Paris, Union latine d'éditions, 1931. In-8 (215 x 169 mm), 3 ff. réglés vierges, 3 ff. n. ch., VIII pp., 224 pp., 3 ff. n. ch., 3 ff. réglés vierges. Demi-chagrin marron à coins, dos à nerfs orné, non rogné, tête dorée, quelques frottements (reliure de l'époque).
Reference : 708
Premier tirage des illustrations du peintre Paul Dardé. Cette édition, traduite et annotée par Raoul Mortier, est illustrée de 20 planches hors texte en couleurs de Paul Dardé. Elle fut tirée à 1000 exemplaires numérotés, celui-ci sur vergé chiffon. La nouvelle traduction de Raoul Mortier parut l'année d'avant en 1930. Un “artiste maudit”. Paul Dardé (Olmet, 1888-Lodève, 1963) quitta l'école à 13 ans pour aider son père comme berger. Il continua à lire et s'amusa au modelage et à la sculpture. Remarqué, il fut présenté au graveur et professeur de dessin de Lodève Max Théron, qui lui enseigna son art pour la plus grand joie de son nouvel élève. Au cours de son service militaire il suivit les cours du soir de l'École des Beaux-Arts de Montpellier. Il obtint plusieurs prix, fut admis à celle de Paris en 1912 et reçut une bourse pour aller en Italie. Il y voyagea plusieurs mois, abandonna à son retour l'École des Beaux-Arts de Paris, fit un bref passage dans l'atelier de Rodin et se mit à travailler seul. En 1914, il partit au front, comme brancardier, fut hospitalisé puis réformé. En 1919, il commença sa série de commandes commémoratives de monuments aux morts pour des villes du sud de la France. Au salon de 1920, il exposa au Grand Palais à Paris son Grand faune qui obtint le Grand Prix National des Arts. Cette notoriété lui apporta des commandes. En 1924, il installa un plus grand atelier près de Lodève. Cependant il contracta des dettes qui l'amèneront à la perte de tous ses biens, vendus aux enchères. En 1936 il s'exila à Saint-Maurice-Navacelles sur le Larzac, où il se construisit de ses propres mains un nouvel atelier et une demeure spartiate. Il n'en redescendit que 20 ans plus tard, alors très malade, et termina ses jours à Lodève dans une petite maison familiale. On trouve ses œuvres conservées au Musée d'Art Occidental Moderne de Tokyo (Tête de Christ, 1919), au musée d'Orsay à Paris (Eternelle douleur, 1913), au musée national de Préhistoire des Eyzies (L'Homme Primitif, 1931), et surtout au Musée Fleury de Lodève (2 800 dessins et 567 sculptures dont le Grand faune). Il illustra, outre La chanson de Roland, La Croisade contre les Albigeois, Hamlet et Macbeth de Shakespeare. Bon exemplaire en reliure du temps. Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, 1976, III, p. 360. Monod, Manuel de l’amateur de livres illustrés modernes 1875-1975, I, n°2563.
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1 Broché, couverture imprimée sous jaquette illustrée d'édition (petit accroc en haut du 1er plat). 21 x 15 cm, 64 p., illustrations en n.&b. + 1 feuillet libre. Bruxelles, Éditions ""L'Envers sauvage du réel"", 1982. Edition originale
Édition originale, un des 120 exemplaires de tête numérotés comportant une lithographie originale signée de Ronan Delcol (sur 1 feuillet libre 19,5 x 13,5 cm, très claires rousseurs à peine visibles). Cet exemplaire est enrichi d'un double envoi autographe signé et daté de Scutenaire et Delcol, qui y ajoute un petit bouquet dessiné. Très bon état
Paris, Les Editions de l'Ibis, 1986. Grand in-4 de 195 pages. Le texte est celui du manuscrit d'Oxford, XII ème siècle, dans sa traduction en français moderne établie en 1872 par Léon Gauthier et il est imprimé dans de beaux et larges encadrements en couleurs dans le style des miniatures. Les illustrations de Jean-François Mincet ont été mises en couleurs à la main. Tirage limité à 950 exemplaires. Un des 60 exemplaires sur vélin chiffon de Lana auquel est joint : deux pages de croquis signées par l'illustrateur, une suite du dessin au trait de toutes les illustrations et une planche en pleine page encadrée et signée par l'illustrateur. Notre exemplaire porte le numéro LV. Certificat d'authenticité joint. Superbe reliure d'éditeur de grand luxe vert-olive. Les plats sont richements ornés : sur le premier, d'une plaque en creux du portrait de Roland en pieds dans un encadrement de motifs à froid et dorés, sur le second de l'épée de Roland dans un encadrement de même. Dos à larges nerfs orné de motifs à froid. La suite dans son portefeuille remplié de papier blanc, légendée est dans son portefeuille de soie moirée avec dos lisse . Etui bordé de même et recouvert de soie moirée. Le tout en parfait état.
La Chanson de Roland est un poème épique et une chanson de geste du XIe siècle attribuée parfois, sans certitude, à Turold (la dernière ligne du manuscrit dit : Ci falt la geste que Turoldus declinet). Neuf manuscrits nous sont parvenus, dont un, le manuscrit d'Oxford du début du XIIe siècle, le plus ancien et le plus complet, est en anglo-normand. Ce dernier, identifié en 1835, est considéré par les historiens comme le manuscrit d'autorité. C'est donc lui que l'on désigne quand on parle sans autre précision de la Chanson de Roland. La Chanson de Roland comporte quatre mille deux vers (dans sa version la plus ancienne ; elle en compte neuf mille dans un manuscrit de la fin du XIIIe siècle) en ancien français répartis en laisses assonancées, transmises et diffusées en chant par les troubadours et jongleurs. Elle s'inspire, trois siècles après, du combat fatal dans les Pyrénées du chevalier Roland, préfet de la Marche de Bretagne et de ses compagnons d'armes contre une force toujours identifiée avec difficulté, possiblement des Basques.
Paris Marpon et Flammarion Editeurs sans date ca 1930 1 in 16 Couverture percaline Cartonnage Editeur Girard et Boitte 237[pp] Découverte de la chansonHenri Monin découvrit, en 1832, un poème nommé « La chanson de Roland » dans la Bibliothèque du roi. Francisque Michel donne une première édition du texte en 1837 qui était fondée sur un autre manuscrit conservé à la bibliothèque d'Oxford en Angleterre. Ensuite, d'autres manuscrits sont découverts à Venise, à Versailles, à Lyon et à Cambridge. Toutefois celui d'Oxford présente le plus d'autorité, il est écrit de la main d'un scribe anglo-normand et date de 1170 environ.
Les quatre parties de la chanson1. La trahison de Ganelon : Ganelon, beau-frère de Charlemagne et beau-père de Roland, jaloux de la préférence de Charlemagne envers son neveu auquel l'empereur a confié l'arrière-garde de ses armées, cherche à se venger et, se faisant, trahit la France et son suzerain. Il intrigue avec Marsile, roi de Saragosse, pour sassurer de la mort de Roland en livrant l'arrière-garde à l'armée ennemie. Cette partie va des laisses 1 à 79 dans la chanson.2. La bataille de Roncevaux : Roland et son compagnon le chevalier Olivier, ainsi que toute l'arrière-garde de l'armée de Charlemagne, meurent dans la bataille en emportant avec eux une grande partie de leurs assaillants. Cette partie va des laisses 80 à 176.3. La vengeance de Charlemagne sur les Sarrasins : Roland avait sonné du cor pour alerter Charlemagne, mais trop tard et quand le reste des armées arrivent pour secourir l'arrière-garde, le comte est déjà mort. Charlemagne venge alors son neveu en battant les Sarrasins avec l'aide de Dieu. Cette partie va des laisses 177 à 266.4. Le jugement de Ganelon : Après la bataille, Charlemagne fait juger Ganelon qui est condamné à mourir écartelé. Cette partie va des laisses 267 à 291. Bon état de conservation , pages légèrement jaunies et rousseurs éparses mais exemplaire agréable. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
[gradassi] - PLAZZOLLES Louis-Robert illustré GRADASSI Jean
Reference : CCC00019
(1962)
mb.Club du livre Paris, Philippe Lebaud éditeur, 1962. Couverture rigide.les 2 livres sont en tres bon etat et sont dans un coffret, ce dernier est legerement frotte, in-4 , le coffret c'est un emboitage avec le dos de 2 livres. Reliure du livre principale est en pleine cuir marron ornée de cinq clous en laiton sur chacun des plats et d'un décors de croisettes et de losanges entrelacés dans le goût médiéval. Dos à 5 faux nerfs, portant le titre en lettres dorées (19x24 cm)pour les chanson de Roland et l'autre livre a une reliure en pleine cuir marron portant les armoiries de Kenelm Digby sur le plat supérieur. Dos muet à 4 faux nerfs (12x18 cm)pour le manuscrit d'Oxford 72 feuillets. Traduction originale du manuscrit d'Oxford et commentaires de Louis-Robert Plazzolles. L'ouvrage de la chanson de Roland a des enluminures de Jean Gradassi pleines pages. Tranche supérieure dorée. Avec un FACSIMILE du manuscrit de la Bodleian Library d'Oxford reproduisant fidèlement toutes les particularités du manuscrit (irregularités des feuillets, trous.) Le tout conservé dans un LUXUEUX EMBOITAGE legerement abime reproduisant la forme de deux livres factices reliés en peau marron et portant les titres "La chanson de Roland" et "Le manuscrit d'Oxford". Le manuscrit d'Oxford est le plus ancien manuscrit de chanson de geste qui nous soit parvenu (XIIème siècle). Il s'agissait probablement d'un modeste volume à l'usage d'un jongleur chargé de réciter ou chanter ces vers. Il fut offert au XVIIème siècle à la Bodleian Library par Kenelm Digby, philosophe brillant et fantasque, et ami de Descartes.photos possibles
envoi sans frais de port pour la France metropolitaine
Tours, Alfred Mame, 1889. In-8 demi-toile chagrinée 216 pages, 31 figures dans le texte. BON ETAT.