Tradotta da Vincenzo Monti. Barbra, Firenze, 1872. In-24 p. (mm. 105x65), bella legatura in pieno marocchino blu, cornice dorata ai piatti, dorso a cordoni con tit. oro, conserv. cop. orig., pp. (4),792, con ritratto del Monti inc. all'antiporta. Ben conservato.
Reference : 151233
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Le plus bel exemplaire de cette édition cité et décrit par Cohen provenant des bibliothèques E. Odiot et Müller. A Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1712-1717.6 volumes in-12 :Iliade : I/ cxvi pp. y compris 1 frontispice, 300 pp., 8 pl. hors texte ; II/ (2) ff. dont 1 frontispice, 389 pp. et 9 pl. hors texte ; III/ (2) ff. dont 1 frontispice, 373 pp., 9 planches hors texte.Odyssée : I/ cxviii pp. dont 1 frontispice, (1) f., 299 pp., 7 pl. hors texte ; II/ (1) f., 1 frontispice, 348 pp., 7 pl. hors texte ; III/ (1) f., 1 frontispice, 333 pp., 8 pl. hors texte ; Soit au total 3 frontispices, 1 fleuron qui se répète sur le titre de chaque volume, 26 figures pour l’Iliade, gravées par Broen et 3 frontispices et 22 figures de Farret pour l’Odyssée, gravées par Jonghe et V. Buysen. - Supplément à l’Homère de Madame Dacier (1 volume). Amsterdam, chez les Wetsteins, 1731. In-12 de 1 frontispice, (1) f., 164 pp., xlviii pp., (73) ff., 2 pl. hors texte dont 1 dépliante.Soit 7 volumes in-12, plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement ornés, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 158 x 87 mm.
L’exceptionnel exemplaire E. Odiot complet des 7 volumes, cité et décrit par Cohen, adjugé 700 F. Or à la vente Müller contre 149 F. Or pour le bel exemplaire Daguin-Louis Cartier relié en maroquin ancien : « L’exemplaire Odiot, en maroquin rouge ancien, contenant de plus un 7ème volume (Vie d’Homère par Mme Dacier, de l’édition de 1731) a été vendu 700 fr., vente Müller (n° 71). » (Cohen, 494).« [Clio parle]. Inscrivez en tête d’un papier le nom d’Homère. C’est le plus grand nom, mon enfant. Les dieux ne seraient rien, et non seulement les dieux mais les hommes, s’il ne les avait pas chantés… Rien n’est aussi pur qu’Homère… C’est le plus grand. C’est le plus vieux. C’est le patron. C’est le père. Il est le maître de tout. Et notamment il est le maître de tout ce qu’il y a jamais eu de plus grand dans le monde, qui est le familier. » Charles Péguy. Madame Dacier (1651-1720) était la fille de Tanneguy-Lefebvre.« Elle collabora aux travaux de son mari, notamment à sa traduction de la Vie des Hommes illustres de Plutarque mais poursuivit une œuvre personnelle au moins aussi importante que celle d’André Dacier : traduction de Plaute, d’Aristophane, de Térence (1688) mais surtout de l’Iliade et de l’Odyssée qui lui valurent la gloire. Admiratrice fanatique d’Homère, Mme Dacier se trouva tout naturellement mêlée à la Querelle des Anciens et des Modernes qui venait de renaître et où les Modernes étaient soutenus par Lamotte et Hardouin. L’une des deux éditions les plus recherchées avec celle, concomitante de Paris, Rigaud, 1711-1716 dont Brunet décrit ainsi les différents exemplaires :« Les exemplaires reliés en maroquin, dont la reliure n'a rien d'extraordinaire, se donnent communément pour 60 ou 72 fr., comme on l'a pu remarquer aux ventes de Hangard, Bourdillon, Giraud, etc. ; mais on a payé 400 fr. à la vente Nodier un exemplaire en mar. r. dent. doublé de mar. v. dont pourtant la reliure de chacun des deux poëmes différait par la dorure, et nous- même avons fait pousser inutilement jusqu'à 750 fr. à la vente De Bure un exemplaire en mar. bleu rel. par Padeloup avec un soin tout particulier et une élégante simplicité ; cela prouve que le prix de ces sortes de livres dépend entièrement de la concurrence que fait naître la beauté de l'exemplaire, et qu'on aurait grand tort de rapporter ces prix sans faire mention des circonstances qui les ont motivés.Ainsi un exemplaire en mar. doublé de mar., a été vendu 1 010 fr. Baron Pichon, et acheté par un amateur de passage à Paris, qui le céda bien vite au libraire Aug. Fontaine, lequel en demandait et en trouva 1 400 fr. ; M. de Coislin avait payé ce charmant spécimen de la reliure de Boyet 400 fr. à la vente Nodier de I844. »Superbe exemplaire cité par Cohen, magnifiquement relié en maroquin rouge de l’époque, provenant des bibliothèques E. Odiot et Müller.
Paris Garnier Frères Half-Leather Good
Homère. L'iliade. Traduction de Mme Dacier. Nouvelle édition revue et corrigée d'après les meilleurs textes. Paris, Garnier Frères. 514p. Relieur en cuir orné en or. 0
Paris, Les belles lettres, les textes grecs illustrés par les documents, "Guillaume Budé", 1945. In-8 broché de 191 p., couverture jaquette en papier. Très nombreux documents en noir : cartes, plans, photos, reproductions. Dépliants. Quelques petites rousseurs mais très bon état.
Les Belles Lettres, 1947, in-8°, xi-363 pp, broché, C. de bibl., bon état (Coll. Budé). Texte grec et traduction française en regard
Louée depuis l’Antiquité la plus haute, l’Iliade, de même que l’Odyssée, n’a jamais cessé d’être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16000 vers de l’Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d’un personnage central, l’ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d’une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l’Iliade sont multiples : l’œuvre la plus connues de l’Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l’auteur de l’Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIème siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, « bien pour l’éternité », selon l’expression de Thucydide, et l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l’édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l’Iliade auxquels il convient d’ajouter un volume d’introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l’érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d’une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d’approfondir trouvera dans l’Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques. Le tome IV contient en outre un Index.