Paris, Hetzel-Quantin, 2 volumes in-8 (225 x 146 mm), 2 ff. n. ch., 465 pp., 1 f. n. ch.; 2 ff. n. ch., 441 pp., 1 f; n. ch. Demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs, auteur, titre et tomaison dorés, tranches mouchetées, couvertures conservées, quelques rousseurs, restaurations de papier dans les marges pp. 249-253 du tome II (reliure moderne).
Reference : 787
Édition illustrée de 4 figures hors texte de Léopold Flameng, gravées par Lefort, de Los Rios, Daumont et Teyssonnières. Elles représentent le tombeau de Charlemagne, Kaub et Pfalz, le château de Heidelberg et Zurich. L’ouvrage relate sous forme de lettres les impressions de Victor Hugo sur deux voyages effectués entre juillet et octobre 1838 (bords de la Meuse, Aix-la-Chapelle, Cologne, Mayence, Francfort et Worms) et en août 1839 (Alsace, Forêt noire et Suisse). L’écrivain nous offre des descriptions de paysages, de monuments ainsi que des contes et légendes. Cette édition appartient aux œuvres complètes de l’auteur publiées par Hetzel-Quantin. La suite des figures de Flameng était vendue à part. Bon exemplaire. Talvart & Place, Bibliographie des auteurs modernes, IX, pp. 69-72.
Librairie Pierre-Adrien Yvinec
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Reliure toile de l'éditeur, 31X22 cm, 1980, 220 pages, nombreuses illustrations en noir (photos et dessins), une carte volante dépliante, éditions Berger-Levrault. Très bon état.
Recueil de discours en un volume broché : Discours prononcé par Mr Bottin, Curé de Favières, lors de la bénédiction du Drapeau de la Garde Nationale de Vézelise, s.d. [ An 4 ], 7 pp. [ en 2 exemplaires ] ; Discours prononcé par Mr Bottin, Curé de Favières, lors de la bénédiction du Drapeau de la Garde Nationale de Vézelise, Chez F. G. Levrault, Strasbourg, s.d., 8 pp. ; Discours prononcé le jour de la fête de la Reconnaissance et des Victoires célébrée à Strasbourg, De l'Imprimerie de Ph. J. Dannbach, Imprimeur de la Municipalité, s.d. [ An 6 ], 16 pp. ; Discours prononcé à Strasbourg, le 26 Messidor an VI, Chez F. G. Levrault, Imprimeur du Département du Bas-Rhin, Strasbourg, An VI, 26 pp. ; La Reprise de Rome par les Français, Chez F. G. Levrault, Strasbourg, s.d., 2 ff. ; Discours prononcé à Strasbourg, le Ier Vendémiaire an VII, Chez F. G. Levrault, Imprimeur du Département du Bas-Rhin, Strasbourg, An VII, 22 pp. et 1 f. blanc ; Premier Discours sur l'Exécution des Lois, Chez F. G. Levrault, Imprimeur du Département du Bas-Rhin, Strasbourg, An VII, 23 pp. ; Fête Anniversaire de la Juste Punition du dernier Roi des Français, Gedruckt bey F. G. Levrault, Strassburg, s.d., 15 pp. (en français et allemand) ; Discours prononcé à Strasbourg le 2 Pluviôse an VII, Chez F. G. Levrault, Imprimeur du Département du Bas-Rhin, Strasbourg, An VII, 27 pp. ; Second Discours sur l'Exécution des Lois, Chez F. G. Levrault, Imprimeur du Département du Bas-Rhin, Strasbourg, An VII, 22 pp. et 1 f. blanc ; Eloge funèbre du Citoyen Brendel, Chef du Bureau des Archives au Département du Bas-Rhin, et ci-devant Evêque constitutionnel, Chez F. G. Levrault, s.d. [ an 7 ], 11 pp. ; Trauer-Rede gesprochen am grabe des burgers Brendel, Bey F. G. Levrault, Strassburg, s.d. [ an 7 ], 12 pp. ; Eloge Funèbre des Citoyens Bonnier et Roberjot, Ministres plénipotentiaires, Chez F. G. Levrault, Imprimeur du Département du Bas-Rhin, Strasbourg, An VII, 33 pp. / Liste complète des titres : Discours prononcé par Mr Bottin, Curé de Favières, lors de la bénédiction du Drapeau de la Garde Nationale de Vézelise, le Dimanche de la Pentecôte 27 May, an 4 de la Liberté, pour servir de réponse aux Auteurs & Compagnie de la Prophétie accomplie, &c, &c. [ Suivi de : ] A la destruction du gouvernement anglois. Discours prononcé le 20 nivôse an 6, dans la salle décadaire, à Strasbourg, par le citoyen Bottin, Chef de Bureau et secrétaire-adjoint de l'Administration centrale du Département du Bas-Rhin ; en déposant sur l'autel de la patrie, en son nom et en celui des employés ses collègues, la somme de 453 francs 25 centimes, pour l'expédition d'Angleterre [ Suivi de : ] Discours prononcé le jour de la fête de la Reconnaissance et des Victoires célébrée à Strasbourg le dix prairial an VI par S. Bottin, Secrétaire en chef de l'administration centrale du département du Bas-Rhin [ Suivi de : ] Discours prononcé à Strasbourg, le 26 Messirod an VI, anniversaire du 14 Juillet 1789, par le Citoyen Bottin, Secrétaire en chef du Département du Bas-Rhin [ Suivi de : ] Discours prononcé à Strasbourg, le 26 Messidor an VI, anniversaire du 14 Juillet 1789; par le Citoyen Bottin, Secrétaire en Chef du Département du Bas-Rhin [ Suivi de : ] La Reprise de Rome par les Français [ Suivi de : ] Discours prononcé à Strasbourg, le Ier Vendémiaire an VII, jour de la fête anniversaire de la fondation de la République française [ Suivi de : ] Premier Discours sur l'Exécution des Lois ; et en particulier, de celle du 17 Thermidor an 6, contenant des mesures pour coordonner les jours de repos avec le Calendrier républicain ; Et de celle du 23 Fructidor suivant, contenant des dispositions nouvelles pour l'exacte observation de l'Annuaire de la Républiquen prononcé à l'Assemblée Nationale à Strasbourg le 10 Frimaire, an 7 de la République française, une et indivisible [ Suivi de : ] Fête Anniversaire de la Juste Punition du dernier Roi des Français. A Strasbougr, le 14 Nivôse de l'an 7 de la République française [ Suivi de : ] Discours prononcé à Strasbourg le 2 Pluviôse an VII, Jour de la célébration de la fête anniversaire de la juste punition du dernier roi des Français, par le Citoyen Grimmer, suivi des Imprécations contre les Parjures, prononcées à la même fête par le Citoyen Bottin [ Suivi de : ] Second Discours sur l'Exécution des Lois et en particulier de celle du 17 Thermidor an 6 ... prononcé à l'Assemblée Décadaire à Strasbourg le 30 Pluviôse an VII [ Suivi de : ] Eloge funèbre du Citoyen Brendel, Chef du Bureau des Archives au Département du Bas-Rhin, et ci-devant Evêque constitutionnel du même Département ; mort le 3 Prairial, an 7, âgé de 63 ans [ Suivi de : ] Trauer-Rede gesprochen am grabe des burgers Brendel, Archivarius [...] und vormaliger Constitutionneller Bischoff desselben [ Suivi de : ] Eloge Funèbre des Citoyens Bonnier et Roberjot, Ministres plénipotentiaires de la République française au congrès de Rastadt, lâchement assassinés le 9 floréal an VII, par les ordres de la maison d'Autriche ; prononcé à Strasbourg le 20 prairial an VII de la République française, une et indivisible
Très rare ensemble de discours prononcés sous le Directoire par l'ancien curé, révolutionnaire et administrateur Sébastien Bottin. Un recueil important pour l'histoire de la Révolution, a fortiori dans le Bas-Rhin. Etat satisfaisant (couv. fort frottée et dos fendu, qq. mouill. mais bon état intérieur général, exemplaire méritant d'être établi dans une reliure de qualité).
L’un des rarissimes imprimé sur papier impérial conservé dans sa reliure de l’époque aux armes de l’Empereur Napoléon Ier. Paris, Imprimerie Impériale, 1812. Grand in-8 de 362 pp. Maroquin rouge à grain long, large roulette dorée autour des plats, armoiries au centre, dos lisse orné, coupes décorées, roulette intérieure, gardes et contre gardes de moire bleue, tranches dorées. Reliure de l’époque. 205 x 120 mm.
Somptueux exemplaire de l’état général des routes de Postes de l’Empire français pour l’année 1812. Imprimé sur papier impérial de Hollande, cet état des Postes Impériales s'ouvre sur le calendrier de l’année 1812. Il est conservé dans son éclatante reliure de l’époque en maroquin rouge aux armes de l’empereur Napoléon Ier. (Olivier, Pl. 2652). I) La poste de l’Empire est « inventée», par le grand commis Gaudin. Celui-ci a fait carrière dans les bureaux des finances depuis 1775 sous Calonne et Necker. Nommé commissaire des postes par le Directoire, il devient ministre des Finances dès le 18 Brumaire et le restera pendant tout l’Empire. C’est lui qui rompt définitivement avec le système de la Ferme et assure la mainmise du ministère des Finances sur la poste. Le monopole exclusif du transport des lettres est une nouvelle fois proclamé par arrêté du 27prairial an ix, un texte considéré comme la base de la réglementation contemporaine. L’article Ier dit : « Il est défendu à tous les entrepreneurs de voitures libres et à toute personne étrangère au service des postes de s’immiscer dans le transport des lettres, journaux, feuilles à la main et ouvrages périodiques, paquets et papiers, du poids de 1 kg et au-dessous, dont le port est exclusivement confié à l’administration de la poste aux lettres. » En 1802, les correspondances maritimes et coloniales sont réorganisées dans le même esprit. II) Les Maîtres de poste. Toute l’efficacité de la poste aux lettres repose sur les maîtres de poste qui sont 1 400 sur tout le territoire qui entretiennent environ 16 000 chevaux et rémunèrent 4 000 postillons. III) Un Instrument au service de l’empire. Si l’Empire accorde tant de soins au rétablissement du service des postes, c’est qu’il le considère comme un instrument de gouvernement. L’Empereur est très sensible à l’exactitude des courriers. IV) La poste aux armées. L’état de guerre quasi permanent de l’Empire rend nécessaire une organisation importante de la poste aux armées dont un règlement général est publié en 1809. L’autorité du directeur général de la poste aux armées rattaché à la direction générale des postes, commence au bureau frontière où se fait l’échange des lettres destinées aux armées en campagne. V) Peu de progrès dans la vitesse. Si la poste impériale connaît des réorganisations administratives décisives, ses moyens techniques et donc le temps d’acheminement moyen des lettres et des voyageurs ne progresse pas de façon significative par rapport à l’Ancien Régime. A l’époque Napoléonienne, un courrier express peut parcourir la distance de Paris à Châlons-sur-Marne en une douzaine d’heures, la malle-poste des Messageries en seize, la diligence en vingt. Ces chiffres sont à comparer avec le temps mis par les courriers sur les grandes routes de Champagne en 1737, que l’on connaît avec précision. Venant de Paris, il leur fallait au moins 23 heures et 30 minutes pour gagner Reims ou Troyes, et 25 heures pour Châlons, ce qui correspondait à des moyennes d’environ 7 km à l’heure. Ces moyennes semblent n’avoir été que légèrement améliorées jusqu’à la fin de l’Empire; c’étaient les meilleures possibles pour un courrier seul et chargé ; elles dépendaient largement de l’état des routes, plus ou moins bien entretenues. L'Etat des postes indique, outre la nomenclature des routes de l'Empire avec leurs relais, la distance entre eux de toutes les routes soit menant de Paris à toutes les principales villes, soit faisant communiquer ces différentes villes entre elles. Cet Etat est précédé d'un calendrier pour l'année 1812, d'un extrait des lois et réglemens sur le fait de la poste aux chevaux, des tarifs, etc. La constante expansion territoriale de l'Empire français ne pouvait que rendre de plus en plus aigu pour Napoléon le problème de la transmission aussi rapide et aussi facile que possible de tout message écrit d'un bout à l'autre de l'Europe. Lorsque, le 18 mai 1804, l'Empire est proclamé, le service des Postes est dirigé par Antoine Marie Chamant de Lavalette, directeur général des Postes. Tout dévoué à l'Empereur, Lavalette reste à ce poste jusqu'en 1814. Le bon fonctionnement de la Poste était essentiel pour l'Empereur. Les problèmes politiques et même diplomatiques ne manquaient donc d'influencer sur le fonctionnement de la poste. Les conquêtes territoriales obligent les administrateurs des Postes à adapter l'organisation des services postaux. Les nouveaux territoires furent partagés en départements. L'administration postale viendra donc s'insérer dans ces nouvelles structures administratives. Les mêmes règles de fonctionnement seront en usage sur tout le territoire de l'Empire. Un second grand service était placé sous l'autorité du directeur général des Postes: le service des Relais, c'est-à-dire l'administration de la Poste aux chevaux. Les relais de poste servaient d'abord aux courriers de l'administration de la Poste aux lettres: ils y trouvaient les montures fraîches que le maître de poste était tenu de leur réserver. Les entrepreneurs de voitures publiques, même s'ils n'utilisèrent pas les chevaux des maîtres de poste furent tenus de leur payer pour chacune de leurs voitures 25 centimes par cheval et par poste. Par ailleurs, le développement du service d'estafettes favorisa les maîtres de poste qui mettaient leurs postillons à la disposition de l'administration pour assurer la transmission des plis urgents du gouvernement. Toute la règlementation concernant le service de la poste aux chevaux, les tarifs, la nomenclature des différents relais étaient indiqués sur les livres de poste, appelés officiellement «Etat général des routes de poste». Ces annuaires qui permettaient aux voyageurs en poste d'établir leur itinéraire ainsi que le prix à payer pour leur voyage étaient mis à jour et édités chaque année. Somptueux exemplaire de l’état général des Postes de l’Empire français pour l’année 1812. L’un des rarissimes imprimés sur papier impérial de Hollande, cet état des Postes Impériales, très grand de marges (hauteur 205 mm) était réservé aux présents de l’Empereur. Il est conservé dans son éclatante reliure de l’époque en maroquin rouge aux armes de l’empereur Napoléon Ier. [Olivier, Pl. 2652].
Demi-reliure cuir à coins, 30X22 cm, 1947, 339 pages, nombreuses photos en noir et blanc, éditions G.P. Coiffe fragile, bon état.
Broché sous jaquette, 21X16 cm, 1954, 200 pages, illustrations hors-texte, collection archives d'histoire contemporaine, Amiot Dumont. Petits manques en bord de jaquette, bon état.