Paris, Hetzel, 1875. 2 volumes in-12 (174 x 115 mm), 2 ff. n. ch., 500 pp. chiffrées 508 (manquent les pp. 117-124); 2 ff. n. ch., 461 pp., 1 f. n. ch. Demi-basane verte, dos lisses à faux nerfs dorés, auteur et tomaison en doré, reliure frottée, une coiffe élimée, quelques mouillures et rousseurs, des cahiers déchaussés au tome II (reliure de l’époque).
Reference : 517
Une riche correspondance personnelle. Cet ouvrage, ici en deuxième édition, recueille la correspondance du célèbre physicien André-Marie Ampère (1775-1836), fondateur de l’électrodynamique et esprit curieux par-dessus tout, et celle de son fils Jean-Jacques Ampère (1800-1864), historien spécialiste du Moyen Âge et fondateur de la littérature comparée. Outre les lettres échangées entre les deux hommes, on trouve celles envoyées ou reçues par les proches de la famille Ampère, plus ou moins illustres: Claude-Julien Bredin, Mme de Récamier, Sainte-Beuve, Pierre-Simon Ballanche, Chateaubriand, Alexis de Tocqueville, la vicomtesse de Noailles, etc. Table des matières à la fin de chaque volume, avec le sujet de chaque lettre. Exemplaire annoté de la famille de Tocqueville. Jean-Jacques Ampère était un intime d’Alexis de Tocqueville, qui lui écrivait à la veille de son départ en Égypte, le 2 décembre 1844: «N’êtes-vous pas un peu de la famille? Vous êtes du moins de cette famille intellectuelle et morale qui a pour lien les sentiments et les idées. En ce sens, je vous tiens pour un de mes parents les plus proches» (tome II, page 135). Notre exemplaire porte l’ex-libris armorié de Tocqueville au premier volume ainsi que plusieurs annotations au crayon: un relevé des lettres d’Alexis de Tocqueville avec des remarques en anglais sur les derniers feuillets, quelques corrections sur ces lettres, quelques passages soulignés… Relevons également ce «hum!» malicieux glissé en marge d’une lettre où Jean-Jacques Ampère jure à Madame de Récamier: «Vous avez beau dire, il n’y a que vous!» (tome I, page 239). Ex-libris manuscrit «B. Pochet de Tinan» aux faux-titres, sans doute Berthe Pochet de Tinan (1840-1903). Amie de Gounod et de Saint-Saëns, elle tenait un salon musical à Paris et dans sa maison du Havre. Intéressant exemplaire.
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Paris, Hetzel, 1875 2 vol. in-12, 508 pp. et 461 pp., broché. Rousseurs.
Tulard, 20. "Dans l'édition de la correspondance de 1805 à 1864 figure le journal de Bredin, ami d'Ampère, qui donne des détails sur le mariage du savant, son séjour à Lyon, son entrée à l'Institut en 1814". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT