‎Fermigier, André.‎
‎Courbet‎

‎Les curés en goguette. Avec 6 dessins de Gustave Courbet. Exposition de Gand de 1868‎

‎ Verboeckhoven Bruxelles, A Lacroix, Verboeckhoven et Cie éditeur 1868. Plaquette In-8 reliée demi-toile grise. Pièce de titre en long sur le dos et date en queue. Couverture verte conservée, titre, 32 pages et 6 hors-texte d'après les dessins de Gustave Courbet. Râres rousseurs pâles. Peu courant. ‎

‎ Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo. ‎

‎Gustave Courbet et son oeuvre‎

‎RARISSIME EXEMPLAIRE DE LA PREMIÈRE MONOGRAPHIE SUR LE PEINTRE GUSTAVE COURBET Camille Lemonnier, G. Courbet et son oeuvre / Gustave Courbet à la Tour de Peilz (lettre du Dr Paul Collin), avec un portrait et cinq eaux-fortes par P. Collin, Ch. Courtry, M. Desboutin, Trimolet et Waltner, Paris, Alphonse Lemerre, 1878 [imprimé par erreur MDCCCLXVIII], 98 p. Couverture gris-bleu, typographie rouge et noire. Édition originale. Relié. Contient 6 eaux-fortes hors-texte sur vergé, tirées par Cadart, dont 4 d'après Courbet. Exemplaire bien complet de toutes les planches : 1. Portrait de Courbet par M. Marcellin Desboutin (1823-1902) 2. Habitation de Courbet à la Tour de Peilz, par P. Collin 3. Baigneuse en mer, d'après Courbet, par Charles Courtry (1846-1897) 4. La mare aux rochers, d'après Courbet, par Alphonse Trimolet (1835-1895) 5. Falaises d'Etretat, d'après Courbet, par P. Collin 6. Grottes de la Loue, d'après Courbet, par Ch. Waltner (1820-1911) Reliure de conservation non signée. Grand in-8 (272 x 183 mm), plein cartonnage de papier marbré, dos lisse muet, non rogné. Excellent état. « Celui qui a écrit ces lignes n'a jamais connu Courbet personnellement [...] J’écris simplement ces notes pour aider à formuler un idéal d’art qui a réagi sur notre temps » Exemplaire parfaitement établi de cette excellente étude et première monographie consacrée à Gustave Courbet, quelques mois après sa mort à la Tour du Peilz. Lecture toute flamande de l’oeuvre et de la vie de Courbet par celui qui est considéré comme le Zola Belge et chantre du naturalisme belge : Camille Lemonnier (1844-1913). L'auteur d'Un Mâle lui cherche d'ailleurs une filiation, un héritage en ce sens : « c’est en ce temps qu’un jeune homme est pris de longues songeries devant les Flamands et les Hollandais du Louvre. Cet art sensuel, si amoureux de la vie, s’imprime avec volupté sur la rétine de ses larges yeux ronds, très-doux, et il ne l’abandonne que pour absorber l’héroïsme nerveux de la peinture espagnole » (p.12). Après une étude comparée entre l’art intellectuel et cultivé de Delacroix et le réalisme implacable et immédiat de Courbet, Lemonnier esquisse les principes de l'art et de la personnalité de l'artiste en qui il voit un héritier de Rubens et Jordaens par bien des aspects. Les images de bombance et de vitalité grasse ne manquent pas pour caractériser Courbet comme s'il était l'un des leurs : « On vivait grassement dans ses oeuvres » ; « La peinture de Courbet est de la peinture d’homme bien portant » ; « Il est par excellence le peintre d’une création saine jusque’à l’outrance, et qui se dissout dans le gras-fondu de sa santé même. Ses recherches de grosse animalité satisfont ses appétits de cuisine et femme, et il peint par tempérament la plantureuse redondance des matrones enflées jusque’à crever, les grasses chairs moites des filles d’amour, le dépoitraillement étalé des femmes au bain » ; « Courbet était un paysagiste de l’humanité. Une tête était pour lui un morceau de matière ; ce n’était pas le centre nerveux d’un être organisé pour sentir et penser. Il faisait de l’homme un accessoire de l’énorme nature morte qui est le fond de son oeuvre […] les mains de ses personnages pourraient appartenir tout aussi bien aux créatures de Rubens et de Jordaens ; elles ne racontent ni la douleur ni la nativité des hommes de nos jours » ; « Une bombance fait le fond de son art». L'ouvrage s'achève sur une chronique de l'exposition organisée par Le Cercle Artistique et Littéraire, à Bruxelles, après la mort de Courbet, au cours de laquelle Lemonnier a pu y admirer et commenter 14 de ses oeuvres : un autoportrait de 1847, une Baigneuse, une Dame au miroir, une Tête de femme, des paysages ; in fine la reproduction d'une lettre du Dr Paul Collin qui a veillé Courbet dans ses derniers instants de vie à la Tour de Peilz. Superbe ouvrage. D'une grande rareté. Envoi soigné, sécurisé, assurance comprise. ‎

‎LES MISÈRES DES GUEUX. " Ouvrage entièrement illustré par Gustave Courbet ".‎

‎Librairie Internationale - A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie. 1872. In-4°, reliure cartonnage, dos de cuir à nerfs, pièce de titre. 59 grandes vignettes de Gustave Courbet gravées par Fortuné Méaulle. 236 pages (texte à deux colonnes). E.O. (elle parut en 30 livraisons hebdomadaires, ici réunies). Infimes rousseurs éparses ; bon exemplaire. Très rare.‎

‎Jean Bruno est le pseudonyme de Jean Vaucheret (1844-1899). Originaire de Pontarlier, il fut une figure de la mouvance républicaine libertaire. Fortuné Méaulle fut un graveur réputé (son travail dans ce livre - bien qu'il s'agisse d'une publication populaire à bon marché - est d'ailleurs d'une grande finesse). La plupart des vignettes illustrant ce roman devaient à l'origine servir au catalogue d'une exposition de Gustave Courbet - annulée pour cause d'incarcération du peintre à Sainte-Pélagie en 1872. On reconnaît plusieurs tableaux de Courbet dans les vignettes gravées par Méaulle (autoportraits, vues d'Ornans, " La Femme au Perroquet ", " Bonjour Monsieur Courbet ", " La Sieste pendant la saison des foins ", " La Femme au gant ", etc.). L'action du roman se situe en Franche-Comté. Courbet lui-même y apparaît dans son propre rôle : " "- Vous connaissez ce voyageur ? C'est Courbet, le célèbre peintre d'Ornans. - Je suis enchanté de cette rencontre ; depuis longtemps je désirais le voir. - Bonjour, Monsieur Courbet, permettez-moi de vous présenter M. Morsand, journaliste de talent, républicain éprouvé, et de plus mon ami, qui désire beaucoup faire votre connaissance." Courbet donna une chaleureuse poignée de main aux deux compagnons, puis la conversation s'engagea. " (p. 235). /// Un exemplaire de ce livre figura, sous le numéro 532, dans la deuxième vente de la Bibliothèque Pierre Bergé, en novembre 2016.‎

‎GUSTAVE COURBET l' cole de la nature - The School of Nature‎

‎, Silvana Editoriale, 2021 HARDCOVER 280 x 220 mm, 168 pages, 120 illustraties, ENG/ Texte en Francais edition. ISBN 9788836645923.‎

‎Courbet revendiquait n'appartenir aucune cole, se positionnant comme un artiste libre, ind pendant et menant sa carri re avec l'objectif affirm de cr er une mani re de peindre le r el qui lui serait propre. Cette cole de la nature s'affirma d s sa prime jeunesse, alors qu'il s'initiait au dessin et la peinture de plein air , r alis s sur le motif . Cet ouvrage illustre le naturalisme chez Courbet, travers, principalement, ses paysages, et la transmission de sa vision du r el aupr s d'autres artistes qui ont form une cole comtoise du paysage. La figure de George Besson (Saint-Claude, 1882 - Paris, 1971), collectionneur et critique d'art, ardent d fenseur de Courbet et du r alisme, est abord e sous l'angle de l'histoire de la cr ation du mus e Courbet Ornans, mais galement partir du lien qui l'unissait sa ville natale, Saint-Claude. En effet, dans la capitale haut-jurassienne, l'inauguration du mus e de l'Abbaye - dont le projet a t port par les deux artistes peintres, devenus donateurs, Guy Bardone et Ren Genis - a t rendue possible alors que Besson en avait pos les jalons quarante ans auparavant. Autour de Courbet, se m lent ainsi diff rentes personnalit s franc-comtoises ayant particip , titres divers, la connaissance, la diffusion et la continuit du rayonnement de son ouvre et de l'art. Saint-Claude, Mus e de l'Abbaye, janvier - avril 2021 En pr sentant un ensemble d'oeuvres d'importance de Gustave Courbet (principalement issues des collections de l'Institut Gustave et du Mus e Courbet d'Ornans) et d'autres artistes du XIXe - collaborateurs ou amis de Courbet - ayant abord pleinement la nature et le paysage au coeur de leurs d marches, ce livre traite la th matique du paysage de mani re transversale. Entre autre, sera r v l e l'implication du sanclaudien George Besson (1882-1971), qui oeuvra pour l'acquisition de la maison natale de Courbet h bergeant plus tard le mus e, puis celle de Guy Bardone (1927- 2015) donateur de la collection constitutive du mus e de l'abbaye qui sera ensuite secr taire g n ral de l'Institut Courbet pendant pr s de quinze ans. A noter, le Pays Courbet, pays d'artiste sera l'invit prestigieux de cet automne dans le Haut-Jura.‎

‎LE MONDE ILLUSTRE N°1484 La France reçoit la dépouille mortelle de l'amiral Courbet‎

‎Librairie Nouvelle. 5 Septembre 1885. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 8 à 16 pages, paginé de 145 à 176.Illustrées de nombreuses gravures en noir et blanc dans le texte et hors texte. Texte sur 3 colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.4-Journalisme, chronique‎

‎Journal hebdomadaire. Sommaire : Baie de Makung (Pescadores) - Départ du Bayard emportant en France le corps de l'amiral Courbet. L'amiral Courbet sur son lit de mort - La veillée du 11 au 12 juin. Le cercueil de l'amiral Courbet, dans son cabinet de travail, sous ladunette du Bayard. Rade d'Hyères - Mise du cercueil de l'amiral Courbet dansle canot qui le transporte à terre. - Transport à terre du corps de l'amiral Courbet. Iles Seychelles (24 juillet) - Services funèbre célébré âr l'évêque dans la cathédrale de Mahé, en présence de l'Etat-Major du Bayard, du conszul de France et des Français de la colonie. Port-Said - Le Pacha à bord du Bayard, le 13 août. En rade d'Hyères - La dunette du Bayard. Vue générale des Salins d'Hyères. Le débarquement du cercueil de l'amiral Courbet au port Pothuau. Paris - Gare de Lyon - Arrivée du cercueil de l'amiral le 27 août. Paris - La cour d'honneur de l'Hôtel des Invalides le 28 août pendant le service funèbre. Le Char funèbre, escorté par les marins du Bayard, transporte le corps de l'amiral aux abords de l'Esplanade Intérieur de la chapelle des Invalides pendant le servicze funèbre en mémoire de l'amiral Courbet. La Chapelle ardente à l'Hôtel des Ivalides - Ls couronnes. Supplément : Les honneurs militaires rendus à la dépouille mortelle de l'amiral Courbet - Jardin et Esplanade des Invalides Classification Dewey : 70.4-Journalisme, chronique‎