Dernire dition, revue, corrige, & de beaucoup augmente, tant par le Sieur de Sigogne, que de Barthelot. chez Nicolas & Iean de la Coste, Paris, 1647. In-16 p. (mm. 161x103), p. pelle ottocentesca, dorso a cordoni con tit. oro, dentelles dorate ai risg. damascati, tagli dorati, pp. (8),262, ornato da fregi e grandi capilettera inc. su legno. Questa edizione contiene: 17 satire del Regnier - Elgie zlotipique - L'Impuissance, imitation d'Ovide - Stances - Discours au Roy - Autres Satyres et Folastreries, tant du Sieur de Sigognes & Bertelot, qu'autres des plus signalez Poetes de ce temps. Stampata per la prima volta nel 1608 con il titolo di Les premires oeuvres.., l'opera satirica di Mathurin Regnier (1573-1613) ebbe molto successo e fu aumentata e corretta nelle successive numerose edizioni. Cfr. Brunet,IV,1187-1188. Leggerm. corto del marg. super.; qualche lieve fiorit. e pagg. ingiallite per la qualit della carta ma buon esemplare.
Reference : 100300
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Précieux et remarquable exemplaire, l’un des deux répertoriés conservés dans sa première reliure en vélin de l’époque en tout premier tirage avant la mention ajoutée sur le titre général dans le second tirage « qu autres des plus signalez Poetes de ce temps ». Paris, pour Gilles Robinot, au Palais en la Gallerie des prisonniers, 1614. Avec privilège du Roy.In-8 de (4) ff., 123 ff., (1) f. de privilège. F. de titre légèrement effrangé, infime galerie de vers dans la marge blanche inf. des ff. 83 à 88, pte. mouillure dans le coin inf. des ff. 104 à 112. Au f. 93 commencent les « Autres Satyres et Folastreries, tant du Sieur de Sigonne & Bertelot, qu’autres des plus signalez Poëtes de ce temps ».Plein vélin souple, restes d’attaches, dos lisse, nom de l’auteur calligraphié à l’encre à l’époque sur la tranche supérieure. Reliure de l’époque. 162 x 104 mm.
Très rare Première édition en partie originale du rarissime premier tirage des « Satyres » de Mathurin Régnier, fort apprécié du roi Henri IV, « le plus grand poète satirique du début du XVIIe siècle » (Pa. D), publiée après sa mort, la cinquième par ordre chronologique, contenant 16 pièces satiriques qui paraissent ici pour la première fois sous ce titre : « Autres Satyres et Folastreris, tant du Sieur de Sigonne & Bertelot, qu’autres des plus signalez Poëtes de ce temps », mais la meilleure.Tchemerzine, V, 386.« Les premières éditions de Régnier, publiées en 1608, 1609, 1612, et 1613 du vivant de l’auteur, sont d’une curieuse incorrection ; c’est que le poète vivant le pot en main dans les cabarets et les tripots, absolument insoucieux de sa gloire, était le plus détestable correcteur d’épreuves qu’on pût imaginer ; les éditions qui suivent la mort de l’auteur, arrivée en 1613, sont meilleures. » (Deschamps).Mathurin Régnier n'est pas seulement le plus grand poète satirique du début du XVIIe siècle, il incarne comme aucun autre l'esprit de la satire classique en vers, même aux yeux de Boileau, qui se voudra modestement son disciple. Il naquit à Chartres, en 1573, alors que les guerres de Religion faisaient rage. Le recueil de Satyres qu’il fait paraître en 1608 propulse Régnier au rang de chef de file des ronsardiens, mais aussi des poètes comiques les plus impertinents de l’époque comme Sigogne, Motin et Berthelot, les pourvoyeurs inlassables des recueils de poésies libres. Chacun s’accorde à reconnaître en lui une qualité d’inspiration comparable à celle d’Horace, de Perse et de Juvénal.« La réussite de Régnier est d’avoir su créer un espace poétique, où, à partir des lieux communs de la réflexion morale, il peut donner libre cours à son goût de la franchise et de la liberté. Il y développe une esthétique de l’humeur, de la nonchalance et du caprice, qu’il met au service de l’amitié, mais qu’il considère aussi comme un instrument d’émancipation individuelle au sens des libertins. A défaut de présenter une sagesse, il met en scène un tempérament, qui fait du poème un lieu et un ferment d’humour et de plaisir. Cette impulsion vitale et tonique caractérise sa verve comique. Il conçoit le vers comme une solution qui résout de manière jubilatoire les contradictions insurmontables de la vie morale. C’est pourquoi il recherche inlassablement le bon mot, le trait qui fait mouche, la formule burinée qui s’incruste dans la mémoire et déclenche un sentiment d’euphorie. Il a comme peu de poètes le génie de l’alexandrin robuste, énergique, gorgé de tonus : Il m’est comme aux putains mal aisé de me taire (Sat. II, v. 96) ; (Je) sentis à son nez, à ses levres décloses,/Qu’il fleuroit bien plus fort, mais non pas mieux que roses (Sat. XI, v. 219-220) ; Je fis dans un escu reluire de Soleil (Sat. XII, v. 24). A défaut de trouver la vérité, Régnier suscite un élan qui tire de l’apathie et de la morosité, qui restitue le frémissement et le tourbillon de la vie, qui sait recréer le fouillis et le brouhaha captivant des êtres et des choses, tirer joie de leurs contradictions. Son réalisme, c’est d’être avant Baudelaire un poète de la ville, de nous immerger dans le doux vacarme de la poésie sociale. A défaut de savoir où, Régnier est « une force qui va » : l’homme a au moins le pouvoir d’opposer à l’absurdité de vivre l’énergie de son humour et la fierté de son nonchaloir. Comme les plus grands satiriques, Régnier est un poète du temps actuel, celui qui nous contrarie sans cesse, mais qui se confond avec le mouvement et le jaillissement des jours. »Précieux et remarquable exemplaire, l’un des deux répertoriés conservés dans sa première reliure en vélin de l’époque en tout premier tirage avant la mention ajoutée sur le titre général dans le second tirage « qu autres des plus signalez Poetes de ce temps ».
Toulon 11 Juin 1908, 13,5x20,5cm, quatre pages sur un double feuillet + une enveloppe.
Lettre autographe datée et signée de Claude Farrère, 62 lignes à l'encre noire à en-tête du Grand Hôtel de Paris à Séville, adressée à son ami Pierre Louÿs décrivant un bas-relief du retable de la chapelle expiatoire que fit élevé Isabelle la Catholique dans l'Alhambra de Grenade. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère campe la scène mythologique composant le bas-relief du retable de la chapelle expiatoire que fit élevé Isabelle la Catholique dans l'Alhambra de Grenade:"... aux deux extremités, deux satyres debout, regardant vers le milieu, l'un avec ahurissement, l'autre avec convoitise ; au milieu, une jeune dame que nous supposerons être Léda... Il ne manque rien nonplus aux satyres, dont le geste est tellement vertical que leur nombril ne doit pas être exagérément rassuré... le cygne très correct, et s'efforçant d'enlacer tout ce qu'il peut de sa partenaire, par ses pattes et par son cou... Enfin, vous vous rendez compte ?" En tant que séducteur invétéré, Claude Farrère ne peut qu'admirer la beauté des Andalouses qu'il a rencontrées : " Il y a tellement d'adorables filles à Séville que je ne suis pas près d'en quiter. Je pense à Conchita, soyez tranquille. J'ai déjà trouvé sa maison, plaza del Trionfo." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Rouen et Paris, chez Louis Billaine, 1667. In-12, [8]-200-[4] pp., veau blond de l'époque, triple filet doré en encadrement sur les plats cantonné de fleurons dorés, dos à nerfs orné de caissons dorés, tranches dorées (petites épidermures, quelques taches).
Nouvelle édition des satyres et autres oeuvres de Régnier. Elle comprend, outre les satyres, un discours, des dialogues, des sonnets, des stances... Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
A Amsterdam, 1710, 209pp, tables In 12 en plein vélin, dos plat agrémenté du titre de l’ouvrage et sa datation, belle gravure en frontispice avec deux satyres, titre bicolore rouge et noir, ornementé de bandeaux et lettrines. Agréable édition tout début du 18e siècle des satyres de Regnier, illustré d'une intéressante gravure baroque représentant un faune ôtant le masque souriant d'un second faune assis sur un talus.
Paris, Librairie des Bibliophiles (Jouaust), coll. Cabinet du Bibliophile (tomes 20, 21, 22) ; 1876-1877 ; 3 vol. in-8 (17 x 11 cm). XVIII-1 f.-171 pp.- 2 ff. ; IX-1 f.-174 pp.-3 ff. ; VII-190 pp.-1 f. Demi-chagrin brun, dos à nerfs, titre et tomaison dorés, tête dorée, exemplaire non-rogné. Bon exemplaire frais.
Edition établie par Prosper BLANCHEMIN, tirée à 350 exemplaires, un des 320 sur papier vergé.