Paris, 1914 - 1915. 20 numéros grand in-folio. Brochés et agrafés.
Reference : 11863
Collection complète de cette belle revue satirique et patriotique, anti-allemande, dirigée par Paul Iribe en collaboration avec Jean Cocteau, que les deux amis,réformés pour raison de santé, fondèrent pour participer à l’effort de guerre.Nombreuses illustrations de Cocteau, sous le pseudonyme de "Jim".Elle rassemble 20 numéros parus du 20 novembre 1914 au 1er juillet 1915.Couvertures dessinées par Paul Iribe et imprimées en deux tons, et nombreux dessins en noir et en couleurs (certains en double page) de Jim ( Jean Cocteau), Raoul Dufy, Léon Bakst, Albert Gleizes, André Lhote, Sem, Paul Iribe...Les textes sont pour la plupart dus à Jean Cocteau.Le premier numéro porte la mention de Deuxième édition."Le périodique laisse, grâce à Cocteau, qui a fourni dans cette aventure de quelques mois un travail soutenu, des poèmes de qualité, et une cinquantaine de dessins de facture très originale qu'il a signés de son pseudonyme Jim (...) Les couvertures d'Iribe, par leur sobriété, leur concision et leur puissance resteront parmi les planches les plus intéressantes parues pendant la guerre, de celles qu'on ose regarder quand elle est terminée!""En moins d'une semaine, avec l'aide de Pierre-Émile Legrain, réformé comme eux, grâce à l'intervention de François Bernouard mobilisé qui leur prête généreusement sonimprimerie de la rue des Saints-Pères, forts de leur expérience acquise naguère avec le Témoin, ils improvisent la création d'un nouveau périodique qui va lui ressembler comme un frère par son format, sa typographie et sa présentation"."Le Mot, même s'il parle juste, n'est pas un journal de tranchées! Il s'adresse, c'est certain, à une élite, de toute façon insuffisante pour faire vivre une publication decette qualité".Bachollet. Bordet. Lelieur. Charles-Roux - Paul Iribe, Denoël, 1982.Restaurations au papier adhésif en marge et au dos de six numéros. Déchirures avec manques en marge des premiers numéros, mouillures et rousseurs en marge du n°20.
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Gaëlle Cambon
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Circulaire du Grand Orient concernant le mot. 18e jour du .e mois 5805 [début 1805?]. 4p in-8 Intéressant document sur l'usage du mot Le document est signé par le secrétaire général Doisy avec le timbre du Grand Orient et la griffe de Dejoly [de Joly], grade des sceaux du Grand Orient. [97-2]
Bureau de la revue. 20 avril 1904. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Questions de 553 à 566. Réponses de 567 à 608. Texte en colonnes.. . . . Classification Dewey : 50-Publications en série d'ordre général
"Sommaire : QUESTIONS (553-566). — Vachère. — Res sacra miser. — Un jeûne annuel en expiation du Tartuffe. — La procession de la Ligue. — Le mot des Vêpres Siciliennes. — Le petit mouchoir de la princesse Marguerite.— Strozzi.Bonaparte élu député en l’an VII. — Marie-Louise à Blois. — Les loteries de l’an III et IV.Vincy ou Vinciac. — Croix vivante. —• La Prune-au-Pot. — L’abbaye de Femy. — Famille Brenier.'— Les de La Borde. — Pauline de Lacoste. — L’épouse de Charles de Lameth. — De la Fatrache. — De la Marchau-dière. — Madame de Maupassant, née Lamar-che. — Clau.le de Pamesay. — Une Riccoboni contemporaine de Kacine.— Thérèse de Vaux.Antoine de Vinci. — Particule nobiliaire allemande. — Armoiries à déterminer : trois croissants. — Le plus grand ex-libris. — Quos vult perdere Jupiter dementat. — Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques de D. Remi Ceillier. — Ernest Renan et la Bible.Oscar Wilde : un roman français. — Bataille de Danwillers. — Anastatique. — Origine du mot salsifis?— Que veut dire Cucufa ou Cucuplia. — Pitou. — Sincères sentiments, dans 1111 sens absolu.RÉPONSES (567-608).— L’homme au Masque de fer. — Date de la naissance de Napoléon l""r.— Quelle est la pièce où paraît cette Rhodope ? — L’alliance russe au XIe siècle. — Les dernières années de Latude. — Les commis de la ferme d’Amiens et Robespierre. — La liste desémigrés en 1793. — Le comte d’Artois et Charette.Bonaparte fiancé à Mlle Montansier. — Coups de marteau au front du pape mort.Chanoines de Saint-Dénis. —• Pensionnaires du Roi. — Un café politique. — Léonard de Vinci, la belle Ferronnière, Lucrezia Crivelli, François I"" et Marie Gaudin. — Attribution d’un tableau de Raphaël. — Famille de Chamblanc. — Famille de Chamilly. — Translation des restes de Mlle Clairon. — EmilieContât. — Madame Cornu. — Le peintre Dar-bois. —- Dartam, architecte-ingénieur. •— M. Gillet-Damitte. — Ordre de la milice du Christ. — Lieutenant général de Klin-kowstrôm. — Famille de Lieur ou Le Livre. — Le comte Léon, fils de Napoléon. — Mangin. — Le « comte » Marchand. — Iconographie de la Montansier. — Madame de Murât.Famille de Novion — L’illustre architecte Ricard, dit de Montferrand, h Saint-Pétersbourg. -—La famille Traverrier. — De Villar-ce?u. — Maison de la rue du Jardinet. — La mode dans les noms de baptême. — Armoiries à déterminer : chevron accompagné de trois roses. — Armoiries à déterminer : d’argent au navire de... — L’auteur de « i’Ecole des Filles > était-il protestant ?— 'Chansons sur Desrues, l’empoisonneur. — Bibliothèque du chevalier B. — Le Père Jean, chiffonnier. — * Don Juan » désabusé. — De la paternité de certains livres licencieux.— Le sire de Framboisy.— Bibsl.it.— Cendrière. — D’où vient le mot bouquin, appliqué aux vieux livres, bue h ? — Philogyne. — Origine du mot « boulotter ». - Je men suis allé. Je me suis en allé.— Couleur magenta, couleur solférino. — Mi-carème.Inhumations hors des cimetières. — L’inceste en Grande-Bretagne'. — Arbres de la Liberté encore existants. — Calomniez, il en reste toujours quelque chose. — La main aux ongles d’or. Classification Dewey : 50-Publications en série d'ordre général"
Centre Djohi. 1990. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 112 pages - quelques illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Kun, le réceptif - la cigale et la jument (A.Fano) - texte chinois - mot à mot bilingue (C.Javary) - dossier le tirage - l'origine de la divination (K.McElhearn) - le rituel du tirage par les baguettes (A.Fano) - manipulations et probabilités (C.Jaune) - le yi king et la science (Cai Hengxi) - outre langue (A.Robin) - le moment juste (entretien avec Elie Humbert). Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Mot pour mot / Apostrophe été 1982, in-8 broché, 92pp - très bon état
Paris, Plon, 1938. 1 vol. (190 x 250 mm) de [4] f., III-42 p. et [1] f. Broché, couverture illustrée. Édition originale. Un des 25 premiers exemplaires (n° 10) sur japon. Photographie jointe : Guitry avec Marguerite Moreno sur scène. Tirage original d’époque, signature du studio Waléry, à l’encre
Loin de l'idée facile que l'on s'en fait, Le Mot de Cambronne emprunte une voie quelque peu différente, suggérée par Edmond Rostand en 1912 : « Saviez-vous que notre Cambronne avait épousé... une Anglaise ?... N'y aurait-il pas là un étonnant sujet de comédie ? » Guitry y songe pendant près de vingt-cinq ans, avant de passer à l'acte - la pièce n'en comporte qu'un - et faire intervenir Napoléon lui-même, qui prévient son ex-général « d'éviter les écarts de langage ». La scène se passe donc chez le général Cambronne, en 1821, marié à une Lady anglaise. Cette dernière, malgré son insistance, n'a jamais connu le mot célèbre prononcé par lui à la bataille de Waterloo, et dont elle entend toujours parler. Qui, alors, le prononcera ? Sur un sujet des plus minces et facilement scabreux, cette courte comédie (mais peut-on faire beaucoup plus long sur ces cinq lettres ?) reste en fait comme un des chefs-d'oeuvre de Guitry. Dès sa représentation, le 2 octobre 1936 au théâtre de la Madeleine, c'est un succès. ; pour sa centième pièce, « Guitry brille de l'éternel jeunesse de l’irrespect (…) qui représente à peu près tout ce qu'on peut écrire de plus joliment varié, de plus délicieusement risqué, de plus gaulois et de plus bouffon » (Pierre Saize), tandis que Gérard Bauer reconnaissait qu'il « n'y avait que deux Français pour mettre dans ce mot-là tant d'énergie héroïque et d'imprévisible grâce ». Fort de ce succès, Guitry réalisera immédiatement une version « filmée » aux studios de Billancourt : « C'était une émission de télévision avant la lettre, l'équivalent d'Au Théâtre ce soir si l'on veut. Nous avons tourné le film dans un décor unique, alors que Guitry jouait la pièce au théâtre. Les accessoires venaient du théâtre et y sont retournés aussitôt le travail terminé. Le tournage a duré en tout et pour tout une journée, de midi à sept heures, la pièce devant être jouée à nouveau le soir même ! » (in entretien avec Philippe Agostini [directeur de la photographie et opérateur sur ce film], Cinématographe, n°86 février 1983). Sa sortie en salle eut lieu le 26 mars 1937 au cinéma Normandie - Paris.