Gallimard, Nrf, 1942. 2 volumes in-8 carré reliés d'après une maquette de Paul Bonet (bien que non précisé), plats et dos conservés. La justification omet de préciser qu'une partie du tirage concerne les cartonnages Nrf (Huret. Les cartonnages Nrf. 311.) Traduit de l'anglais et de l'italien par Louise Servicen. Préface de Paul Valéry. Quelques rousseurs en début et fin d'ouvrage, tranches passées, discrètes marques d'usure. Le plus rare des cartonnages Nrf.
Reference : F10221
Port France métropolitaine; 8,88 euros
L'Autre Sommeil
Béatrice Ratréma
7 rue de la Chanvrerie
35190 Bécherel
France
09 52 85 88 12
- Les frais de port sont à la charge du client, les montants indiqués dans les annonces concernent les envois en France métropolitaine. Pour les envois à l'étranger le tarif sera réajusté en fonction de la destination (Colissimo International; possibilité d'envoi au tarif "Livre et brochure", sans garantie, à la demande du client). Si achat multiple, les frais de port seront groupés. - Pour la France, la Belgique et le Luxembourg, possibilité de livraison chez le commerçant de votre choix via Mondial Relay. - Au-delà de huit jours les livres réservés seront remis en vente. - N'hésitez pas à nous contacter pour obtenir des photos complémentaires, ou toute autre précision relative à l'état. 06.89.01.71.51 - Horaires d'ouverture : jeudi de 14h à 18h00 et du vendredi au dimanche de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h00.
France-Empire, 1977, fort gr. in-8°, 611 pp, broché, couv. à rabats, bon état
Les Carnets secrets d'Aristide Corre (Dagore pour la Cagoule). — La Cagoule ! Mystérieuse cagoule. Si mystérleuse qu’aujourd’hui encore, devant l’absence d’archives, de documents officiels (Ia plupart des dossiers de police et d’instruction ont été pillés ou simplement épurés pendant Ia Seconde Guerre mondiale par d’anciens Cagoulards) et surtout devant le truquage des pièces fournies aux divers interrogatoires d’avant-procès, devant les faux témoignages, les repentirs, les aveux extorqués et repris, les alibis fabriqués, les dénonciations, les soutiens politiques et militaires, journalistes, écrivains, historiens, en sont à s’interroger sur Ia réalité de ses actions de commando ou de plastiquage, l‘organisation interne du mouvement, son financement, son armement, ses relations avec les facismes italien, espagnol, allemand... La Cagoule – organisation secrète d’action révolutionnaire – fondée en 1936 par des membres dissidents de l’Action française, deçus et irrités par « le manque de combativité » du vieux mouvement royaliste et nationaliste, devant Ia « montée et les dangers » du Front Populaire et du communisme, avait son chroniqueur quotidien et, jusqu’à Ia pubIication de ce livre, chacun l’ignorait. Les Carnets d’Aristide Corre (Dagore pour Ia Cagoule) contiennent Ia plupart des secrets de I’organisation terroriste. Comment imaginer que celul, sans qui sans doute, le fondateur Eugène Deloncle, n’aurait rien entrepris, alt pu commettre l’imprudence de confier chaque jour à des cahiers : notations, réflexions, commentaires, informations concernant les crimes et les objectifs de la Cagoule. Assurément, nul homme n’aurait été plus mal choisi pour occuper le poste de chef du Deuxième Bureau, chargé du renseignement et de Ia mise en place des actions de l’organisation. Ce besoin d’écrire – noir sur blanc – qul est refusé à tout agent secret, Dagore allait se montrer incapable de le réprimer et, lorsque le policier Jobard perquisitionnera chez lui, les carnets reliés – racontant tout ou presque tout – seront là, bien rangés à quelques centimètres du bout de son nez, sur les rayons de la bibliothèque. II est vrai que Ia police a des excuses de ne pas avoir poussé plus loin ses investigations, elle venait de trouver chez Dagore une grande liste d'« abonnés » de I’O.S.A.R., ce qui permit, indicateurs infiltrés aidant, de mettre pratiquement fin à l’organisation. C’est par hasard que Christian Bernadac a retrouvé les précieux carnets secrets d’Aristide Corre et a décidé de les publier et de les présenter en les commentant. La vie d’Aristide Corre, telle qu’iI Ia raconte sans rien cacher ni de son action, ni de ses amours, est un document humain qul révèle un personnage hors série... — "En poursuivant des recherches sur les camps de concentration, le journaliste Christian Bernadac fut amené à rencontrer, en 1969, le père Joseph Fily, déporté à Dachau et ancien Cagoulard. Ce dernier lui communiqua les carnets d'Aristide Corre, qu'il avait en dépôt depuis 1942. Aristide Corre, dit Dagore, fut le chef du 2e Bureau de la Cagoule. Ami d'enfance d'Eugène Deloncle, il le suivit à l'Action Française, puis dans la constitution de l'organisation clandestine qui devait renverser le régime honni par l'extrême-droite. Recherché par la police française, Dagore se réfugia à Saint-Sébastien en octobre 1937 et il vécut en exil en Espagne jusqu'à la défaite de 1940. Engagé dans la Résistance, contrairement à ses amis Deloncle, Filliol et Darnand, il fut fusillé à la prison du Cherche-Midi le 31 mars 1942, sous la fausse identité de Claude Meunier, ce qui explique qu'à la Libération la police le recherchait toujours. Bernadac vient de publier ces carnets sous la forme de larges extraits annotés qui, au-delà des renseignements fournis sur l'Organisation Secrète d'Action Révolutionnaire, apportent une meilleure compréhension de la psychologie des principaux Cagoulards, tels que Deloncle, Filliol, Jeantet, sans oublier l'auteur méconnu, écrivain manqué qui mêle l'introspection à la conspiration. Il peut paraître surprenant de voir le responsable du 2e Bureau d'une organisation clandestine tenir régulièrement un journal dans lequel il consigne des notations parfois détaillées sur les réunions auxquelles il a participé ou sur les projets de "coups" à monter, même si elles apparaissent sous une forme qui n'est pas toujours très claire pour le non- initié. C'est ce qui fait l'intérêt de cette publication originale qui nous permet de mieux connaître le milieu Cagoulard, à défaut de tout savoir sur le "Complot" et ses prolongements. Aristide Corre signale souvent qu'il ne peut encore noter dans son journal ce qu'il a vu ou entendu le jour même, mais il y revient à coup sûr les jours suivants avec des précisions de plus en plus nettes, qu'il s'agisse du trafic d'armes, de la suppression de traîtres et d'ennemis ou de la constitution de dépôts d'armes et de munitions dans la région parisienne. Il écrit plus librement après son exil en Espagne, certes, mais sa situation d'isolement et de dépendance le préoccupe de plus en plus, au détriment des notations politico-militaires, qu'elles concernent la situation française ou la guerre civile. C'est pourquoi le lecteur reste souvent sur sa faim, à moins qu'il n'apprécie l'étalage des états d'âme et des phantasmes de l'auteur. La lecture de ces carnets apporte la confirmation que la Côte d'Azur a constitué pour la Cagoule un secteur important, que ce soit pour le trafic d'armes ou pour les contacts avec les services spéciaux italiens. Joseph Darnand est intimement lié à ces deux affaires et son nom revient souvent sous la plume de Dagore." (Jean-Louis Panicacci, Cahiers de la Méditerranée, 1977)
2005 Editions SATCAR, Collection "Les Carnets de route" - 2005 - Coffret comprenant "Carnets d'Irlande", "Carnets d'Allemagne", "Carnets de France" (3 volumes brochés, in-8), ainsi qu'une carte du circuit historique 1905 rééditée par Michelin, ainsi qu'une médaille du centenaire frappée par la Monnaie de Paris - 46 p. + 47 p. + 95 p. - Très riche iconographie in et hors texte en couleurs
Bon état
Bouliac, chez l'auteur, 1994. In-8 à l'italienne de [150] pages, demi-basane brun ocre avec titre doré au centre du premier plat (en percaline vieux rose) et au dos, couvertures à rabats et dos conservés. Premier plat insolé, petites griffures au dos.
Illustré d'innombrables croquis en noir, un en couleurs à la fin. Pour citer une lettre reliée en fin de volume, "les dessins et les textes sont copiés sur papier blanc 120 g. lorsqu'ils sont issus des carnets au format du livre (carnets de route). Ils sont copiés sur papier beige 80 g. collés sur les pages blanches lorsqu'ils sont issus des petits carnets". Un des 15 exemplaires numérotés (4), monogrammé par l'artiste, qui a réalisé cet ouvrage en photocopies. Forcément très rare.
Paris, Gallimard nrf 1966. In-8°. 152 p. Avec une eau-forte signée de Jean Bazaine et 3 eaux-fortes signées de Janine Arland. Broché.
Edition définitive. - 10/72 exemplaires numérotés sur Lafuma (après 28 sur Hollande. - Les gravures tirées sur les presses à bras de l'atelier Crommelynck. "Livre qui a suivi ou accompagné Marcel Arland pendant près de 40 ans. Il est juste quadragénaire lorsque lui est décerné le prix Goncourt pour "L'Ordre", Gilbert en est le héros. Dans ses essais intimes, le romancier, nouvelliste de renom et critique qu'il fut, publie en 1931, à 212 exemplaires, ces fameux "Carnets de Gilbert", illustrés par Georges Rouault (éd. Gallimard). En 1944, suit un deuxième tirage, à 1150 exemplaires cette fois. En 1960, ledit Gilbert revient en scène, dans "Je vous écris" (éd. Grasset) avec Carnets d'un Personnage, majuscule à la clé. Ces Carnets continuent leur vie aux éd. Jacques Dopagne, avec un tirage à 110 exemplaires, in "Qui parle?", en 1965. Enfin, ornée d'un eau-forte/portrait de Jean Bazaine et de 3 eaux-fortes originales de Janine Arland pour les exemplaires de tête, la dernière mouture des "Carnets de Gilbert", qui compte maintenant quatre parties*, a été imprimée le 18 novembre 1966 sur les presses de Gaston Gallimard."
Paris, Gallimard nrf 1966. In-8°. 152 p. Avec une eau-forte signée de Jean Bazaine et 3 eaux-fortes signées de Janine Arland. Broché.
Edition définitive. - 10/28 exemplaires numérotés sur vélin de Hollande Van Gelder.(et 72 sur Lafuma). - Les gravures tirées sur les presses à bras de l'atelier Crommelynck. "Livre qui a suivi ou accompagné Marcel Arland pendant près de 40 ans. Il est juste quadragénaire lorsque lui est décerné le prix Goncourt pour "L'Ordre", Gilbert en est le héros. Dans ses essais intimes, le romancier, nouvelliste de renom et critique qu'il fut, publie en 1931, à 212 exemplaires, ces fameux "Carnets de Gilbert", illustrés par Georges Rouault (éd. Gallimard). En 1944, suit un deuxième tirage, à 1150 exemplaires cette fois. En 1960, ledit Gilbert revient en scène, dans "Je vous écris" (éd. Grasset) avec Carnets d'un Personnage, majuscule à la clé. Ces Carnets continuent leur vie aux éd. Jacques Dopagne, avec un tirage à 110 exemplaires, in "Qui parle?", en 1965. Enfin, ornée d'un eau-forte/portrait de Jean Bazaine et de 3 eaux-fortes originales de Janine Arland pour les exemplaires de tête, la dernière mouture des "Carnets de Gilbert", qui compte maintenant quatre parties*, a été imprimée le 18 novembre 1966 sur les presses de Gaston Gallimard."