Paris Bibliophiles du Cornet 1931 In-4 (33 x 25 cm.) 218 pp. en feuilles, sous couverture, chemise et étui. Edition tirée à 175 exemplaires sur velin à la forme, celui-ci nominatif.
Reference : 3396
La pièce a été représenté pour la première fois le 17 mars 1900 au Théâtre des Variétés. Quelques fentes à l'étui, sinon bel exemplaire. "Le prince en question, vous le savez, est le jeune héritier présomptif du trône de Silistrie, que sa mère avisée confie à un de nos plus réputés clubmen - Cercieux est son nom - chargé de le dégourdir avant qu'il n'aille s'asseoir sur le trône de ses pères, de lui faire connaître les femmes qu'il ne connaît pas encore, et de lui apprendre la grande vie. En vérité, la Reine ne pouvait élire, pour son cher beau-fils, de meilleur professeur que cet enragé fêtard. Cercleux la connaît dans les coins et recoins, cette existence du haut chic dont il a mission d'enseigner la pratique à son jeune élève. Et, pour commencer, il lui présente une bonne fille, Raymonde de Bercy, qui deviendra sa maîtresse en moins de temps qu'il ne m'en faut pour vous l'apprendre, et qui l'aimera gentiment, jusqu'au jour où, pour mieux répondre aux intentions de la Reine, elle le laissera s'acoquiner d'une charmante petite rosse, Mariette Printemps, en l'honneur de laquelle il se ruinera galamment. Les Silistriens sont là, fort heureusement, pour voter à l'éternel prétendant la forte pension qui lui permettra de continuer à faire la noce à Paris, la ville du monde, où, parait-il, il est le plus agréable de la faire. De pièce, il n'y en a parbleu pas l'ombre en ces quatre actes de M. Donnay; mais que de drôlerie, que de gaminerie, que de gaieté étincelante, que d'ironie charmante et que d'esprit Oh! oui, que d'esprit! Le public de la première s'est franchement amusé. Comment eut-il pu ne point s'amuser à ce feu roulant du dialogue, où les mots - il y en a de très raides - partent comme des fusées... à cette abracadabrante fantaisie, succédant aux meilleurs traits de peinture de caractère, et d'observation prise sur le vif" (Les Annales du théâtre et de la musique / Édouard Noël et Edmond Stoullig).Lucien Jonas est un peintre français né le 8 avril 1880 à Anzin (banlieue de Valenciennes) et mort le 20 septembre 1947 dans le 16e arrondissement de Paris.En 1899, il entre à l'École des beaux-arts à Paris. En 1900, il y est admis définitivement et, tout au long de ses années d'école, les prix se succèdent et le font remarquer. Il devient membre de la Société des artistes français dès 1901. Dès 1902, Lucien Jonas travaille également dans l’atelier d’Albert Maignan. En 1907, le roi de Siam fait l'acquisition de l'une de ses œuvres, intitulée Les Rouffions, conservée au palais royal de Bangkok. En février 1915, il est agréé « Peintre militaire attaché au musée de l'Armée ». En 1916, il est nommé peintre officiel de la Marine. En 1933, c'est le début de sa collaboration avec la Banque de France pour la création de billets de banque. En 1937, il réalise des décors pour l'Exposition universelle de Paris. Ses oeuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques. Le musée Carnavalet à Paris lui consacre une exposition en 2003, ainsi que le musée des beaux-arts de Valenciennes en 2006. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
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