collection STELLA n° 207--Edition du petit écho de la mode en 1928--livre broché de 160 pages--1 nom inscrit à la main à la fin du livre et une adresse-- dos de la couverture avec un manque en bas
Reference : 06012015b
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Livres d'Odile
Mme Odile Garijo
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Bouillon, Imprimerie de la Société Typographique, 1776. 345 g In-12, demi chagrin rouge, xii-211 pp.. Illustré d'un bandeau gravé et de 30 figures hors-texte y compris le frontispice. Edition copiant les figures dites du Régent. Cohen, 654. Exemplaire grand de marges et bien complet des pp. 208-211 contenant l'avis au relieur pour le placement des gravures. Quelques pâles traces d'humidité angulaires. . (Catégories : Littérature, )
Paris Ambroise Vollard 1902 In-4 (290 x 238 mm). 294 pp. 151 lithographies originales de Pierre Bonnard, couverture conservée. Pleine reliure de maroquin vert, gardes de soie verte, filets sur les coupes et les contreplats, dos à nerfs, tête dorée, étui (reliure signée David). Tirage limité à 250 exemplaires numérotés, celui-ci un des 200 sur Hollande van Gelder (numéroté 108).
Très bel exemplaire parfaitement relié (rares piqûres pp. 11, 50 et cahier 10)"J'ai commencé les lithographies de Daphnis et Chloé, d'inspiration plus classique [que Parallèlement]. Je travaillai rapidement, avec joie ; Daphnis a pu paraître en 1902. J'ai évoqué à chaque page le berger de Lesbos avec une sorte de fièvre heureuse qui m'emportait malgré moi... " (Bonnard à la journaliste Marguette Bouvier dans le Comoedia du 23 janvier 1943). "Les illustrations ont toutes le même format; mais cette disposition rigoureuse que le peintre a lui-même choisie n'engendre aucune monotonie, tant sont variés les sujets et leur interprétation. (...) Les lithographies, d'une légèreté de main inouïe, ont été tirées avec des raffinements tels que l'on croit voir le crayon lui-même, et elles ont, aussi bien que le texte, cette merveilleuse fraîcheur qui restera toujours un des dons les plus purs de Bonnard." (Jacques Guignard, Le Livre, éd. du Chêne, 1942. )"Ici, tout à la lecture du texte, le peintre s'est souvenu des paysans de l'Ile-de-France, de ceux de Marly et de Montval, où il avait loué une petite maison. Des paysans de son Dauphiné natal, aussi. Ce ne sont pas des tableaux qui lui revenaient alors à la mémoire. Au contraire, lorsque, après avoir illustré Daphnis, il reprend ses pinceaux, ce sont des personnages du livre qui le hantent parfois, nymphes, faunes ou satyres qu'il introduit alors dans ses peintures (...) C'est ce bonheur qu'on ressent en ouvrant le livre, tout rempli de la fraîcheur champêtre ; le temps semble aboli, c'est ici la naissance de l'amour. Pour illustrer cette histoire merveilleuse qui se renouvelle en tout lieu et en toute saison, belle comme tous les jours la naissance du jour, point n'est besoin pour Bonnard de préciser le décor ou le costume, il ne s'agit de montrer que l'élan, la grâce et la jeune force des jeux qui précèdent le premier désir. Son trait a la vigueur à la fois et la légèreté de l'ombre pour évoquer Daphnis le chevrier et Chloé la bergère. Tous deux mènent aux champs leurs troupeaux, Daphnis joue de la flûte cependant que chante Chloé; voici le bois consacré aux nymphes, le hallier « fort épais de ronces et d'épines », un simple logis et l'intérieur d'un palais; tous les détours jusqu'aux noces pastorales... " Antoine Terrasse, Pierre Bonnard, Gallimard 1967."In 1902, Vollard published Daphnis et Chloé by Longus; He may have chosen this Greek romance of the third century because it approached so nearly the tone of the modern novel. Illustrated with lithographs by Bonnard, it has been described as one of the most beautiful books published since the eighteenth century. Carefully following the text, conjuring up woodlands, harbors, and pastoral figures, Bonnard's genius portrays with lavishness and antique grace the tranquil atmosphere of the Golden Age. The quality of the printing process, attained with such success in Parallèlement, lingers on in Daphnis et Chloé, giving it exceptional charm and nuance. " (Un E. Johnson, Ambroise Vollard Editeur, The Museum of Modern Art, N-Y, 1977) Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Reference : alb43d49fc0e63b9ce7
Longus / Long. Daphnis et Chloe / Daphnis and Chloe Bibliophile Edition with an additional 9th illustration by K. Somov. In French (ask us if in doubt)/Longus / Long. Daphnis et Chloe / Dafnis i Khloya Bibliofilskoe izdanie s dopolnitelnoy 9-y illyustratsiey K. Somova. In French. Traduation et preface de Paul-Louis Courier. Aquarelles et dessins de Constantin Somoff. Grande Collection du Trianon. # 505. Translation and preface by Paul-Louis Courier. Watercolours and drawings by Konstantin Somov. Paris / Paris Editions du Trianon 1931 192 5 p. SKUalb43d49fc0e63b9ce7.
s.d. (circa 1860), 20,6x27,6cm, un feuillet remplié.
Poème manuscrit autographe signé d'Alexandre Dumas portant le titre "Naïs et Chloé", 84 vers à l'encre noire sur feuillet remplié bleu. Quelques infimes déchirures sans manque de texte dues aux pliure inhérentes à la mise sous pli. Le poème autographe est présenté sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier marbré, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Rarissime manuscrit d'un long poème inédit retraçant les amours de Naïs et Chloé et dont l'écriture est régie par l'admiration et l'hommage qu'Alexandre Dumas rend à l'une des plus grandes figures de la poésie antique, Sappho. Romancier prolifique, Dumas s'est rarement essayé au genre poétique, «Naïs et Chloé», par sa longueur, constituant un hapax dans la production littéraire de l'écrivain. Le texte demeure inédit à ce jour et se trouve ici enrichi de l'élégante calligraphie de son auteur. Le poème est constitué de 21 quatrains parmi lesquels se distingue une remarquable insertion des vers les plus célèbres de Sappho, «à la femme aimée», dont le titre est conservé dans le corps même du texte. Cet enchâssement participe de la verve avec laquelle Dumas défend la force poétique et évocatrice de l'écriture de Sappho qu'il élève au rang d'«étoile du monde» de la Poésie : «Il est au sein des mers s'appuyant à l'Asie Entre l'heureuse Smyrne et la sombre Lemnos Une île aux bois fleuris chers à la Poésie A qui Venus donna le doux nom de Lesbos. Quand du chantre divin la voix fut étouffée Que du nom d'Euridice elle eut frappé l'écho Le flot roula tête et la lyre d'Orphée Sur la rive où plus tard devait naître Sapho Sapho naquit la lyre en ses mains fut remise Les sons qu'elle en tira jusqu'à nous sont venus» Traduits par les soins consciencieux de l'auteur, le poème empruntéà Sappho, où émerge le vers le plus célèbre, "Celui-là, je le dis, il est l'égal des dieux",se retrouve en plusieurs endroits de l'uvre de Dumas, notammentdans le chapitre intitulé «les vers saphiques» de la San Felice et dans un recueil d'articles dédié aux grandes figures féminines où elle siège parmi Jeanne d'Arc et Marguerite d'Anjou. Il s'agit pour Dumas de demeurer fidèle aux vers écrits et de leur rendre leur sensualité, souvent estompée par les traducteurs antérieurs: «Les traductions de ces deux poëtes [...] nous paraissent non seulement manquer de couleur antique mais insuffisantes comme ardeur lesbienne» (Les étoiles du monde, Galerie historique des femmes les plus célèbres de tous les temps et de tous les pays) Par-delà la traduction qu'il propose, Dumas s'imprègne de la plume lyrique de Sappho sans se défaire de sa propre veine romanesque et peint les amours saphiques de Naïs et Chloé sous un jour érotique: «Oh seule palpitante, échevelée et nue Une main sur ma gorge et l'autre... Oh ma Naïs Serre moi dans tes bras et sois la bien venue Car à force d'amour... tiens... tiens je te trahis Et l'on n'entendit plus alors dans la nuit sombre Que le bruit des baisers répétés par l'écho Car Nais et Cloé se taisaient et dans l'ombre Clinias s'enfuyait en maudissant Sapho» Le poème s'inscrit dans la continuité de l'intérêt que les auteurs de la fin du XIXe siècle portent au saphisme et au personnage-lecteur voyeur, ici incarné par Clinias, et dont la plus célèbre occurrence demeure la Nana de Zola Exceptionnel et long poème autographe saphique d'Alexandre Dumas. - Photos sur www.Edition-originale.com -
L’un des rarissimes exemplaires de luxe contenant les 29 figures gouachées tirées sur vélin des Amours de Daphnis et Chloé, l’un des plus célèbres livres illustrés du XVIIIe siècle. Paris, de l’Imprimerie de Monsieur, 1787. Petit in-folio de (1) f. bl., viii pp., (1) f., 175 pp., 29 planches hors-texte en couleurs numérotés, protégées par des serpentes. Maroquin rouge, filet et guirlande dorés encadrant les plats, dos lisse finement orné, pièce de titre de maroquin vert, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Etui. Reliure de l’époque. 319 x 240 mm.
Très belle édition du plus célèbre livre illustré français du XVIIIe siècle, imprimée sur la presse privée de Monsieur, comte de Provence, frère de LouisXVI, futur LouisXVIII, ornée de 29 copies au trait des figures originales du Régent, gravées par Martini. Un des rarissimes exemplaires de luxe contenant les 29 figures gouachées tirées sur vélin. Les peintures sont d'une extrême fraîcheur. «L’éditeur Lamy fit gouacher des suites de ces gravures au trait tirées sur vélin et les inséra dans des exemplaires de luxe.» (Cohen, 655). L'imprimerie de Monsieur était dirigée par Pierre-François Didot (dit Didot jeune) depuis 1779. Dans ce roman grec de Longus (fin du IIe siècle après Jésus-Christ), l’auteur raconte l’histoire de l’amour simple et naïf de Daphnis et Chloé, deux pauvres enfants abandonnés. La particularité de l’ouvrage de Longus, par comparaison avec les autres ouvrages du même genre c’est d’avoir laissé les péripéties au second plan, et d’avoir donné tout le relief aux aventures sentimentales des protagonistes. Daphnis et Chloé ont découvert, en une lente progression, leur sexualité, et le roman s’achève précisément sur l’accomplissement de l’acte charnel. Le roman célèbre Éros, bien sûr, mais aussi Pan et les Nymphes. Ce livre, traduit dans toutes les langues, fut remis au goût du jour en France par le Régent, Philippe d’Orléans et connut plusieurs belles éditions illustrées tout au long du XVIIIe siècle. La présente édition offre une traduction nouvelle par de Bure Saint-Fauxbin. Superbe exemplaire dont l’ensemble des gravures ont été gouachées à l’époque et rehaussées d’un double cadre peint en saumon et noir, conservé dans sa première reliure en maroquin de l’époque. Ce précieux exemplaire a appartenu à Napoléon III, comme en atteste son ex libris apposé au contreplat de la reliure. Charles-Louis-Napoléon Bonaparte, troisième et dernier fils de Louis, roi de Hollande, et Hortense-Eugénie de Beauharnais, et neveu de Napoléon Ier, naquit à Paris au château des Tuileries, le 20 avril 1808 et devint le 22 juillet 1832, à la mort du duc de Reichstadt, le représentant direct de la dynastie napoléonienne; d’abord fixé en Suisse où il fut nommé capitaine d’artillerie, à Berne en 1824, il essaya en 1836 à Strasbourg, de renverser Louis-Philippe dans un mouvement militaire; arrêté et envoyé aux Etats-Unis, il fit en août 1840 à Boulogne une seconde tentative qui échoua et qui lui valut l’emprisonnement perpétuel, mais il réussit à s’enfuir du fort de Ham le 26 mai 1846 et à gagner la Belgique; de retour en France lors de la révolution de 1848, il fut élu député en juin 1848, puis président de la république le 10 décembre de la même année. Le coup d’Etat du 2 décembre 1851 qu’il fit contre l’Assemblée législative lui donna la présidence pour dix ans; enfin, proclamé empereur à la suite d’un plébiscite des 21-22 novembre 1852, le 1er décembre 1852, Napoléon III épousa le 29 janvier 1853, Marie-Eugénie de Gusman, comtesse de Téba, seconde fille du comte de Montijo. Sous son règne la France jouit d’une grande prospérité industrielle et commerciale due en partie à nombre de mesures d’utilité publique prises par le gouvernement, tandis qu’à l’extérieur, une suite de guerres, dont la fin de la conquête de l’Algérie, nous donnait la Savoie, le comté de Nice et la Cochinchine. A la suite de la défaite de Sedan où l’empereur avait été fait prisonnier, la république fut proclamée à Paris le 4 septembre. Napoléon III mourut en exil à Chislehurst, en Angleterre, le 9 janvier 1873. (Olivier Pl. 2659, 15).