Nouvelle dition. Augmente du Sermon prononc sa Profession Religieuse, par M. Bossuet, Eveque de Meaux. chez Savoye, Paris, 1754. In-24 gr. (mm. 144x78), p. vitellino coevo (picc. macchie e abras.), dorso a cordoni con fregi e titolo oro, pp. VIII,300, con un ritratto di Soeur Louise e 2 tavole f.t., inc. in rame. Questa raccolta di preghiere introdotta da un recit abreg de la Vie pnitente et de la sainte Mort de Madame la Duchesse de La Valliere, Religieuse Carmelite, connue depuis sa retraite sous le nom de Soeur Louise de la Misericorde. Franoise-Louise de La Baume Le Blanc, duchesse de La Vallire, fut une aristocrate franaise, ne le 6 aot 1644 Tours et morte le 6 juin 1710 Paris. Elle fut l'une des matresses de Louis XIV de 1661 1671. Aprs avoir t dlaisse par le roi, elle se tourna vers la religion, entra au couvent des Carmlites du faubourg Saint-Jacques de Paris et y pronona ses vux perptuels, le 3 juin 1675Introd.Con lievi uniformi arross. ma complessivam. buon esemplare.
Reference : 144094
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La VALLIERE (Louise-Françoise de La BAUME Le BLANC, duchesse de) .
Reference : 29817
(1746)
Paris, J. Techener, 1890. 2 tomes reliés en un fort vol. au format pt in-12 (183 x 113 mm) de 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., cxxxvi - 241 pp. et 1 f. n.fol. ; 2 ff. n.fol. et 303 pp. Reliure de l'époque de plein maroquin tabac, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets en noir, titre doré, date dorée, double filet doré sur les coupes, tranches marbrées et dorées, large dentelle intérieure dorée, couvertures conservées. (Niedrée).
Ensemble complet des deux volumes le constituant ; ici revêtu d'une élégante reliure du temps de plein maroquin signée Niedrée. L'ouvrage s'ouvre sur un joli portrait-frontispice gravé (non signé). ''Ces Réflexions obtinrent tout de suite un succès qui semble s'être soutenu jusqu'à nos jours''. (in Brunet). ' ''Ces Réflexions, a-t-on dit, furent écrites après le rétablissement d'une maladie qui avait conduit la Duchesse aux portes du tombeau''. (in Quérard). ''Louise de La Vallière, favorite de Louis XIV, fille spirituelle de Bossuet, entrée au monastère des Carmélites de Paris où elle mourra en 1710, après trente-six années de pénitence et de solitude, a inspiré nombre de biographes. Une vie si mouvementée, une conversion si éclatante, un comportement désormais si humble et si caché, ne pouvaient que susciter la curiosité. La vocation de Louise de La Vallière est un témoignage toujours actuel de la puissance de la Miséricorde du Christ qui n’est pas venu "appeler les jutes, mais les pécheurs". La conversion de Louise de La Vallière rejoint celle dont l’Apôtre Paul témoigne: "Et s’il m’a été fait miséricorde, c’est pour qu’en moi, le premier, Jésus-Christ manifestât toute sa patience, faisant de moi un exemple pour ceux qui doivent croire en lui en vue de la vie éternelle ". Les Réflexions sur la Miséricorde de Dieu, composés à la fin du XVIIe siècle par une duchesse en passe de devenir Carmélite, ont conservé leur saveur originelle, leur force irrépressible, leur puissance de conviction''. (Editions du Carmel). Fléty, Dictionnaire des relieurs français, p. 135.Angles très légèrement élimés. Du reste, très belle condition.
Louise Françoise Duchesse de LA VALLIÈRE. Reflexions sur la misericorde de Dieu. Par une dame pénitente. Huitième édition augmentée. 1700, Chez Antoine Dezallier, à Paris. 1 vol. in-12 (8,5x15,5cm) relié, table et privilège + 189 pages. Reliure janséniste de l'époque plein maroquin glacé rouge, dos à 5 nerfs orné du titre frappé à l'or fin. Toutes tranches dorées. Roulettes sur les coupes. Frises dorées en bordures des contre-plats. Intérieur frais, infimes frottements sur les coiffes, bel exemplaire élégamment relié. Ex-libris de Jacques Laget. Nouvelle édition, après l'originale parue en 1680. Oeuvre inséparable de la vie de Madame de la Vallière, qu'elle écrivit au sortir d'une longue maladie, durant ses années de retraite au couvent des Carmélites. Maîtresse du roi Louis XIV, et délaissée après 7 années, elle se retire de la cour pour entrer au couvent. Rien ne la fera renoncer, et elle passera les 36 dernières années de sa vie dans cette retraite, où sur le tard, elle écrivit cet ouvrage dans le souci de réparer les erreurs de sa vie passée. Très bon
Paris, Antoine Dezallier, 1680. In-16 réglé de (16)-139-(1) pp., maroquin brun janséniste, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes, doublure de maroquin citron encadrée d'un double filet doré, têtes de chérubins dorées dans les angles, tranches dorées sur marbrure (Trautz-Bauzonnet).
Édition originale rare de ces Réflexions « généralement attribuées à Mlle de La Vallière ».En 1661, Françoise-Louise de La Baume Le Blanc, duchesse de La Vallière et de Vaujours née à Tours (1644-1710), devint la maîtresse de Louis XIV qu’elle conquit en particulier par son goût pour la musique, le chant et la danse. Bien que discrète, leur liaison provoqua la colère des dévots et des ecclésiastiques parmi lesquels Bossuet. Lorsqu’en 1667, elle fut remplacée par la nouvelle favorite, madame de Montespan, elle quitta la cour et engagea une lente conversion intérieure qui aboutit, à la suite d'une grave maladie, à la rédaction des Réflexions sur la Miséricorde de Dieu (1672 publiées anonymement en 1680) et à son entrée au Carmel sur les conseils de Bossuet, devenu son directeur de conscience. Elle y reçut le nom de sœur Louise de la Miséricorde. Saint-Simon écrivit d’elle : « Heureux (le roi), s’il n’eût eu que des maîtresses semblables à Mlle de La Vallière. ». Marque de l’imprimeur au titre et table. Très bel exemplaire réglé finement relié par Trautz-Bauzonnet, truffé d'un portrait gravé sur cuivre relié en frontispice de « la très noble et très pieuse Soeur Louise de la Miséricorde, Pénitente ». Infimes piqûres blanches sur les plats ; quelques menues rousseurs aux premiers et derniers feuillets.Tchemerzine, IV, p. 98 ; Brunet, III, 885 ; Rothschild, I, 1887, n° 70 (édition Dezallier de 1712) ; Willems, 1957 (édition elzévirienne 1681).
Paris, Techener, 1860
2 volumes in-12 (18,7 x 12,5 cm), demi-maroquin vert, dos à cinq nerfs orné, tête dorée, non rogné (reliure signée Champs). Illustré d’un portait gravé de l’auteur. (piqûres sur les tranches, quelques légères rousseurs dans le texte).
Paris, Antoine Dezallier, 1680. 1 vol. in-12, veau brun jaspé, dos à nerfs orné de caissons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées de rouge. Reliure de l'époque, réparations anciennes aux coiffes et aux mors. Ex-libris de Gabriel Archinard au contreplat. La mention "une dame pénitente" sur le titre a été rayée d'un trait de plume à l'époque et surmonté de l'inscription manuscrite "Mme de la Vallière, carmélite". (8) ff., 139 pp., (1) p. Rousseurs éparses, petite tache d'encre sur qq. ff.
Seconde édition, parue l'année de l'originale. Elle est peut-être encore plus rare que la première, qu'elle reproduit ligne à ligne, à l'exception de quelques corrections typographiques. Maîtresse de Louis XIV au début de son règne, Louise de La Vallière lui donnera 4 enfants, dont la princesse de Conti. Madame de Montespan lui succédant dans le cur du roi, elle engagea une lente conversion intérieure qui aboutit, à la suite d'une grave maladie, à la rédaction (1672) d'un ouvrage rempli d'onction et de piété, les Réflexions sur la Miséricorde de Dieu, publiées anonymement en 1680. D'après Pierre Berès, cet ouvrage « compte parmi les petits chefs-d'uvre de l'école classique ». Louise de La Vallière se retira en 1674 au Carmel du faubourg St Jacques et y resta jusqu'à la fin de ses jours, en 1710. Voltaire a dit d'elle : Se couvrir d'un cilice, marcher pieds nus, jeûner rigoureusement, chanter la nuit au chur dans une langue inconnue, tout cela ne rebuta pas la délicatesse d'une femme accoutumée à tant de gloire, de noblesse et de plaisir. Un roi qui punirait ainsi une femme coupable serait un tyran, et c'est ainsi que tant de femmes se sont punies d'avoir aimé. ». Exemplaire grand de marges (haut. 150 mm). Taschereau, 916; Brunet II, 885; Tchemerzine-Scheler IV, 99b.
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