Gallimard, 1949. 18,2 x 11,8cm, 399 pages, relié d'après la maquette de Paul Bonet. L'un des 1040 exemplaires sur alfa. Traduit de l'anglais par Philippe Neel.
Reference : F1294
Dos uniformément bruni; ne nuit pas à l'ensemble. Bel exemplaire.
L'Autre Sommeil
Béatrice Ratréma
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Paris, Chez Martin Jouvenel, 1702. "7 x 13, 3 volumes, xvi-174 + 306 + 238-224 + 236-234 pages, bandeaux et culs-de-lampe, reliure plein cuir d'époque à 4 nerfs, dos : titre, tomaison et filets dorés, chants dorés, tranches mouchetées, bon état (reliures état d'usage, mors légèrement frottés; coiffe légèrement abîmée)."
"6 gravures en frontispice; pages de titre bicolores ornées d'une sphère ou d'une corbeille; nouvelle édition, suivant la copie; édition assez rare."
Union Générale d'Editions et La Documentation Française , 1018 Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1979 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur bleu marine, illustrée d'un lingot In-8 1 vol. - 398 pages
1ere édition, inédit dans cette collection, 1979 Contents, Chapitres : Lettre au premier ministre et réponse de Raymond Barre - Introduction - Note de synthèse - Rapport - 1. Les aspects patrimoniaux de la fiscalité française et des fiscalités étrangères : L'imposition de la fortune, permanence du problème à travers la doctrine et l'histoire fiscale - Les impôts sur les biens patrimoniaux en France - Les impôts sur les biens patrimoniaux à l'étranger - 2. Les réflexions et les propositions de la commission : Les raisons qui justifient une imposition de la fortune - Les avantages et les inconvénients d'un impôt annuel sur la fortune - Les justifications et les modalités d'une réforme des droits de succession et de donation - Annexes - En 1945 est créé un impôt exceptionnel et temporaire, l'impôt de solidarité nationale, assis sur le capital. La Fédération des Finances de la CGT lance en mai 1965 une campagne demandant l'instauration d'un impôt sur la fortune. Les conséquences du premier choc pétrolier incitent le président de la République Valéry Giscard d'Estaing à prendre des mesures déflationnistes en 1974, avec notamment la majoration de l'impôt sur les revenus des gros contribuables. Il commande en 1979 le rapport Ventejol-Blot-Méraud qui étudie la possibilité d'un impôt sur la capital et conclut à l'inefficacité de l'imposition annuelle de la fortune en France. L'« impôt sur les grandes fortunes » (IGF) est créé par le gouvernement Mauroy peu après l'élection présidentielle de 1981 ayant porté François Mitterrand du Parti socialiste (PS) au pouvoir. Mis en place par la loi du 30 décembre 1981, il entre en application le 1er janvier 1982 et concerne alors les personnes disposant d'un patrimoine supérieur à trois millions de francs, à un taux progressif (de 0,5 % à 1,5 %). 104 000 contribuables déclarent que leur patrimoine a dépassé ce seuil en 1982, l'impôt rapportant trois milliards de francs de recettes supplémentaires10. La suppression de l'IGF à l'initiative du gouvernement Jacques Chirac est effective le 1er janvier 1987. infime déchirure sans manque à la coiffe supérieure, couverture à peine jaunie, sinon bon état, intérieur propre, papier à peine jauni - format de poche
1854 Lyon : impr. de J. Nigon, 1854,In-8 , 27 p., 6 planches litho,en noir ht,broché,
Reference : bd-392335c3663d5e65
La fortune de Gaspard. 1909/La fortune de Gaspard. 1909 La fortune de Gaspard. 1909. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUbd-392335c3663d5e65.
Provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon. A Paris, chez Knapen & Fils, Lib.-Imp. de la Cour des Aides, 1782. In-8 de viii pp., 244 pp., 1 carte dépliante hors-texte in-fine (Terres Australes ou Partie Septentrionale de l’Isle de Kerguelen), (2) ff. Plein veau glacé moucheté, filet à froid d’encadrement sur les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, tranches rouges. Reliure de l’époque. 199 x 126 mm.
Édition originale très rare, illustrée d’1 carte hors texte. Brossard, Kerguelen le découvreur et ses îles, t. I, p. 582; Dunmore, t. I, p. 210 ; Du Rietz, Bibliotheca Polynesiana by Kroepelien, 641 ; Howgego, I, K12, p. 566 ; Ryckebusch, t. II, 4434, p. 111 ; Sabin, 37618 ; Sydney & Spence, Antarctic Miscellany, 650, p. 79. Manque à Chadenat, à Hill. L’ouvrage fut rapidement mis au pilon puisqu’il avait été interdit avant sa parution à cause de la dédicace «à la Patrie», et ne fut que très peu connu en dehors du cercle étroit des officiers de marine (Lapérouse avait emporté le livre de Kerguelen à son bord). « Ce volume est devenu très rare, le gouvernement en ayant fait saisir le plus grand nombre d’exemplaires» (Hoefer, t. XXVII, 611). Yves-Joseph Marie de Kerguelen (1734-1797), navigateur breton, officier de la marine du Roi, s'intéresse à ce qui est une des grandes préoccupations des milieux scientifiques et littéraires de son temps: l'existence d'un continent austral qu'on situait dans le Pacifique sud et dont Bouvet de Lozier avait cru apercevoir l'extrémité en 1739. Il partit en 1771 à la découverte de la Terre de Gonneville (en 1503, le capitaine de Gonneville naviguant vers le sud aurait trouvé une contrée paradisiaque au climat délicieux où des indigènes hospitaliers vivaient nus dans une abondance naturelle). Premier voyagede découverte : Le 1er mai 1771, du port breton de Lorient, Kerguelen mit à la voile pour l’Île de France. Le navire qui lui avait été attribué était le «Berryer» (nom d’un ancien ministre de la Marine et des Colonies), une corvette de 900 tonneaux de la Compagnie française des Indes, chargée de munitions pour la garnison de la colonie et de vivres, suffisantes pour alimenter 300 hommes d’équipage pendant une période de quatorze mois, temps estimé du voyage. À son bord se trouvait le savant astronome, l’abbé Alexis-Marie de Rochon, qui bientôt entra en conflit avec le capitaine trop autocratique à son goût. Quand le «Berryer» atteignit Port-Louis, le 20 août 1771, Rochon l’abandonna et chercha à joindre l’expédition rivale de Marion Dufresne et Crozet pour le Pacifique sud. Pierre Poivre, alors intendant de l’île, fit bon accueil à Kerguelen. Il offrit, à la demande de ce dernier, en remplacement du «Berryer», considéré comme «mauvais marcheur», une flûte et une gabare, plus légères et moins dispendieuses, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», gabare de 16 canons, commandé par François Louis Alesno de Saint-Alloüarn (Saint Alloüarn était en mauvaise santé et pendant tout le voyage le «Gros-Ventre» fut commandé par Boisguehenneuc). Il était trop tôt pour naviguer au Sud, et Kerguelen fut requis d’étudier une nouvelle route vers l’Est qui avait était suggérée par un officier du nom de Jacques Raymond de Geron de Grenier, décédé avant d’avoir pu vérifier sa théorie. De retour à Port-Louis, après trois mois de navigation, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», quittèrent l’Île de France le 16 janvier 1772 et firent cap plein Sud. Le 12 février, une terre est en vue. À l’aube du 13 février, les Français virent s’étendre les premières terres de la côte Ouest d’une couronne d’îles qu’ils nommèrent «la France Australe», auxquelles l’explorateur anglais James Cook donnera le nom «terre de Désolation » ou d’Îles Kerguelen lors de son troisième voyage. Était-ce là la terre paradisiaque de sieur Gonneville ou était-ce le continent austral si prometteur de richesses? Kerguelen décida d’envoyer une chaloupe, la «Mouche», afin de trouver un mouillage sûr pour le «Gros-Ventre». Ce fut un désastre. Malgré les courants violents, les Français (équipage du «Gros-Ventre») réussirent malgré tout à aborder sur le rivage et prirent possession de l’île (Kerguelen ne mit jamais pied à terre). Séparés par de très mauvaises conditions météorologiques, la «Fortune» rejetée au large par la tempête, Kerguelen décida le 16 février de retourner à l’Île de France, afin de rapporter sa découverte. Le 16 mars, il jetait l’encre à Port-Louis. La «Fortune» n’ayant point reparu, Saint Allouarn suivit ses instructions à la lettre et fit voile vers la Nouvelle-Hollande (Australie). Le «Gros-Ventre» atteignit le cap Leeuwin le 18 mars 1772. Saint Allouarn envoya Maingaud pour prendre possession de la bande côtière. Le 3 mai 1772, le «Gros-Ventre» arriva à Timor, le 18 juillet il mouillait à Batavia et le 5 septembre, il jetait l’encre à Port-Louis. Saint Allouarn, cet homme probe et modeste, scrupuleux et malade, perdit la vie peu de temps après son arrivée. Kerguelen, de retour en France, annonça pompeusement à Versailles qu’il avait découvert le continent austral. Louis XV le nomma capitaine de vaisseau et le fit chevalier de l’Ordre de Saint-Louis. Second voyagede colonisation - échec: Kerguelen repartit en mars 1773 avec l'«Oiseau» et le «Dauphin» pour une nouvelle mission d’exploration de la Terre australe, dont il releva environ 80 lieux de longueur de côtes, sans parvenir à déterminer si il s’agissait d’un archipel isolé ou de quelques îles prolongeant un continent allant jusqu’au pôle. Force de mauvais temps, il dut remonter vers le nord, fit une escale à Madagascar et rentra en septembre 1774 à Brest, où l’avenir s’annonçait sombre pour lui. Provenance prestigieuse: précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque et provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon, secrétaire d’état des affaires étrangères (1771-1774) et secrétaire d’état de la guerre (1774), avec ex libris.