Paris, s.d. (1860 ca.) (Cm. 67 x 96), cartella mod. in mz. tela con ang. contenente una delle più famose piante di Parigi, nota come le Plan de Turgot. E' una pianta della città - a volo d'uccello - di eccezionale formato (m. 3,2 x 2,6), suddivisa in 20 fogli, inc. in rame e numerati (ciascun foglio misura cm. 66 x 91 - l'incisione al vivo è di cm. 52 x 81 ca.) + 1 tavola con l'intera area (inc. al tratto) che serve da Indice (sovente mancante).Di tutte le rappresentazioni cartografiche di Parigi questa, realizzata per ordine di Michel Etienne Turgot (1690-1751), capo della municipalità parigina, per la glorificazione della capitale, è la più seducente. L'artista-topografo Louis Bretez - che la disegnò dal 1734 al 1739 - non redasse una pianta ma una veduta prospettica che ci consente di attraversare con gli occhi i monumenti, le case, gli hotels, le piazze, i giardini, i boulevard, i sobborghi, le chiese, i castelli e avere della città una immagine parlante. Parigi nei primi decenni del Settecento non possedeva ancora vedute prospettiche che potessero confrontarsi con le vedute urbane realizzate a Venezia, Roma e Napoli tra Cinque e Seicento. Parigi giunse in ritardo al suo "ritratto di città", ma recuperò splendidamente il terreno. La ns. pianta è stata stampata nel XIX secolo, usando i rami originali del Settecento, su carta pesante e di grande qualità.Nel ns. esemplare 13 tavole sono state più o meno rinforzate al verso; 1 tav. è stata restaurata all'angolo infer. per mancanza che ha intaccato di ca. 3 cm. anche l'incisione; i margini bianchi portano lievi arross. ma complessivamente è ben conservato.
Reference : 79814
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Premier tirage du plus célèbre plan ancien de Paris, dit Plan de Turgot. S.l., 1739. In-folio relié en maroquin rouge, plats ornés d’une roulette fleurdelisée, fleurs-de-lys aux angles, armoiries au centre, dos à nerfs orné de fleurs de lys de différentes tailles, d’étoiles et de filets dorés, coupes décorées, roulette intérieure fleurdelisée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 558 x 443 mm.
Premier tirage du plus célèbre plan ancien de Paris, dit Plan de Turgot. James de Rothschild. 2312 ; Cohen 807. Il se compose d’un plan d’assemblage et de 20 planches gravées à double page (800 x 515 mm) représentant la Capitale, maison par maison, en vue panoramique. « On s’est proposé en faisant graver ce plan de faire voir d’un seul coup d’œil tous les édifices et toutes les rues qu’elle renferme » avertit l’éditeur. « Ce plan à vol d’oiseau, le plus vaste en ce genre qu’on ait entrepris, est connu sous la désignation impropre de ‘Plan de Turgot’. Il se compose (outre le plan d’assemblage) de vingt feuilles qui, réunies, forment cinq rangs. Chaque feuille a d’encadrement 79 centim. De largeur sur 50 de hauteur. Les vingt feuilles réunies forment donc un carré d’environ 316 centim. Sur 245, non compris la marge. Cette surface embarrasserait plus d’un amateur parisien, trop étroitement logé pour en garnir son cabinet. Le titre gravé se trouve au bas des feuilles 18 et 19, au milieu d’un cartouche de forme très contournée, entouré de volutes et surmonté de la figure allégorique de la ville de Paris appuyée sur son blason. Ce plan forme, le plus souvent, un atlas grand in-folio ; chaque feuille, tirée sur un papier fort, est pliée en deux et collée sur onglet. Il paraitrait que la plupart des exemplaires furent reliés dans le temps avec plus ou moins de luxe, pour être distribués gratuitement, sans doute, à tous les personnages éminents ; toutes les reliures, en mouton ou en maroquin du Levant, sont ornées au centre des armes de Paris. Il y a des exemplaires tirés sur grandes marges. Ce plan termine la série des plans à vol d’oiseau, et si, passé cette époque, on en voit paraitre encore quelques-uns de ce genre, ce sont des plans plus anciens, copiés ou rajeunis. Louis Bretez, qui le dessina vers 1734, dérogea à l’usage généralement admis d’orienter les cartes selon la méridienne, parce que, voulant donner de Paris une image en élévation, il dut, à l’exemple des anciens géographes, préférer un système qui permît de voir de face les portails de nos anciennes églises, si nombreuses ncore, églises qui, pour la plupart, avaient leur façade tournée vers l’occident. Il est à regretter que le plan, tel qu’il a été conçu, n’ait pas une date antérieure d’au moins un siècle. Il eût été, à raison de sa dimension, d’un bien haut intérêt pour les archéologues d’aujourd’hui. Le dessin ordonné par Turgot était achevé en 1734 ; il représente donc l’état de Paris à cette époque. Claude Lucas, qui le grava, est le même sans doute qui travailla aux plans des quartiers de La Caille, 1714, ou peut-être son fils. Le choix qu’on fit du genre à vol d’oiseau dut entrainer des frais immenses… L’image de Paris qu’il représente offre encore, je le répète, beaucoup d’attraits et de documents à l’archéologie. Le petit nombre de vieux édifices qui ont survécu disaparaît, de nos jours, si rapidement, ou subit de si étranges métamorphoses sous le hideux masque du replâtrage, que la Paris de Turgot, en proie à nos mille projets d’alignements et d’agrandissements, devra bientôt s’appeler à son tour le ‘vieux Paris’ […]. (A. Bonnardot, Etudes archéologiques sur les anciens plans de Paris, pp. 199-203). Ces planches, d’une gravure remarquable, montrent d’une façon très vivante la disposition ancienne, en perspective, des sites, des demeures et des monuments parisiens. Exemplaire imprimé sur papier fort, orné de brillantes épreuves, revêtu d’une reliure de Padeloup aux armes de la ville de Paris. Le titre est gravé au centre d’un assemblage de deux planches (1600 x 540 mm).
Paris, E. et D. Kaeppelin, et la Revue Municipale, 1860. En 32 sections montées sur toile et repliées, formant un plan de 0,98 x 1,29 m.
Beau et rare plan mural de Paris, réduit du plan monumental en 54 feuilles de l'architecte parisien Théodore Jacoubet, et augmenté par l'architecte Pierre Michel Dalmont. Publié en 1860, c'est l'un des tout premiers plans montrant la nouvelle division de Paris en 20 arrondissements, aquarellés de quatre couleurs. Chaque arrondissement est divisé en 4 quartiers, soit 80 quartiers au total, dont les contours ont été aquarellés en bleu. Les vingt arrondissements de Paris tels que nous les connaissons aujourd'hui ont été créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre le mur des Fermiers Généraux et les fortifications de l'enceinte de Thiers, que l'on voit ici encerclant Paris, ont été annexés à Paris. L'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet, fut construite entre 1841 et 1844, à la demande de Louis-Philippe, qui souhaitait faire construire autour de la capitale une enceinte bastionnée qui rendrait la ville imprenable. Constituée de 94 bastions, elle englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes : Montmartre, La Villette, Belleville, Charonne, Bercy, Auteuil, Passy, etc. Le plan de Jacoubet est aussi l'un des tout premiers plans figurant le Paris moderne, avec les travaux d'agrandissement du baron Haussmann qui débutèrent en 1853. Le plan montre les percées récentes, la plus importante d'entre elles étant le boulevard de Sébastopol, inauguré en 1858, et dont la portion sur la rive gauche sera renommée boulevard Saint-Michel en 1867. Les bâtiments publics sont en noir. Le plan montre également le Bois de Boulogne, assez détaillé. En 1852, la propriété du bois de Boulogne fut cédée par Napoléon III à la ville de Paris, qui fut alors chargée d'aménager l'espace vert en quatre ans. Les travaux débutèrent l'année suivante, dirigés par Haussmann, qui créa pour son adjoint Jean-Charles Alphand, le Service des Promenades et Plantations de Paris. L'architecte Théodore Jacoubet était l'un des meilleurs connaisseurs de la topographie et de l'urbanisme parisiens. Il fut le dernier architecte auteur d'un plan de Paris (Pinon & Le Boudec, p. 94). Très bel exemplaire dans de superbes coloris de l'époque. Vallée, 1555.
Paris, A. Bernard, 1859. En 40 sections jointes formant un plan de 580 x 855 mm.
Grand et beau plan de Paris publié en 1859. Il est divisé en 135 cases numérotées, selon la méthode Zugenbuhler. Pour trouver la position d'une rue, il suffit d'en chercher le nom dans la légende, puis de se reporter dans le plan au carré dont le numéro est indiqué à la suite du nom. Les limites de Paris sont marquées par l'enceinte de Thiers construite en 1844. L'enceinte de Thiers, du nom de l'homme politique qui conçut le projet, fut construite entre 1841 et 1844, à la demande de Louis-Philippe, qui souhaitait faire construire autour de la capitale une enceinte bastionnée qui rendrait la ville imprenable. Constituée de 94 bastions, elle englobait non seulement Paris mais aussi les communes environnantes : Montmartre, La Villette, Belleville, Charonne, Bercy, Auteuil, Passy, Grenelle, Vaugirard, etc. Tout autour de cette enceinte, on fit construire 16 forts détachés, tous figurant sur notre plan (forts Saint-Denis, de Rosny, de Nogent, de Montrouge, de Vanves, du Mont Valérien, d'Aubervilliers, de Romainville, de Bicêtre, etc). Ces forts sont représentés par des enceintes fortifiées, aquarellées en rouge et vert. Le plan montre également les limites du Mur des Fermiers Généraux, aquarellées en rose. Le Mur des Fermiers généraux, construit entre 1784 et 1790, était une enceinte dont l'objectif était de permettre la perception, aux points de passage, d'un impôt sur les marchandises entrant dans la ville. Bien que publié en 1859, le plan montre Paris divisée en 12 arrondissements. Les 20 arrondissements furent créés le 16 juin 1859, lorsque les faubourgs situés entre les fortifications de l'enceinte de Thiers et le mur des Fermiers Généraux furent annexés à Paris. Douze vignettes de monuments ornent le plan : Arc de Triomphe, Madeleine, Bourse, Hôtel de Ville, Tuileries, château de Vincennes, cimetière du Père Lachaise, etc. Le plan illustre les travaux d'Haussmann, commencés en 1852, et montre les boulevards et rues projetés, aquarellés en orange. Avec table alphabétique des rues, et listes des bureaux de poste, ministères, bibliothèques et théâtres de Paris. Bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Rousseurs à quelques intersections. Édition de 1859 omise par Vallée, qui ne cite que celle de 1858 (Vallée, 252).
Paris, les frères Crépy, 1754. En 4 feuilles jointes formant un plan de 1,02x 1,46 m.
Superbe et très rare plan monumental de Paris en 1754, parmi les plus décoratifs du XVIIIe siècle. Très rare édition datée de 1754, inconnue de Boutier. Il est orné d'un beau cartouche de titre montrant une femme allaitant deux enfants, et décoré d'une figure allégorique symbolisant la Seine, et d'une vue de l'Hôtel de Ville. Le cartouche est orné en tête des armoiries de la ville de Paris, figurant un vaisseau, symbole de la corporation des marchands de l'eau qui donna naissance à la municipalité de Paris. Aux quatre coins du plan figurent quatre plans montrant l'évolution de Paris entre l'an 508 et 1589, accompagnés d'une description historique et d'une table de légendes. Le premier figure Paris en l'an 508, alors que Clovis, roi des Francs, a repris la ville aux Romains, et décide d'en faire la capitale du royaume des Francs. Lutèce prendra alors le nom de Paris, du nom de la tribu gauloise des Parisii qui occupait la région. L'Île de la Cité est encerclée d'une enceinte gallo-romaine, tout comme les quartiers de la Grève, de la Verrerie et de Saint-Jacques-de-la-Boucherie. On y voit les deux ponts reliant l'Île de la Cité aux rives de la Seine : le Petit-Pont, probablement le premier pont construit à Lutèce, et le Grand Pont, futur Pont Notre-Dame. Le second montre Paris sous Philippe II Auguste, qui régna entre 1180 et 1223. C'est sous le règne de Philippe Auguste que débutèrent véritablement les projets d'agrandissement de Paris, notamment en intégrant les petits bourgs qui environnaient la ville. Afin de protéger la ville d'éventuelles attaques, Philippe Auguste entreprit alors de faire construire une enceinte autour de la ville avec ces nouveaux bourgs. L'enceinte de Philippe Auguste est aujourd'hui la plus ancienne dont on connaisse le tracé avec précision. Le troisième montre Paris entre 1307 et 1383, sous les règnes de Charles V et Charles VI. Le plan montre l'agrandissement de la ville et la nouvelle enceinte construite sous le règne de Charles V par le prévôt Hugues Aubriot entre 1367 et 1383. C'est au cours de ces travaux de fortification que fut bâtie la Bastille en 1371. L'agrandissement de la ville imposa la construction de deux nouveaux ponts : le pont Saint-Michel en 1384 et le pont Notre-Dame en 1414. Le quatrième enfin, montre Paris entre 1422 et 1589, sous les règnes de Henri III et de Louis XIII, avec les nouvelles constructions et embellissements : reconstruction du Louvre par François Ier en 1530, destruction des hôtels des Ursins, de Bourgogne, d'Artois, de Fécamp et de Flandres pour laisser la place à de nouvelles rues, création du quai de la Tournelle en 1554, construction du château des Tuileries en 1564 sous l'impulsion de Catherine de Médicis, commencement des travaux de construction du Pont-Neuf en 1578, etc. Tout autour du plan sont disposées 29 vignettes montrant des monuments de Paris et ses environs (Versailles, Meudon, Vincennes, Saint-Cloud, Saint-Germain-en-Laye) et deux panoramas de Paris avec la Seine. Le plan de Crépy illustre les nouvelles limites de Paris établies par les déclarations royales des 18 juillet 1724, 29 janvier 1726 et 23mars 1728, ainsi que les projets d'embellissement initiés par Louis XV. La place de la Concorde, qui n'est encore qu'une simple esplanade non aménagée, est appelée place du Pont Tournant, en référence à un pont tournant piétonnier qui reliait le jardin des Tuileries à la place. La place Vendôme est appelée place des Conquêtes, tandis que le quai de Billy, aujourd'hui avenue de New York, est nommé quai de la Savonnerie. Très rare édition à la date de 1754, inconnue de Boutier qui ne donne que les éditions de 1739, 1741, 1750, 1766, 1774, 1782 et 1785. L'édition de notre exemplaire se situe donc entre la troisième et la quatrième édition. Nous n'avons par ailleurs localisé aucun exemplaire de cette édition dans les collections publiques. La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris possède cinq des éditions citées par Boutier. Très bonne condition générale, malgré de petits défauts inhérents aux plans d'un tel format. On constate d'infimes manques au niveau des cartouches de texte accompagnant les 4 petits plans aux coins, quelques petits décalages et manques à la jointure des 4 feuilles, ainsi que quelques petites taches d'encre dans la partie haute, essentiellement dans la marge, et quelques rousseurs au niveau du cartouche de titre. Quelques anciennes pliures ont été remises à plat et renforcées au dos. Boutier, 221 (édition omise) ; manque à Vallée et à Bonnardot.
[Paris, Imprimerie Nationale, 1676-1880]. En deux feuilles pouvant former un plan d'environ 885 x 894 mm.
Magnifique plan de Paris dit de Bullet et Blondel, reproduit en héliogravure et réduit au 1/2 sur papier fort, publié en 1880 dans l'Atlas des anciens plans de Paris, important atlas consacré aux plans de Paris ayant marqué l'histoire de la topographie de la ville entre 1530 et 1799. L'édition originale de ce plan, commandé par la prévôté des marchands et exécuté par Pierre Bullet sous la direction de François Blondel, fut publiée en 1676. Important pour la topographie de Paris sous Louis XIV, le plan de Bullet et Blondel fut le premier "plan projet", c'est-à-dire confectionné pour étudier des projets et les y reporter. Y figurent les édifices et les monuments tels que les couvents, les établissements publics et surtout les hôtels particuliers, présentés en vues perspectives. Un trait en pointillé marque la division de la ville en vingt quartiers de police, telle qu'elle a été fixée par édit en décembre 1701, avec les noms de chaque quartier. Le plan est encadré d'une large bordure de feuilles de chêne, et illustré de grandes vignettes figurant les 4 principales portes de Paris, de 2 médaillons contenant un portrait de Louis XIV et une allégorie de Lutèce, d'un plan des fontaines et d'une carte des environs de Paris. Bel exemplaire. Boutier, 115B, Fac-similé.