Paris, Seghers, 1956. In-12 (135 x 176 mm), 83 pp., 2 ff. n. ch. Broché, couverture bordeaux et blanche imprimée d'éditeur, dos un peu insolé.
Reference : 906
Édition en partie originale avec envoi à l'écrivain surréaliste Jacques Baron. Ce recueil de poèmes est divisé en trois parties intitulées Passage des panoramas, Le Grand dérangement (paru seul en 1954) et L'Enfant des glaces. Paul Gilson fut un des grands acteurs de la radio d'après guerre dont il fut le directeur des programmes artistiques de 1946 à sa mort en 1963. Il est également l'auteur de Merveilleux (1945), La Boîte à surprises (1946), Ciné-Magic (1951), Milord l'Arsouille (comédie musicale, 1952), Portrait de famille (comédie en un acte, 1954). On lui doit le film Mémoires des maisons mortes et Au paradis des images (scénario et commentaire du film de Philippe Agostini). Cet exemplaire comprend l'envoi : À Jacques Baron Ce qui me chante en toute amitié Paul Gilson. Bel exemplaire.
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chez les frères de l'instruction chrétienne Ploermel 1852 in16. 1852. Cartonné. Bréviaire laïc selon le rit romain contentant tout ce qui se chante à l'église les fêtes de tous les saints et des règles à l'aide desquelles on peut toujours trouver les offices et les mémoires etc
Très défraîchi bords très émoussés intérieur poussiérieux dos en velin
s.d. (1958), 20,9x26,9cm, 4 pages sur 4 feuillets.
Manuscrit autographe de Boris Vian intitulé "Conseil de révision (des opinions)" à propos de Paul Anka. 4 pages rédigées au stylo à bille bleu sur 4 feuillets perforés réunis par des agrafes. Ratures et corrections. Pliure transversale en marge gauche sans gravité. Le manuscrit était destiné à «l'élite», c'est-à-dire aux lecteurs duCanard enchaîné, il a finalement été publié dansLa Belle époque(1980). Bel article faisant la promotion du concert à l'Olympia du jeune Paul Anka, alors âgé de dix-sept ans, plus de dix ans avant le succès planétaire de My Way. Boris Vian vieillit d'ailleurs un peu la «vedette américaine»: «Paul Anka est un garçon de vingt ans qui écrit ses chansons et qui les chante.» Vian, lui aussi compositeur et interprète souligne pourtant: «Comme il n'en écrit pas des douzaines, il chante aussi d'autres que les siennes, par exemple «Jingle Bells» puisque c'est l'hiver et Noël.» Le chroniqueur insiste sur le snobisme du public parisien difficile et visiblement peu réceptif à la variété américaine: «Paul Anka, le soir de la première, a fait un triomphe aux «populaires», ce qui a refroidi le parterre, savamment composé de vedettes, demi-vedettes, quarts de vedettes et figurants habituels de ces cérémonies.» Boris Vian répond ensuite point par point aux détracteurs du chanteur, enchaînant les louanges: «Il chante juste, très en place et semble capable de «swinguer» à la latine [...] Il a une excellente présence et presque trop de métier pour son âge. [...] Il «en fait» beaucoup moins que l'on ne pouvait le craindre d'après les disques et la publicité.» Très au fait des nouveautés musicales américaines, Boris se risque à un petit classement, sans perdre son légendaire humour, tout à fait en phase avec le ton caustique du Canard enchaîné: «C'est donc un chanteur classique s'il en fut, et l'Anka de malheur que j'avais craint est jusqu'ici, à mettre bien en avant des Kalin Twins, ces deux affreux singes, et du grimaçant Presley (lui, on l'a vu au cinéma).» Comme l'indique le titre de cet article "Conseil de révision", Boris Vian semble avoir changé d'avis quant au jeune chanteur après avoir assisté à sa première française; dans un autre projet d'article pour le Canard enchaîné rédigé quelque temps plus tôt, il déclarait: «Vous connaissez, évidemment, le dernier surnom du jeune chanteur Paul Anka, le beuglant du Canada. Il est court et charmant: l'Anka de malheur.» Provenance : Fondation Vian - Photos sur www.Edition-originale.com -
4 vol. in-12 br., Merveilleux, Calmann-Lévy, 1945 [ Avec : ] Enigmarelle, Seghers, 1963 [ Avec : ] Ce qui me Chante, Seghers, 1956 [ Avec : ] L'Arche de Noël, Seghers, 1960
Enigmarelle, Ce qui me Chante et L'Arche de Noël sont enrichis d'envoi à Gaston Marchou ou Michel Suffran. On joint une émouvante carte signée par C. Gilson, adressée à Michel Suffran en juin 1963 : "Votre si joli dessin sur Enigmarelle aura été la dernière chose que Paul a contemplé sur cette terre. Il en était ravi, et m'a chargée de la lui conserver, pour vous répondre plus tard. Il a traversé le miroir, mais me charge de vous dire merci de tout coeur. Cet ensemble provient de la bibliothèque de l'écrivain bordelais Michel Suffran qui, fidèle à son habitude, a truffé les ouvrages de coupures de presse évoquant l'auteur. Paul Gilson (1904-1963), directeur des services artistiques à la R.T.F., poète , dramaturge, grand reporter et poète fut un infatigable soutien de la création radiophonique. Prix du lot, non séparable.
[Napoléon, Campagne de Russie, 1812], Vingtième bulletin de la Grande Armée : signalement des mensonges des russes qui ont chanté des Te Deum pour leurs « victoires », « c'est dont au bruit des Te Deum russes que l'armée est arrivée à Moscou », description de Moscou et de l'incendie déclenché sur ordre de Rostopchine. [Paris], imprimerie de Chaignieau aîné, [1812]. 4p in-4. Célèbre périodique, ici dans sa 4e série qui connut 29 numéros, soit en livraison comme ici, soit en placard. Les nouvelles données étaient évidemment enjolivées et l'expression « menteur comme un bulletin » s'est développée au sein des grognards. Nous vendons plusieurs numéros de cette rare série. [41-2]