[1756]. 1 vol. in-8. Plein maroquin havane, dos à faux-nerfs orné, pièce de titre de maroquin rouge, roulette dorée en encadrement sur les plats, tranches dorées. 24pp (Édit du roi), [1]f, [7]ff (table alphabétique), [1] f tableau, [1]f titre, 45ff, [1]f titre, 21pp.
Reference : 11492
Intéressant manuscrit faisant état de la composition de l’École royale militaire au XVIIIe siècle. D’une belle écriture italique, le texte réglé en rouge commence par la copie de l'édit du Roy, portant création d'une École royale militaire, donné à Versailles au mois de Janvier 1751. Il comprend 24 articles en 24 pages et a été rédigé par Ysabeau. Une table alphabétique puis un tableau présentant l’état, par compagnie, de Messieurs les élèves de l’École royale, au 1er juillet 1756. Viennent ensuite un état des faits justifiés par Messieurs les élèves pour leur admission puis l’État des personnes attachées à l’hôtel : État-Major, chapelle, langue latine, danse, intendance, grands et petits commensaux, apothicairerie, boulangerie, buanderie… 20 gravures du XVIIIe siècle contrecollées ornent l’ouvrage. On joint huit autres gravures non contrecollées ainsi qu'une lettre du relieur Bénard datée de 1894, indiquant notamment le prix pour la restauration de cet ouvrage : " Restauration de la reliure, du texte, remettre des gardes etc. coutera 25 f. environ. " Un doux prix qui fait rêver. Fondée en 1751 sur le modèle des académies de cadets de Saint-Pétersbourg et de Berlin, à l'instigation du financier Pâris-Duvernier et de Mme de Pompadour, l’École royale militaire de Paris est l’un des rares exemples d’écoles citées dans l’Encyclopédie . Elle y est même présentée comme un modèle idéal : l’organisation spécifique des enseignements et la place accordée au corporel en font l’une des premières mises en oeuvre des principes d’éducation des philosophes des Lumières.Gardes à recoller, coins émoussés.
Librairie Gaëlle Cambon
Gaëlle Cambon
62 rue du Grand Marché
37000 Tours
France
librairiegaellecambon@gmail.com
06 87 38 21 05
Sur Rendez-vous! Conditions de vente conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne. Les prix sont nets, frais de port à la charge de l’acheteur. Les envois sont toujours effectués avec suivi. Les règlements peuvent être effectués par chèque (les chèques sur les banques étrangères doivent être majorés de 20 €), paypal ou virement bancaire.
Paris, Imprimerie Royale, 1765. In-12 de 30, 19, 16 et 86 pages. Veau d'époque, dos plat orné, bon état.
Edition composée de quatre parties avec pagination séparée. L'École royale militaire qui fut fondée en 1751 accueillait principalement les fils de la noblesse pauvre.
Paris, Imprimerie Royale, 1776 in-4, 3 pp.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris P.-G. Simon 1776 in-4 dérelié
10 pp., un f.n.ch. (modèles de billets et des reconnaissances)."En 1776, le déficit des finances royales atteint 37 millions de livres. Turgot est parti sans parvenir à équilibrer le budget. Son successeur, Clugny, propose de recourir à la loterie.Cette solution ne va pas sans difficultés. Prendre un édit, c'est affronter le risque de voir le Parlement refuser de l'enregistrer. Le roi hésite, puis décide que la Loterie Royale fera l'objet d'un simple arrêt en Conseil. C'est ainsi que sans éclat et, pour la première fois, le 30 juin 1776, la loterie devint une institution française. En même temps, du fait du monopole qui s'attache à son fonctionnement, toutes les loteries créées antérieurement sont supprimées à l'exception de la Loterie des Enfants Trouvés et de celle de la Pitié qui seront désormais rattachées à l'administration de la Loterie Royale et fonctionneront sous le nom de Loteries Réunies". Cf. Léonnet (Jean) : Les Loteries d'Etat en France (Paris, 1963)
1768.
Un "guide de voyage" au XVIIIe siècle, sous la forme de lettres de Joseph de Roissy à son grand-oncle, Joseph Pâris Duverney (1684-1770), financier et créateur de l'Ecole militaire dont il fut le premier intendant. Joseph de Roissy a visité 34 villes du Nord et l'Est de la France (avec des passages en Belgique et en Suisse). C'est une mine incroyable de renseignements sur ces villes au XVIIIe siècle. Pour chaque ville, il donne un court historique et une description de son architecture, il détaille son commerce, ses manufactures, ses habitants, décrit la campagne environnante et ses productions, et donne le prix du blé et d'autres marchandises... Parmi les faits curieux ou remarquables qu'il relate : A La Frère, il décrit longuement un moulin à poudre, et les habitants y sont "ou peu obligeants ou très ignorants". A Saint-Gobain, la manufacture des glaces. A Cambrai, un tableau de Martin Geeraerts, d'Anvers ("Je suis persuadé qu'on ne peut rien voir de plus beau dans ce genre"). A Valencienne, le mécanisme d'une horloge singulière et une machine à vapeur, pour "dessécher les terres, pour en tirer le charbon". A Givet, le représentant du commandant de la ville, lui demande dans quel endroit du pays de Liège est la ville de Paris. A Sedan, les cuisses de grenouilles sont "une branche assez considérable du commerce" ("ceci n'est point une fable"). A Verdun, il a rencontré un guérisseur dénommé Valdaer qui "fait parler les muets, redresse les boiteux, fond la bosse aux bossus". A Metz, il s'étend sur la communauté des juifs et leur synagogue. A Strasbourg, il note que "l'on parle peu français dans la ville". A Besançon, il décrit le fonctionnement d'un moulin à papier. A Troyes, il s'étonne que les maisons soient en bois, le nombre de celles en pierres "se réduit à 5 ou 6". Et nous avons gardé le plus étrange pour la fin : A Metz, "on brûle un monceau de fagots entassés les uns sur les autres, au dessus desquels on met une cage de fer remplie de 5 ou 6 chats qui sont consumés après des cris épouvantables; cet usage bizarre de brûler des chats s'observe en mémoire des sorciers qui y ont été brûlés dans les premiers siècles." (p. 270) Les villes décrites sont Compiègne, La Fère, Saint Gobain, Saint Quentin, Le Catelet, Cambrai, Bouchain, Douai, Valenciennes, Le Quesnoy, Landrecie, Avesnes, Maubeuge, Philippeville, Namur, Dinant, Givet, Charlemont, Charleville, Mézières, Sedan, Verdun, Metz, Nancy, Lunéville, Phalsbourg, Strasbourg, Sélestat, Huningue, Bâle, Belfort, Besançon, Dijon, Troyes. Au début de l'ouvrage, l'auteur note l'approbation que son oncle a eu "la bonté de donner à mes petites relations de l'année précédente." Ces "petites relations" ne font pas parti de ce volume. Quelques mots grattés sur la page de titre, couleur du dos fané, un manque à une coiffe. Bon exemplaire à l'écriture proprement calligraphiée, très lisible. /// In-12 de 325 pp. Maroquin rouge, filets d'encadrement sur les plats, dos orné, tranches dorées. (Reliure de l'époque) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Paris P.-G. Simon 1773 in-4 en feuille
4 pp.C'est le 4 juin 1758 que le Conseil d'Etat du Roi avait décidé que les droits sur les cartes à jouer, existant depuis 1583, seraient perçus pour le compte du Roi réunis à la régie générale de Jean Bocquillon. Le profit de cette perception étant affecté au paiement de l’Ecole militaire dont la construction venait d’être achevée. Cette affectation ne disparut qu'en 1778 : le montant des revenus de cet impôt fut de nouveau laissé à l’usage personnel du Roi jusqu’à la Révolution, qui l'abolit (tout provisoirement)