurs, déchirures restaurées sur la planche dépliante (Darlaud frères).‎

Reference : 966


‎«Il s’agit du premier grand traité français d’agronomie […]. La prose de Serres, dans le sillage de Montaigne et de saint François de Sales, est claire et belle. Plus de vingt éditions successives en attestent le succès » (En français dans le texte). Cette septième édition est en réalité la remise en vente de la sixième, de 1615, à la date de 1617. Elle est ornée du même titre-frontispice en forme de portique sommé du portrait d’Henri IV que celle de 1603 parue chez le même éditeur. L’illustration comprend, outre le beau titre-frontispice gravé sur cuivre par Mallery, 15 gravures dans le texte représentant des parterres de jardins et une planche dépliante représentant un jardin médicinal étagé, ainsi que plusieurs bandeaux et lettrines gravés sur bois. Un livre de chevet d'Henri IV. «Dans son activité de propriétaire rural, Olivier de Serres ne perdait pas de vue l’intérêt national, il désirait prêcher d’exemple et convaincre les gentilshommes de s’occuper eux-mêmes de leurs terres ; il lut les anciens traités d’agronomie, les trouva insuffisants et vieillis ; aussi, pendant trente ans, consacra-t-il ses loisirs à la composition d’un traité qui put rendre service de son temps. L’ouvrage est dédié à Henri IV, qui comprit aussitôt à quel point ce livre pouvait être un appui pour l’œuvre de pacification des esprits et de redressement économique qu’il entreprenait, aussi le roi ne lui ménagea-t-il pas ses éloges. On raconte qu’il s’en faisait lire chaque jour quelques pages après dîner. L’utilité de cet ouvrage, la protection royale, son caractère d’actualité lui valurent un immense et durable succès dont témoignent les nombreuses éditions qui en furent faites dans la première moitié du XVIIe siècle.» (Dictionnaire des oeuvres). De la bibliothèque d'Estavayé, famille de la noblesse suisse. Cet exemplaire porte en haut de la page du titre-fontispice l'ex-libris manuscrit ancien: «Prope est Dominus omnibus invocantibus Eum in Veritate» (Psaume 144, 18) signé "Stavayé 1629", avec un petit blason armorié ajouté, surmonté des lettres "I D S" pour Jacques de Stavayé. Chevalier, seigneur de Molondin, Jacques d’Estavayé (mort en 1664) commanda un régiment de 20 compagnies de Gardes-Suisses servant le Roi Louis XIII. Il fut maréchal de camp (1645) et gouverneur de Neuchâtel et Valengin pour le duc de Longueville. On trouve en pied de la page la signature de son arrière petit-fils Joseph-Laurent d'Estavayé (mort à Besançon en 1757). Chevalier baron de Molandin, il fut membre du Grand-Conseil de la ville de Soleure en Suisse. Ce bibliophile avait l'habitude d'apposer sa signature sur les volumes non reliés pour lui. Timbre à la devise grecque «[remède de l’âme]» au verso du premier feuillet de garde. Cette inscription se trouvait au fronton de la bibliothèque sacrée du temple funéraire de Ramsès II, selon Hécatée d’Abdère, historien grec contemporain d’Alexandre et du premier Ptolémée, repris par Diodore de Sicile dans sa Bibliothèque historique. Elle est reprise sur l’entrée de plusieurs bibliothèques, dont l’abbaye de Saint-Gall. Cet ex-libris en grec est attribué à Arsène Houssaye dans le catalogue Berès, Des Valois à Henri IV; à un comte de Rouville d’après une note dans un exemplaire de la vente de Gérard Bauër (22 mai 1962, n°23). Très bel exemplaire en maroquin rouge signé du XIXe siècle. Thiébaud, Bibliographie des ouvrages français sur la chasse, col. 842. En français dans le texte, n°79, notice de Pierre Bérès. Laffont-Bompiani, Dictionnaire des œuvres, VI, pp. 398-399. Guigard, Nouvel Armorial du bibliophile, II, p. 207. ‎

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‎SERRES, Olivier de‎

Reference : LCS-18477

‎Le Théâtre d’agriculture et Mesnage des champs. D’Olivier de Serres Seigneur du Pradel. L’édition originale de « l’extrêmement remarquable Théâtre d’agriculture d’Olivier de Serres » (Pierre Larousse).‎

‎Précieux exemplaire relié en vélin ivoire vers 1660. Paris, Iamet Metayer 1600. Imprimeur ordinaire du Roi Henri IV. In-folio de (8) ff. dont 1 frontispice gravé, 1004 pp. et (10) ff. Plein vélin ivoire, dos à nerfs orné de fers proches de l’Atelier Pierre Rocolet-Antoine Padeloup, vers 1638-1662 selon Raphaël Esmérian. Exemplaire relié vers 1660.‎


‎Edition originale rare de «l’extrêmement remarquable Théâtre d’agriculture d’Olivier de Serres». (Pierre Larousse), le premier traité moderne d’agriculture mettant à l’honneur la langue française. Tchemerzine, V, p. 817; Pritzel 8630; Mortimer French Books, 494; Thiebaud 840; Schwerdt II-156/157; Kress 236; En français dans le texte 79. «La prose de Serres, dans le sillage de Montaigne et de Saint François de Sales, est claire et belle. Le titre du Théâtre d’Agriculture, composé de deux groupes de mots usuels unis de façon heureuse et inattendue, dénote une haute maîtrise de la langue. Plus de vingt éditions successives en attestent le succès.» (En Français dans le texte, B.n.F.). Gentilhomme protestant d'Ardèche, Olivier de Serres, dans sa jeunesse, milite dans les rangs des réformés et on le trouve encore, en 1573, au siège de Villeneuve-de-Berg, qui fut suivi d'affreux massacres. Il reprend ensuite, pour un quart de siècle environ, la culture de son domaine du Pradel, pratiquant méthodiquement l'assolement. Son intérêt s'étend à l'irrigation, à l'élevage, aux forêts, à la vigne. Le jardin médicinal ou bouquetier le requiert particulièrement. Il connaît le maïs et la betterave et, près de deux siècles avant Parmentier, la pomme de terre qu'il compare à la truffe et nomme cartoufle. Il s'intéresse à l'utilisation et à la conservation des produits de la terre et découvre d'ingénieuses recettes. Il étudie les ruches et les vers à soie et acquiert une grande maîtrise en matière de sériciculture. En 1599, il publie un petit volume de cent pages, aussitôt traduit en Angleterre et en Allemagne, sur la Cueillette de la soye par la nourriture des vers qui la font. Henri IV lui écrit et lui demande son aide pour l'une des grandes entreprises économiques du règne consistant à planter d'immenses quantités de mûriers. À soixante ans, l'agronome devient le conseiller royal. Il réunit dans son Théâtre d'Agriculture les fruits de son expérience et y prodigue un vaste enseignement inconnu jusqu'alors. Il s'agit là du premier grand traité français d'agronomie. Le livre est orné d'un titre frontispice gravé par Mallery et de figures sur bois dans le texte ; en tête de chacun des huit chapitres, un bandeau, également gravé sur bois, montre des scènes de la vie champêtre. ». (En Français dans le texte. B.n.F.) Son «Théâtre d'agriculture et Ménage des champs», où il consigne avec une simplicité savoureuse les résultats de 40 ans de recherches et de pratique, lui apporta une gloire qui ne s’éclipsera qu’à la fin du XVIIe siècle, devant la vogue, alors, de «La Maison rustique» de Ch. Estienne et Liébault. «Il est divisé en 8 « lieux » chacun illustré d'un bandeau gravé sur bois en rapport avec le titre : (1) connaissance et choix des terres, (2) labourage des terres à blé (pain et légumes), (3) culture de la vigne, (4) bétail à quatre pattes et pâturages, (5) poulailler, colombier, garenne, étang, rucher et ver à soie, (6) potager, verger, herbes condimentaires (dont safran), médicinales et tinctoriales (guède, garance), (7) eaux et bois dont coupes et entretiens, (8) usages des aliments dont recettes de divers pains, boissons (hypocras, malvoisie, hydromel, confitures, conserves de fruits ou viandes, sirops, choucroute, truffes, etc.), façon d'accommoder les maisons et les habits à la campagne, médecine des hommes et des bêtes et « de l'honneste comportement [à tenir] en la solitude de la campagne.» Mais pas un instant Olivier de Serres ne cessa de veiller sur sa propriété du Pradel, tout en employant ses dernières années à propager dans la région la culture de la soie. Il vint à un moment décisif de l'économie française, alors que la vie rurale reprenait son essor, que les pillages et les dévastations, suites de la guerre, permettaient un renouvellement des instruments et des méthodes de culture restés inchangés depuis le moyen âge. L’action d’Olivier de Serres, d’abord isolée, devint un symbole du relèvement économique qu’Henri IV s’efforça de susciter. « Il n'est pas besoin d'être un technicien de l'agronomie ni un historien pour trouver plaisir à lire Olivier de Serres : son livre, comme son action, marque bien le moment où la France retourne au calme, où elle retrouve un bon sens alerte, malicieux, la joie profonde d'être naturelle.» Dans son activité de propriétaire rural, Olivier de Serres ne perdait pas de vue l'intérêt national. Il désirait prêcher d'exemple et convaincre les gentilshommes de s'occuper eux-mêmes de leurs terres ; il lut les anciens traités d'agronomie, les trouva insuffisants et vieillis ; aussi, pendant 30 ans, consacra‑t-il ses loisirs à la composition d'un traité qui put rendre service de son temps. L’ouvrage est dédié à Henri IV, qui comprit aussitôt à quel point ce livre pouvait être un appui pour l’œuvre de pacification des esprits et de redressement économique qu’il entreprenait, aussi le roi ne lui ménagea-t-il pas ses éloges. L'utilité de cet ouvrage, la protection royale, son caractère d'actualité lui valurent un immense et durable succès, dont témoignent les nombreuses éditions qui en furent faites dans la première moitié du XVIIe siècle. Souvent l'expression est ingénieuse et raffinée ; il appelle le jardinier « l'orfèvre de la terre, parce qu'il surpasse d'autant plus le simple laboureur que l'orfèvre le commun forgeron ». Il y a parfois dans ce langage, qui n'a rien d'affecté, quelque chose de Montaigne et quelque chose de Saint François de Sales. Pendant plusieurs mois, Henri IV s’en faisait lire des passages, après chaque dîner, une demi-heure durant, et il y eut avant 1675, une vingtaine d'éditions. On l'a réimprimé en 1804. L’ouvrage est illustré d’un titre frontispice gravé par Mallery, de 16 figures sur bois de parterres dans le texte et de 8 bandeaux gravés sur bois en tête de chaque chapitre représentant des scènes de la vie champêtre. Les auteurs contemporains gardent le silence sur Olivier de Serres, excepté le président de Thou. «Deux frères, du nom de Serres dit cet historien, ont rendu ce nom très illustre dans le XVIe siècle: le premier était Jean de Serres, qui s'est fait une grande réputation dans les belles-lettres. L'autre était Olivier, qui a fait un écrit sur la cueillette des vers à soie, pour seconder le désir que le roi Henri IV « avait de propager en France les vers a soie et les mûriers.» Olivier de Serres s’exprime ainsi dans la préface de son Théâtre: « Mon inclination et l'estat de mes affaires m'ont retenu aux champs en ma maison, et faict passer une bonne partie de mes meilleurs ans durant les guerres civiles de ce royaume, cultivant ma terre par mes serviteurs, comme le temps l'a peu supporter. En quoi Dieu m'a tellement béni par sa sainte grâce, que m'ayant conservé parmi tant de calamités, dont j'ai senti ma bonne part, je me suis tellement comporté parmi les diverses humeurs de ma patrie, que ma maison ayant été plus logis de paix que de guerre, quand les occasions s'en sont présentées, j'ai rapporté le témoignage de mes voisins, qu'en me conservant avec eux, je me suis principalement adonné chez moi à faire mon mesnage. Parmentier, si zélé pour la propagation des produits de l'agriculture, profita de la publication d'un Mémoire sur les avantages que le Languedoc pouvait retirer de ses grains (1786) pour retracer le mérite d'Olivier, en faisant observer que plusieurs modernes l'avaient mis à contribution. Broussonnet saisissait toutes les occasions de rappeler au souvenir de la postérité le nom de De Serres. De plus, il fit le fonds d'un prix à l'académie de Montpellier pour le meilleur éloge de cet auteur ; et ce prix fut décerné en 1790, à un discours dans lequel Dorthès fit un bon extrait du Théâtre d’Agriculture. Faujas de St-Fond, toujours zélé pour les entreprises honorables, avait rassemblé des matériaux pour rendre à la mémoire d'Olivier le même service qu'il avait rendu à Bernard Palissy, en faisant une nouvelle édition de ses œuvres. Enfin les étrangers eux-mêmes concoururent à cette sorte de réparation, entre autres Arthur Young, qui comptait au nombre des circonstances les plus heureuses de son voyage agronomique en France d'avoir pu respirer l'air du Pradel, antique manoir d'Olivier. « Je contemplai, dit-il, la résidence du père de l'agriculture française (qui était sans doute un des premiers écrivains sur ce sujet qui eût encore paru dans le monde) avec cette espèce de vénération qui ne peut être sentie que par ceux qui se sont fortement adonnés à quelque recherche favorite, et qui se trouvent satisfaits de la manière la plus délicieuse. » Le voyageur anglais ne s'en est pas tenu à ces simples expressions : dès qu'il connut le projet d'élever, par souscription, un monument à la mémoire d'Olivier, sur la place de Villeneuve de Berg, il s'empressa de s'inscrire sur la liste. Ce n'est qu'en 1804 que ce monument a été exécuté, par les soins de Caffarelli, alors préfet de l'Ardèche. La société d'agriculture a fait aussi frapper une médaille à l'effigié de De Serres. Edition originale rare en reliure ancienne. Le 8 novembre 2006 la Librairie Sourget cataloguait et vendait 50000 € un exemplaire en reliure restaurée du XVIIIe siècle (Cat XXXIII n° 51). Le présent exemplaire nettoyé anciennement avec délicatesse, revêtu de son élégante reliure du XVIIe siècle, est en condition bibliophilique plus désirable. Le 21 mai 2003, il y a 21 ans, la même Librairie Sourget cataloguait et vendait 350000 € l’exemplaire relié en vélin de l’époque aux armes du roi Henri IV.‎

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‎SERRES, Olivier de‎

Reference : LCS-14390

‎Le Théâtre d’agriculture et Mesnage des champs [...] Ici est représenté tout ce qui est requis et nécessaire pour bien Dresser, Gouverner, Enrichir et Embellir, la maison rustique. Le premier grand traité français d'agronomie‎

‎Première édition complète du premier grand traité français d’agronomie dédiée au roi Henri IV. Exemplaire relié en vélin doré du XVIIe siècle, au frontispice enluminé. Paris, Abr. Saugrain, 1603.In-4 de (16) pp. dont le frontispice gravé, 907 pp., (1) p.bl., (26), (2) pp.bl. Vélin doré à recouvrement, plats ornés d’un double encadrement de filets et motifs géométriques sur les plats avec fleurs-de-lys et fleurons aux angles, dos à nerfs, tranches dorées, feuillets blancs réglés reliés en tête et en fin de volume. Quelques restaurations au vélin. Reliure ancienne du milieu du XVIIe siècle. 246 x 178 mm.‎


‎Édition originale définitive du premier grand traité français d’agronomie. Tchemerzine, V, 817. « C’est la première complète, elle est augmentée de nombreuses additions dans divers livres. Cette seconde édition, qui est également fort belle, est au moins aussi rare que celle de 1600. » (Thiebaud, 840). « Édition fort rare ». « Ce livre célèbre fut maintes fois réimprimé pendant le XVIIe siècle, et copieusement pillé et démarqué au coure du XVIIIe, par Liger et autres. Le chapitre vii du lieu huictième traite « De la Chasse et autres honnestes exercices du Gentilhomme ». La première édition est la plus belle de toutes et la seule de format in-folio. Elle présente, toutefois, l’inconvénient de ne pas être aussi complète que les suivantes, Olivier de Serres ayant apporté de nombreuses augmentations à son œuvre dans l'édition de 1603 » (Thiébaud). « Il s’agit là du premier grand traité français d’agronomie. La prose de Serres, dans le sillage de Montaigne et de Saint François de Sales, est claire et belle. Le titre du Théâtre d’Agriculture, composé de deux groupes de mots usuels unis de façon heureuse et inattendue, dénote une haute maîtrise de la langue. Plus de vingt éditions successives en attestent le succès. » En français dans le texte, n° 79. Olivier de Serres, seigneur du Pradel (1539-1619) est un gentilhomme paysan, attaché à sa terre. Il peut s’y installer paisiblement à partir de 1573 et multiplie dès lors ses efforts pour en faire une exploitation modèle, pratiquant la culture du maïs et du mûrier, amenant l’eau par des canaux d’irrigation, implantant la pomme de terre dans le sol du Vivarais, utilisant même des prairies artificielles. Il fut appelé à Paris par Henri IV. Pour encourager l’industrie de la soie, il publia en 1599, sur la demande du roi, un traité de La Cueillette de la soie. C’était un traité de l’éducation des vers à soie, propice à favoriser le désir que témoignait le roi de propager cette branche de prospérité, de manière à fournir non-seulement aux besoins de son peuple, mais à l’exportation. Il était déjà devenu un chapitre de son ouvrage en 1600 ; mais cette addition ne put paraître que dans la seconde édition de 1603, qui fut précédée d’un morceau détaché, sous ce titre : la Seconde richesse du meurier blanc, qui se trouve en son escorce, pour en faire des toiles de toutes sortes, non moins utile que la soie provenant de la feuille d’icelui. Un an plus tard, en 1600, son Théâtre d’agriculture et ménage des champs, où il consigne avec une simplicité savoureuse les résultats de 40 ans de recherche et de pratiques, lui apporta une gloire qui ne s’éclipsera qu’à la fin du XVIIe siècle, devant la vogue, alors, de La Maison rustique de Ch. Estienne et Liébault. Il vint à un moment décisif de l’économie française, alors que la vie rurale reprenait son essor, que les pillages et les dévastations, suites de la guerre, permettaient un renouvellement des instruments et des méthodes de culture restés inchangés depuis le moyen-âge. L’action d’Olivier de Serres, d’abord isolée, devint un symbole du relèvement économique qu’Henri IV s’efforça de susciter. « Il n’est pas besoin d’être un technicien de l’agronomie ni un historien pour trouver plaisir à lire Olivier de Serres : son livre, comme son action, marque bien le moment où la France retourne au calme, où elle retrouve un bon sens alerte, malicieux, la joie profonde d’être naturelle. » L’ouvrage est dédié à Henri IV, qui comprit aussitôt à quel point ce livre pouvait être un appui pour l’œuvre de pacification des esprits et de redressement économique qu’il entreprenait, aussi le roi ne lui ménage-t-il pas ses éloges. Souvent l’expression est ingénieuse et raffinée ; il appelle le jardinier « l’orfèvre de la terre ». Pendant plusieurs mois, Henri IV s’en faisait lire des passages, après chaque diner, une demi-heure durant, et il y eut, avant 1675, une vingtaine d’éditions. Olivier de Serres rendit un service éminent à son pays, en renfermant dans son Théâtre d’agriculture, tout ce qu’une longue pratique et une vaste érudition avaient pu lui apprendre sur le premier des arts Le Théâtre d’agriculture et mesnage des champs d’Olivier de Serres, imprimé à Paris en 1600 par Jamet Mestayer, est sans contredit la plus belle édition de celles qui ont été publiées du vivant d’Olivier ; mais c’est la plus incomplète, à cause des augmentations nombreuses qu’il a faites à la seconde édition, « revue et augmentée par l’auteur. Ici est représenté tout ce qui est nécessaire pour bien dresser, gouverner, enrichir embellir sa maison rustique. » Paris, chez Saugrain, 1603, in-4, de 907 pages de texte et 21 feuillets pour les pièces préliminaires et la table. Il est dit, à la fin, que la première impression a été achevée le dernier jour de juillet ; et dans l’in-folio, il y a le 1er juillet. Il s’y trouve donc beaucoup d’augmentations, entre autres la seconde cueillette de la soie, qui fait le quinzième chapitre du cinquième livre. » L’ouvrage est illustré d’un beau titre-frontispice gravé sur cuivre par Mallery, ici enluminé, avec portrait d’Henri IV, et de 15 figures sur bois de parterres dans le texte ; entre les pp. 554-555, planche hors texte dépliante représentant le « Corps du iardin medecinal carré. » Bel et précieux exemplaire relié en vélin doré du XVIIe siècle, avec le frontispice enluminé. Provenance : « Constant dans l’inconstance...- C. Blyenburch 1656 » (ex-libris manuscrit sur une des gardes) ; « Fuit Jan Rietmaier anno 1675 in Febriwari... » (ex-libris manuscrit face au titre) ; « J. F Schmidt m.dcc.lv [1755] » (ex-libris en marge du titre) ; ex-libris G. I. H. Mingardi V. D. M. » (ex-libris imprimé et collé au verso du titre).‎

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EUR39,000.00 (€39,000.00 )

‎SERRES, Olivier de, seigneur de Pradel‎

Reference : 17526

(1600)

‎THEATRE D'AGRICULTURE ET MESNAGE DES CHAMPS‎

‎ 1600 1 volume, reliure demi-velin havane in-folio (binding half calfskin in-folio) (33,5 x 22 cm), reliure pastiche tardive (19ème), dos 5 nerfs (spine with raised band) décoré or (gilt decoration), pièce de titre à filets sur fond noir (label of title with gilt line) , papier peigné marron clair aux plats (cover with painting paper), coins écornés, toutes tranches lisses tranches jaspées (marbled edges), étiquette blanche ex-libris imprimée en noir : Léon Galibert...(l'écrivain de l'Histoire de Venise et de l'Histoire d'Algérie), orné d'une page de titre entièrement gravée sur bois (engraving wood) en noir par Mallery (avec restauration ancienne en marge) + bandeaux, culs de lampes et lettrines historiées gravées sur bois en noir (engraving wood) + 8 larges vignettes en tête de chaque "lieux" gravées sur bois (engraving wood) en noir + 16 grandes illustrations hors-texte (parterres) dont une double page gravées sur bois (engraving wood) en noir, légère trace d'humidité en marge des 30 premières et 20 dernières pages (sans atteinte au texte), manque les 10 dernières pages de la table (la table s'arrete à la lettre G incluse) + le feuillet de colophon, je joint le texte des pages de table manquante en fac-similé : Gallica - BNF, XIV + 1004 pages + 18 p de table , MDC (1600) à Paris Chez Iamet Metayer imprimeur Editeur,‎


‎[ head & tail-pieces, historical letters, large vignettes (8), 16 large woodcuts (garden flower-beds)] .....O. de Serres (1539 - 1619) fut un des premiers à pratiquer une agriculture raisonnée dans son domaine agricole du Pradel de près de 200 hectares, par utilisation de l'assolement. Il découvre que la culture de la luzerne enrichit la terre et permet l'année suivante de meilleures récoltes sur le terrain où elle a poussé. Il recommande aux paysans français d'observer un certain nombre de principes par la pratique de plusieurs cultures. Il importe différentes plantes: la garance des Flandres (teinture rouge), le houblon d'Angleterre (pour la bière). Il acclimate le maïs et le murier, (pour la culture du ver à soie). Son ouvrage est divisé en huit "lieux" : choix des terres, labourage, vigne, bétail, poulailler et colombier, rucher, vers à soie, jardin potager, eau et bois, usage des aliments. ........Le Théâtre dAgriculture et mesnage des champs est unanimement considéré comme un témoignage dune qualité exceptionnelle sur la façon dont on concevait léconomie rurale et sur létat de celle-ci dans la France méditerranéenne et les régions voisines à la fin du seizième siècle........Biblio : Thiebaud col. 840 est le plus complet ; figure également au Vicaire 788, Prizel 9590 et Bitting 430......Rareté.....EDITION ORIGINALE..................très belle reliure en très bel état - intérieur en bon état malgré les défauts signalés (very beautiful binding in fine condition - interior in very good condition in spite of the defects indicated). ‎

Phone number : 06 81 28 61 70

EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎SERRES Oliver de ‎

Reference : QWA-8397

‎Le théâtre d'agriculture et mesnage des champs ‎

‎Genève, Slatkine, 1991, in-8 rel. skiv., 997 p., réimpression de l'édition de 1605 réalisée à l'initiative du Comité National Olivier de Serres, préface d'Etienne Wolff, introduction d'André Cauderon, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe, très bon état. ‎


‎" Le Théâtre d’Agriculture et mesnage des champs est unanimement considéré comme un témoignage d’une qualité exceptionnelle sur la façon dont on concevait l’économie rurale et sur l’état de celle-ci dans la France méditerranéenne et les régions voisines à la fin du seizième siècle" ‎

Librairie de la Garenne - Clichy-la-Garenne

Phone number : 01 42 70 11 98

EUR80.00 (€80.00 )

‎SERRES OLIVIER DE, SEIGNEUR DE PRADEL‎

Reference : RO40099286

‎LE THEATRE D'AGRICULTURE ET MESNAGE DES CHAMPS‎

‎Non précisé. 1700 (env.). In-8. Relié plein cuir. Etat passable, Plats abîmés, Dos abîmé, Déchirures. 878 pages. Bandeaux décoratifs et lettrines en tête de certains chapitres. Culs-de-lampe noirs en fin de certains chapitres. Illustré de gravures en noir et blanc dans le texte et hors texte. Dos à nerfs. Annotations d'époque au dos des plats: 'Ce livre appartient à François Bessière du Gornac, fait le 1er août 1707'. Titre et caissons dorés, anciennement sur le dos. Ouvrage très abîmé: manques importants en coiffes de tête et de pied; restant de la coiffe de pied se détachant; manques sur les coins du 1er plat; manque sur un coin supérieur du 2d plat; plats se détachant; 2 premiers feuillets très abîmés, avec moitiés manquantes; 6 feuillets suivants très abîmés, avec manques, et détachés; 5 derniers feuillets de l'ouvrage (Table) très abîmés; planche anciennement dépliable entre les pages 540 et 541 à moitié manquante; restant de l'ouvrage très lisible, avec quelques rousseurs et de légères mouillures.. . . . Classification Dewey : 630-Agriculture et techniques connexes‎


‎Vers 1700. Lieu premier: Du devoir du Mesnager, C'est à dire, De bien cognoistre et choisir les terres, pour les acquérir et employer selon leur naturel. Approprier l'habitation champestre, et ordonner la conduite de son mesnage. Lieu second: Du laboratoire des terres à grains, pour avoir des Bleds de toutes forces. Lieu troisième: De la culture de la vigne. Lieu quatrième: Du bestail à quatre pieds. Lieu cinquième: De la conduite du poulailler (etc.). Lieu sixième: Des jardinages pour avoir des herbes et fruicts potagers. Lieu septième: De l'eau et du bois. Lieu huictième: De l'usage des alimens et de l'honneste comportement en la solitude de la campagne. Table ou répetoire général des matières plus notables, utiles, et nécessaires, traictées par art, longue expérience et usage, au Théâtre d'Agriculture. Classification Dewey : 630-Agriculture et techniques connexes‎

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