Paris, Nepveu, 1819. 3 volumes in-8 (130 x 211 mm), 2 ff.n. ch., LXXVI pp., 387pp. ; 2ff. n. ch., 461 pp. ; 2 ff.n.ch., 503 pp. Demi-veau glacé vert, dos à nerfs orné de fers dorés et à froid, pièces de titre et de tomaison vertes, tranches marbrées (R. P. Bibolet).
Reference : 800
L'édition de Pierre Didot illustrée par Girodet et Desenne. Cette édition, imprimée par Pierre Didot l'aîné, comprend six pièces imitées de Shakespeare (Hamlet, Roméo et Juliette, Le roi Lear, Macbeth, Jean sans terre, Othello) et trois de son invention (Œdipe chez Admète, Œdipe à Colonne, Abufar), ainsi que des épîtres et poésies. Elle est précédée d'un avertissement d'Auger et du discours de réception de Ducis à l'Académie Française. On trouve à la fin du dernier volume un certain nombre de documents comme la réponse de l'auteur à une épître de Boufflers, la correspondance avec Thomas, un examen de Roméo et Juliette par de Leyre… Cette édition est illustrée de 14 compositions gravées en taille-douce : 1 portrait de Ducis d'après Gérard, 10 illustrations de Desenne,1 de Girodet et 2 partitions de musique. Jean François Ducis (Versailles 1733 -Versailles 1816) étudia au collège de Versailles et se consacra ensuite au théâtre et connut plusieurs succès dès 1768, notamment à la Comédie Française. Dans ses pièces, Ducis voulait faire honneur au génie de Shakespeare tout en plaisant au public français du XVIIIe siècle. Il adapta les œuvres du dramaturge anglais en leur donnant un style et une forme plus classiques. Il fut élu à la place de Voltaire à l'Académie Française en 1778. À partir de 1801, il se détourna du théâtre et finit par accepter de Louis XVIII la légion d'honneur qu'il avait refusée de Napoléon Ier . Bel exemplaire en demi-veau glacé contemporain signé de Bibolet. Quérard, La France littéraire, II, p. 627.
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L’une des plus élégantes éditions collectives des œuvres d’Alfred de Musset éditée par A. Lemerre en 1876-1877. 1876-1877.11 volumes in-12 de : I/ (1) f.bl., (2) ff., 1 frontispice, 404 pp., 4 gravures hors texte, (1) f., (1) f.bl.; II/ (1) f.bl., (2) ff., 1 portrait en double état, 335 pp., (1) p., (1) f.bl., 5 gravures hors texte ; III/ (1) f.bl., (2) ff., 1 portrait en double état, 453 pp., (3) pp., (1) f.bl., 6 gravures hors texte ; IV/ (1) f.bl., (2) ff., 405 pp., (3) pp., (1) f.bl., 3 gravures hors texte ; V/ (1) f.bl., (2) ff., 413 pp., (3) pp., (2) ff. bl., 6 gravures hors texte ; VI/ (1) f.bl., (2) ff., 1 portrait en double état, 391 pp., (5) pp., (1) f.bl., 3 gravures hors texte ; VII/ (1) f.bl., (2) ff., 390 pp., (2) ff., (1) f.bl., 5 gravures hors texte ; VIII/ (1) f.bl., (2) ff., 351 pp., (5) pp., (1) f.bl., 6 gravures hors texte ; IX/ (1) f.bl., (2) ff., 436 pp., (1) f., (1) f.bl. ; X/ (1) f.bl., (2) ff., 1 portrait en double état, 275 pp., (2) pp., (1) f.bl., 3 gravures hors texte ; XI/ (1) f.bl., (2) ff., 1 portrait en double état, 361 pp., (4) pp., (1) f.bl.Plein maroquin havane, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque signée de Pagnant.160 x 87 mm.
1°) Œuvres de Alfred de Musset.- Poésies. 1828-1833. Contes d’Espagne et d’Italie. – Poésies diverses. – Spectacle dans un fauteuil. Namouna. Ibid., id., (Impr. J. Claye), MDCCCLXXVI (1876), petit in-12.2°) Œuvres… Poésies, 1833-1852. - Rolla. - Les Nuits. - Poésies nouvelles- Contes en vers . Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), petit in-12.3°) Œuvres… Comédies et proverbes. - La Nuit vénitienne. - André del Sarto. - Les Caprices de Marianne. - Fantasio. - On ne badine pas avec l'amour. - Barberine. Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), pet. in-12. 4°) Œuvres... Comédies et proverbes. - Lorenzaccio. - Le Chandelier. - Il ne faut jurer de rien. Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), pet. in-12.5°) Œuvres... Comédies et proverbes. - Un Caprice. - Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée. - Louison. - On ne saurait penser à tout. - Carmosine. - Bettine. Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), pet. in-12. 6°) Œuvres... La Confession d'un enfant du siècle. Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), pet. in-12. 7°) Œuvres ..... Nouvel1es. – Les deux Maîtresses. - Emmeline. - Le fils du Titien. - Frédéric et Bernerette. - Croisilles. – Margot. Ibid., id., MDCCCLXXII (1876), pet. in-12.8°) Œuvres ..... Contes et Nouvelles. - Croisilles. - Le Merle blanc. - Pierre et Camille. – Le secret de Javotte. - Mimi Pinson. – La Mouche. Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), petit in-12. 9°) Œuvres ..... Mélanges de littérature et de critique. - Le Tableau d'église. - Revue fantastique. - L'Art moderne. - Salon de 1836. - Lettres de Dupuis et Cotonet. - Faire sans dire. - De la tragédie. – Mlle Pauline Garcia. —Discours de réception à l'Académie française. Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), pet. in-12. 10°) Œuvres ..... Œuvres posthumes. - Poésies diverses. - Un souper chez Mlle Rachel. - Faustine, - L'Ane et le Ruisseau. - Lettres. Ibid., id., MDCCCLXXVI (1876), Pet. in-12.Cette édition est complète en 10 volumes ; on y joint généralement un onzième volume, la Biographie de Alfred de Musset, par son frère Paul de Musset.160 x 87 mm.L’une des plus élégantes éditions collectives des œuvres d’Alfred de Musset éditée par A. Lemerre en 1876-1877.Précieux exemplaire du tirage de luxe imprimé sur papier de Chine portant le numéro 62 sur un tirage de 110.Il a été tiré 42 eaux-fortes, dessinées par Henri Pille et gravées par Monziès, pour illustrer cette édition. L’exemplaire est enrichi de plusieurs portraits tirés sur Chine en double état avant lettre, en noir et sanguine.Alfred de Musset a laissé une œuvre considérable ; l'étonnant dans son cas est que le meilleur et le plus profond de cette œuvre a été écrit entre dix-neuf et vingt-huit ans. On ne peut que s'étonner de la précocité non seulement de son talent de poète, mais surtout de sa connaissance de l’homme. Relativement rédigé dans sa grande période de création, il pourra cependant voir naître sa gloire, surtout à partir de 1850. Il reste par son éloquence, sa chaleur, sa sensibilité, celui de nos poètes romantiques qui parle le plus directement au cœur, un des plus modernes, malgré l'imperfection de la forme, par le drame moral et intellectuel qu'il a vécu ; son théâtre, longtemps méconnu, a trouvé au XXè siècle une audience considérable et presque unique. En particulier, au cours des années 1920-1935, aucun auteur français n'a eu autant de représentations d'œuvres différentes. Ce succès tient à ce fait que, débarrassé des contraintes matérielles de la représentation, Musset a pu devancer son temps et donner en toute liberté à son œuvre dramatique la fantaisie, la profondeur ou la justesse d’observation que demande le public moderne. (Philippe Van Tieghem)Précieux et superbe exemplaire appartenant au tirage de luxe imprimé sur Chine revêtu d’élégantes reliures en maroquin havane de l’époque.
1648 Petit in-4 de (12) ff., 174 pp. - 62 pp., (1) f. de privilège - (6) ff., 76 pp. - (2) ff., 12, 2, 89, 93-117, (1) pp. - 87, (1) pp., vélin ivoire à rabats, tranches marbrées (reliure moderne).
"Recueil factice de cinq publications de Paul Scarron (1610-1660) éditées par Toussainct Quinet. Il comprend le Recueil des Œuvres Burlesques de Mr Scarron, Première Partie, 1648 ; la Suitte de la Première Partie des Œuvres Burlesques de Mr Scarron, 1648 ; La Suitte des Œuvres Burlesques de Mr Scaron, Seconde Partie, 1651 ; les Œuvres Burlesques de Mr Scaron. IIIe Partie, 1651 et Typhon ou la Gigantomachie, 1648. Édition originale de la Troisième Partie des Œuvres Burlesques ; deuxième édition complétée de deux pièces supplémentaire pour la Première Partie des Œuvres Burlesques ; deuxième édition pour le deuxième tome de la première partie et la Seconde Partie des Œuvres Burlesques ainsi que pour Typhon. Pour le Recueil des Œuvres Burlesques de Mr Scarron, Première Partie, 1648, frontispice signé Jacques Picard d'après le premier état du burin de Claude Mellan, Les Satyres ou les Moqueurs (M. Préaud, L'œil d'or de Mellan, 1988, n° 174). Deux satyres riant désignent l'inscription placardée sur un arbre : ""Sic se ridendum dat deris oribus orbus"". Pour Typhon, frontispice de Jérôme David (IFF graveurs XVIIe siècle, t. III n° 350). Exemplaire modeste. Rognure des marges forte. Tchemerzine, Éditions originales et rares XVe-XVIIIe siècles, V, 702-706."
Exceptionnel exemplaire réglé entièrement non cartonné et donc de premier tirage (Ref. Le Petit, p. 384), conservé dans sa pure et belle reliure en maroquin janséniste de l’époque. A Paris, chez Denys Thierry, m.dc.xcvii (1697). Avec privilège du Roy. 2 tomes en 2 volumes in-12 de : I/ (6) ff. dont 1 frontispice, 468 pp., tache d’encre p. 11 ; II/ (6) ff. dont 1 frontispice, 516 pp. En tout 12 figures à pleine page comprises dans la pagination. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, titre et tomaison frappés directement en lettres d’or sur les caissons du dos, coupes décorées, large et très belle roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Superbe reliure en maroquin janséniste de l’époque. 155 x 92 mm.
« Edition originale de tout premier tirage, avant les corrections, des Œuvres de Jean Racine. Deux éditions moins complètes avaient précédé en 1676 et 1687 ». (Mgr Jean Calvet). « Edition originale collective des Œuvres de Jean Racine, la première complète. Elle est plus recherchée que celle de 1687. » (A. J. Guibert. Jean Racine. CNRS. 1968) Relié en beau maroquin d’époque, elle est ainsi de la plus insigne rareté et appartient au petit nombre des chefs-d’œuvre de la littérature et de la bibliophile françaises. « Condition extrêmement rare », mentionnait Cl. Guérin en 1978, il y a 41 ans. « Elle fixe le texte définitif de son œuvre » (Tchemerzine, V, p. 360) et est ornée de 2 frontispices et 12 figures par François Chauveau. Jules le Petit (Bibliographie des éditions originales françaises) la décrit ainsi : « Cette excellente édition est la dernière qui fut donnée par Racine, et elle a fixé le texte de toutes les éditions postérieures. C'est aussi la première qui soit complète, et dans laquelle on ait fait entrer sous une pagination suivie « Esther » et « Athalie ». Elle n'a pas de préface générale, pas plus que les éditions précédentes, mais seulement des préfaces pour chaque pièce. Déjà, en 1687, les mêmes libraires avaient publié une édition dans laquelle Phèdre avait paru, en suivant la pagination du deuxième volume. Cette édition intermédiaire a moins d'importance que celle de 1697, revue évidemment par Racine, qui y modifia un peu le texte en quelques endroits et y changea légèrement l’orthographe de certains mots. Pourtant celle de 1697 fut imprimée presque entièrement d’après l’autre. Les différences d’orthographe se voient surtout à la fin des mots terminés par la syllabe ui ou uy : dans l’édition de 1687, on écrit, par exemple, « oui, lui, celui, ennui, aujourd'hui », et, dans l'édition de 1697, ces mots sont écrits souvent « ouy, luy, celuy, ennuy, aujourd'huy », etc... Racine supprima quelques vers dans l'édition de 1697, aux deux premiers actes de la Thébaïde et aux deux derniers de Bajazet. La préface de cette dernière pièce offre des différences avec celle de l'édition précédente, et on y a supprimé une page à la fin. » « Le tome II de l’édition de 1697 renferme des corrections faites par des cartons après le tirage, en onze endroits, aux pages 146, 163, 172, 273 ; 407, 427-428, 451, 471-472, 503. Cela fait 9 feuillets cartonnés, renfermant seulement des corrections typographiques ou des changements insignifiants de mots fautifs. Ces cartons se distinguent des feuillets primitifs en ce qu’on voit sur tous en bas les mots Tome II, qui ne se trouvent dans le cours du volume qu’au bas du premier feuillet de chaque cahier. » Précieux exemplaire entièrement non cartonné ne comportant pas la mention Tome II au bas des pages 146, 163, 172, 273, 407, 427-428, 451, 471-472, 503 et donc de premier tirage avant les corrections. « Dans mille ans d’ici, Racine fera verser des larmes ; il sera l’admiration des hommes dans toutes les contrées de la terre ; il inspirera à l’humanité la commisération, la tendresse. On demandera qui il était, de quel pays, et on l’enviera à la France… ». Diderot. « Racine et Corneille, avec tout leur génie, ne sont eux-mêmes que des parleurs… mais chez Racine tout est sentiment ; il a su faire parler chacun pour soi, et c’est en cela qu’il est vraiment unique parmi les auteurs dramatiques de sa nation. » Rousseau. Valeur de l’édition de 1697 reliée en beau maroquin de l’époque. Les éditions originales de Racine reliées en beau maroquin d’époque apparaissent très rarement sur le marché. Les ventes publiques de la célèbre bibliothèque Jacques Guérin ne présentaient aucun exemplaire des trois originales collectives de 1676, 1687 et 1697 en telle condition et il faut remonter à la vente de 1984 pour trouver un exemplaire de la réédition non originale de 1702 relié en deux volumes in-12, « maroquin citron doublé de maroquin aux armes de Madame de Chamillart » vendu 480 000 FF (72 000 €) il y a 35 ans. Réf : « Très beaux livres anciens de Jacques Guérin. Paris, 29 mars 1984, n° 81). Plus proche du présent exemplaire, les deux volumes in-12 des « Œuvres de Racine imprimées en 1676 » (édition incomplète selon Mgr Jean Calvet) reliés comme ici en maroquin d’époque, furent vendus 320 000 F (48 000 €) il y a 38 ans (Réf : Hôtel Drouot, 19 juin 1981, n°203). Mais la seule comparaison pertinente provient de l’analyse des catalogues du comte de Lignerolles et de Jacques Guérin. En 1894, Lignerolles présentait sous le n°1651 un exemplaire des Œuvres de Racine de 1697 identique au notre et sous le n°1652, l’exemplaire Chamillart imprimé en 1702 et revendu par Jacques Guérin le 29 mars 1984. Bibliothèque de Feu M. Le Comte de Lignerolles. Paris, mars 1894 : N°1652. Œuvres de Racine. A Paris, Par la Compagnie des libraires, 1702. 2 vol.in-12, réglés, front et fig., mar citron, fil. à froid, doublés de mar rouge, dent. int, tr. dor. Cette édition contient les mêmes matières que celle de 1697, mais quelques différences, notamment dans la comédie des Plaideurs dont le texte est remanié en grande partie, et dans la tragédie d’Esther qui et divisée en cinq actes au lieu de trois. Aux armes et au chiffre de madame de Chamillart. Vendu 1 800 F or le 29 mai 1894. Mars 1894 N°1651. Œuvres de Racine. A Paris, Chez Claude Barbin, 1697. Maroquin rouge époque. 2 vol in-12, front et fig. de Chauveau, mar rouge, fil., dos ornés, tr. dor. (Rel anc. non doublée). Superbe exemplaire de cette édition rare et estimée la dernière donnée du vivant de Racine et la première contenant les tragédies d'Esther et d'Athalie. Le tirage n’est pas précisé. Excellente reliure de Boyet. Parfaite conservation. De la bibliothèque de J. –Ch. Brunet. Vendu 4 150 F or le 29 mai 1894. Et 90 ans plus tard. Bibliothèque Jacques Guérin – Hôtel Drouot, 29 mai 1984. Ex. Chamillart. L’exemplaire Lignerolles, décrit ci-dessus sous le n°1652 des Œuvres de Racine ; édition de 1702 aux armes de Chamillart repasse dans la vente publique Jacques Guérin du 29 mai 1984 : N°81. RACINE (Jean). Œuvres. Paris, Compagnie des libraires, 1702. 2 volumes in-12, maroquin citron, filets à froid chiffre doré aux angles, doublé de maroquin rouge, dentelle intérieure, armoiries, tranches dorées (Reliure de l’époque). Célèbre exemplaire de Madame de Chamillart, relié à ses armes et à son chiffre. Cette bibliophile raffinée ne possédait qu’un nombre assez restreint de volumes, tout particulièrement des ouvrages de théologie et d’histoire, c’est dire tout l’intérêt de cet exemplaire. Adjugé 480 000 FF soit 72 000 € le 29 mars 1984, il y a 35 ans. Rappelons que l’exemplaire de 1697 identique au nôtre relié en maroquin d’époque fut vendu chez Lignerolles plus du double de l’exemplaire Chamillart (voir ci-dessus, n°1651). Magnifique exemplaire réglé de tout premier tirage des Œuvres de Racine imprimées en 1697 relié en somptueux maroquin rouge janséniste de l’époque orné d’une large et superbe roulette intérieure dorée. Tchemerzine ne mentionne que deux exemplaires en maroquin ancien dont celui de Jacques-Charles Brunet vendu 4 120 F OR en 1868 soit plus de 400 fois le prix d’un livre de bibliophilie qui à cette époque se négociait à compter de 10 F OR.
Première édition à pagination continue des Œuvres de Du Bellay, de toute rareté dans son beau maroquin de l’époque. Paris, Federic Morel, 1574.In-8 de (12) ff., 559 ff., 1 f. de privilège. Plein maroquin rouge, double filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de double-filets dorés dans les caissons, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 162 x 100 mm.
Première édition à pagination suivie des Œuvres de du Bellay, avec titre de relais à la date de 1574; c’est aussi la première citée par Brunet (Manuel du Libraire et de l’amateur de livres, I, 749). En 1569, le même éditeur avait publié un recueil à pagination séparée des pièces de Du Bellay parues séparément jusqu’alors dans ce format. Voici ce qu’en dit Jules Le Petit dans sa Bibliographie des éditions originales françaises. «Une autre édition des œuvres de Du Bellay, contenant toutes ces pièces avec pagination suivie, fut publiée par le même libraire, en 1573, in-8, et reparut en 1574, avec un nouveau titre, mais sans modifications. C’est un gros volume in-8, dont voici la description: Les Œuvres françoises de Joachim Du Bellay... (même titre exactement que pour l’édition de 1569 et même marque d’imprimeur). «A Paris, de l’Imprimerie de Federic Morel, Imprimeur du Roy. M.D.LXXIII (1573 ou 1574). Avec Privilège dudict Seigneur». In-8, composé de: 12 feuillets préliminaires non chiffrés, comprenant le titre, dont le verso est blanc, l’épître «au Roy», en prose, signée G. Aubert, un «Sonnet de Scevole de Saincte Marthe», une table générale sans pagination et une table détaillée; 559 feuillets chiffrés d’un seul côté, pour les œuvres, et I feuillet non chiffré contenant au recto un «Extraict du Privilege». L’extrait relate les lettres patentes données à Federic Morel, pour imprimer et vendre les Œuvres de Joachim Du Bellay pendant dix ans, et datées du «dernier jour d’Avril 1568». Cette belle édition est imprimée, comme la précédente, en caractères italiques, sauf pour l’ouvrage en prose du commencement, «La Deffence et illustration de la langue françoise», qui est en lettres rondes. Elle fut aussi publiée par Guillaume Aubert, qui signa l’épître au Roy». Chacun des chefs-d’œuvre de Du Bellay précédé d’un titre particulier est orné d’un large bandeau gravé à motifs Renaissance et d’une grande initiale historiée. «La Défense et illustration de la langue française» occupe les ff. I à 38, «L’Olive», les ff. 39 à 73, «Les Regrets», les ff. 348 à 398, «les Antiquités de Rome», les ff. 399 à 407, «les Jeux Rustiques», les ff. 413 à 487. La présente édition suit ainsi l’ordre de l’édition collective à pagination non continue de 1568-1569. Les rééditions postérieures de 1575, 1584, 1592 et 1597 seront réimprimées sur cette édition. Très séduisant exemplaire revêtu d’une superbe reliure en maroquin rouge de l’époque, d’une facture particulièrement élégante. Les premières éditions des œuvres de nos grands auteurs classiques sont très recherchées en belle condition d’époque. Les deux seuls exemplaires cités par Brunet et Tchemerzine sont l’exemplaireNodier en maroquin et l’exemplaireGarcia en maroquin de Trautz-Bauzonnet.
P., Pauvert, 1962-1964, 3 forts vol. in-4, toile verte, rhodoïd et étui éd., pièces d'auteur et de titre au dos, têtes dorées. Texte sur deux colonnes. (SS6)
Réunies et présentées par Francis Bouvet. - vol. 1. Œuvres romanesques complètes. XLVI-1684 pp., ill. - vol. 2. Œuvres dramatiques complètes. Œuvres critiques complètes. VIII-1747 pp., ill. et fac-similés - vol. 3. Œuvres politiques complètes. Œuvres diverses. XIV-1667 pp. Trois volumes sur quatre (manque les Œuvres poétiques complètes).