Recognovit brevique adnotatione critica instruxit W.M. Lindsay. e Typographeo Clarendoniano, Oxonii, 1954. In-16 gr., tela editoriale, ca. 200 pp.nn. Testo in latino. Volume della collana Scriptorum Classicorum Bibliotheca Oxoniensis. Ben conservato.
Reference : 139265
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Paris Thomae Richardi 1563 Plaquette petit in-4° (229 x 174 mm), deux cahiers libres non numérotés, [8] ff., sig. A-B4, en latin et en grec
Un rare tombeau poétique néo-latin publié à la suite de l'assassinat de François de Lorraine, duc de Guise Plaquette en vers (9 pièces en latin et 1 en grec) composée par Nicolas Lescot pour condamner l'assassinat de François de Lorraine et louer le disparu. Précipitée par le massacre de Wassy (1562), la première guerre de religion oppose en France protestants et catholiques, représentés par la Maison de Guise. François de Lorraine, duc de Guise, uvrant pour leur cause, mène son armée à Orléans : il est blessé par Jean Poltrot de Méré d'une balle de pistolet en retournant à son logis, et meurt le 24 février 1563. Célébrée par les protestants, pleurée par les catholiques, sa mort suscite une polarisation des opinions qui se reflète dans la littérature : d'un côté, les vers satiriques et « réjouissances rimées » (Rouget, « L'assassinat [...] » p. 99) des protestants circulent clandestinement : ces manuscrits louent l'héroïsme de Poltrot de Méré tout en condamnant sa victime, dont la mort « symbolise le début d'une lutte contre les tyrans » (p. 103). Le camp catholique, pour sa part, fait circuler en l'an 1563, en France et à l'étranger, un nombre relativement important d'hommages imprimés : François Rouget en dénombre une trentaine, et suppose qu'il en existe davantage. Presque tous proviennent des presses de Thomas Richard, dont l'échoppe « à la Bible d'or » se trouvait devant le Collège de Reims, qui bénéficiait du patronage de Charles de Lorraine. Le volume important et inhabituel de cette production d'hommages mène François Rouget à suppose l'existence d'une « entreprise concertée de propagande pour défendre l'image des Guises dans l'opinion publique » (p. 109) à laquelle Thomas Richard aurait pu contribuer, soit comme commanditaire des uvres, soit comme intermédiaire entre la Maison de Guise et les poètes. 3 ex. au CCFr (Toulouse BM, BnF Tolbiac, Nancy BS). OCLC : un exemplaire en Allemagne (Augsburg), 2 aux Etats-Unis (Harvard, University of Illinois). François Rouget, L'assassinat de François de Lorraine (1563) et la polarisation des publics, in Renaissance and Reformation / Renaissance et Réforme, Vol. 42, n°1. ; le même : Ronsard et la célébration poétique de la mort de François de Lorraine (1563), in Revue d'Histoire littéraire de la France, 2 - 2017, 117e année - n° 2.
collection d'épigrammes écrites par le poète latin Marcus Valerius Martialis, plus couramment connu sous le nom de Martial. Cette œuvre est également souvent appelée "Épigrammes de Martial". Martial était un poète romain du 1er siècle après J.-C., connu pour sa maîtrise de l'épigramme, un genre poétique court et incisif. Les épigrammes de Martial sont des poèmes succincts qui traitent de divers sujets, tels que la vie quotidienne, la satire, les portraits, l'amour et les aspects sociaux de la Rome impériale. L'œuvre complète de Martial est divisée en quinze livres, chacun contenant un grand nombre d'épigrammes. Ces poèmes offrent un aperçu vivant de la vie à Rome à l'époque impériale, avec des descriptions colorées de la société, des personnalités et des coutumes de l'époque. Les épigrammes de Martial sont souvent acérées et sarcastiques, utilisant l'humour et la satire pour critiquer certains aspects de la société et de la culture romaines. Les œuvres de Martial ont eu une influence durable sur la poésie épigrammatique et satirique ultérieure. Sa façon de jouer avec les mots, son sens de l'observation et sa capacité à capturer des détails de la vie quotidienne en ont fait un poète populaire de son époque et au-delà. Les épigrammes de Martial offrent également des informations précieuses sur la vie à Rome et sur les attitudes culturelles de cette période. En somme, "Epigrammata" de Marcus Valerius Martialis (Martial) est une collection d'épigrammes qui offre un aperçu fascinant de la vie et de la culture de la Rome impériale à travers le prisme de la poésie satirique et humoristique. "Je vis dans une petite cellule, avec une fenêtre qui ne ferme même pas, Dans lequel Boreas lui-même ne voudrait pas vivre." vol in-8, 170x100, relié pleine basane époque, solidement relié, tranches jaspées, très bel état, leg traces brunes sur qq pages, 690pp + index. Parisiis, Simonis Benard, 1693. Rare ref/22/1
Theocriti, Simmiae, Moschi, et Bionis Eidyllia et Epigrammata quae supersunt, cum Musaei poëmario : omnia Graeco-Latina et exposita.Édition bilingue (Grec-Latin) des 31 Romances (Eidyllia) de Théocrite avec Notes (Isaac Hortiboni).Suivie de : Interprétation Latina ad verbum, et Scholiis illustrata.Parisiis, apud Joannem Libert - 1627 - 430 pages.Reliure plein maroquin rouge de l'époque. Dos à nerfs avec pièce de titre verte. Filet doré encadrant les plats. Reliure légèrement tâchée. Rares mouillures marginales. Page de titre restaurée. Bon état pour cet exemplaire d'une grande rareté. Format in-12°(17x11).Théocrite, né vers 315, mort vers 250 av. J.-C., est un poète bucolique grec. Il était considéré comme l'un des sept poètes de la Pléiade poétique.Ensemble de poèmes, qualifiés depuis la période romaine d'Idylles des formes brèves, composées pour la plupart en hexamètres dactyliques (vers mesurés).
Amstelaedami, Amsterdam (Amstelaedami), Apud G. Gallet, 1701 Fort in-12, plein vélin crème de l’époque, [30]- 600- 56- 142 pp., 22 planches contenant 128 figures. Notes bibliographiques manuscrites à l’époque sur le premier ff. de garde. Usures et petit accroc au dos en tête.
Édition assez recherchée (Brunet), de la collection Ad usum Delphini, d'auteurs latins pour l’éducation du Dauphin. Cette édition particulière de Martial, par le juriste français Vincent Collesson, a été publiée pour la première fois en 1680. L'obscénité de Martial a créé un dilemme pour les éditeurs, soucieux de ne pas blesser l'âme tendre du Dauphin. Les épigrammes “pornographiques”(« epigrammata obscoena »), sont extraits, sans explications, du texte principal, et cachés, en quelques sortes, avant l’index, sans “interprétation” en latin facile. Bon état d’occasion
Paris, Ant. Aug. Renouard, Typis Pierre Didot l'aîné, Imprimerie de P. Causse, 1794. 3 vol. in-12 (150 x 90 mm) : XII-(2)-169-(1 blanc) pp. + (4)- pp. 171 à 329-(1 bl.)- pp. 309 à 323-(1 bl.) pp. -31 pp. de "Catalogue des livres imprimés par J. B. Bodoni, qui se trouvent chez Ant. Aug. Renouard" + Carmina Ethica) (4)-163-(1 bl.) pp -12 pp. de catalogue. Imprimés sur papier vergé, tirage à 300 exemplaires plus 4 ex. sur vélin (selon les indications de Renouard dans la préface du Owen et dans le catalogue du "Carmina"). Reliure d'époque en maroquin vert, plats encadrés de roulettes dorées, dos lisse orné, roulettes sur les coupes et intérieures, garde de tabis rose, tranches dorées. Suite à une erreur du relieur il manque 6 feuillets au tome 2 des "Epigrammata" (pages 253 à 264), ils sont remplacés par les pages 277 à 288 qui sont en double, dos assombris, rare et bel ensemble en reliures uniformes.
"Il est piquant de noter que ce premier catalogue de Bodoni imprimé en France sort des presses de P. Didot." (André Jammes, Les Didots, n°85)Dans les notices correspondantes à ces 2 ouvrages, publiées dans le catalogue à la fin du "Carmina ethica", Renouard nous détaille son choix éditorial. "Jusqualors toutes les éditions de ce poëte latin ont été remplies de fautes, sans en excepter celle que les Elzeviers donnèrent en 1647 et dont le plus grand mérite est la petitesse de son format. Je me suis appliqué à revoir celle-ci avec le plus grand soin; les erreurs typographiques sont corrigées ; les meilleures leçons ont été recueillies et choisies dans toutes les éditions ; les titres des épigrammes, dont beaucoup en langue anglaise, italienne ou française, avoient été estropiés par lignorance des éditeurs, sont rétablis avec exactitude ; jai été assez heureux pour recouvrer vingt-sept épigrammes, qui sont incontestablement, dOwen, ainsi que me le prouve une édition faite à Londres, quelque temps après sa mort, et qui cependant ne se trouvent dans aucune autre édition connue. Jen ai de plus ajouté trente-neuf autres, que, malgré la ressemblance du style, je ne crois pas être d'Owen, mais qui mont, semblé mériter dêtre publiées à la suite de cette édition. Des épigrammes latines ne convenant pas à tous les lecteurs, j'ai cru devoir ne faire tirer de ce livre que trois cents exemplaires. Il est exécuté avec le plus grand soin, et ne sera pas une des moins élégantes éditions de Didot laîné. Il y en a quatre exemplaires sur vélin. (Carmina ethica) Lédition dOwen étoit presque terminée, lorsque jai reconnu que les vers qui, dans toutes les éditions de ce poète, lui sont attribués sous le titre de Monosthica ethica, etc.étoient dun certain Michel Verinus, jeune poète, mort à lâge de 18 ans ; et quau lieu de 127 distiques contenus dans les éditions dOwen, Verinus en avoit réellement publié 327. Les 127 distiques étant imprimés, je les ai laissé subsister ; mais pour ne pas priver le lecteur des autres pièces rejetées assez mal-à-propos par les éditeurs d'Owen, et pour rendre à chacun ce qui lui appartient, jai cru devoir réimprimer séparément les 327 distiques formant tout louvrage de Verinus. Jy ai ajouté les sentences de Publius Syrus, revues avec le plus grand soin, et augmentées de plusieurs vers épars dans diverses éditions ; les distiques moraux qui portent le nom de Caton ; quelques vers assez bons dAusone, contenant les maximes des sept sages de la Grèce ; des sentences de Joach. Camerarius, et dautres vers choisis de divers auteurs. () Ce volume est imprimé en tout comme lOwen, avec lequel il est publié."