Paris, Adolphe Delahays, 1854. In-12 de [4]-327 pages, demi-veau bordeaux, dos lisse orné de roulettes, filets et titre dorés, filets à froid. Toutes petites épidermures en tête, rares rousseurs.
Reference : 9933
Edition originale [Vicaire V, 832].
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1988 1988. Françoise Giroud présente et commente Les femmes de la révolution/ 1988
Très bon état
Messidor, 1989, in-8° carré, 253 pp, préface de Claude Mazauric, postface d'Elisabeth Guibert-Sledziewski, 40 gravures en noir et 25 en couleurs, biblio, cart. illustré de l'éditeur, bon état
La Révolution française, c’est bien connu, est une histoire d’hommes. Point de féminin aux « géants de 93 ». Le cliché de la femme étouffée par une révolution antiféministe s’est solidement enraciné depuis quelques années, détrônant sans l’oublier tout à fait l’image ancienne de l’horrible « tricoteuse », viriloïde et glapissante au pied de l’échafaud. Face à de tels stéréotypes, l’objet de ce livre est de faire le point, sans complaisance ni parti-pris, sur ces deux questions : quelle est la part des femmes dans la Révolution française ? Quelle fut l’attitude de la Révolution à l’égard des femmes ? En somme, peut-on nommer « citoyennes » celles que les hommes de la Révolution ont privées des droits politiques ? A suivre l’action et la sensibilité de ces citoyennes, le lecteur verra vite que la Révolution a connu d’autres vedettes que Marie-Antoinette et Charlotte Corday, rétablies ici à leur place de fétiches expiatoires. Aussi le récit est-il ponctué par les biographies de figures originales et méconnues, féministes comme Olympe de Gouges et Théroigne de Méricourt, épouses influentes comme Manon Roland, modernes comme Lucile Desmoulins, aristocrates défiantes comme la marquise de La Tour du Pin ou déçues comme Madame de Chastenay, militantes extrémistes comme Claire Lacombe. Autour de ces portraits inspirés par les discours, les journaux intimes, les lettres, les Mémoires que ces femmes ont laissés, bouge la foule irrepérable des citoyennes anonymes, des paysannes muettes, des bourgeoises discrètes, toutes celles dont l’existence s’éparpille en feuilles d’archives, se radiographie à la lumière des statistiques et ne retrouve son souffle que dans l’invention des grands romanciers progressistes du XIXe siècle, Victor Hugo ou George Sand.
Passés Composés, 2019, in-8°, 220 pp, notes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. à un académicien
ll est courant d'affirmer qu'au XVllle siècle, les femmes étaient libres, les protagonistes de cette représentation utilisant à l'envi l'argument de celles tenant salon. Si quelques cas spectaculaires ne peuvent être niés, que disent-ils de la situation de la majorité des femmes, qu'elles soient paysannes, ouvrières dans l'artisanat et l'industrie, domestiques ou bien même institutrices ? Christine Le Bozec procède donc à un état des lieux de la condition féminine à l'époque des Lumières, avant d'envisager leur implication et leur rôle pendant et après la Révolution française. Elle montre que malgré les barrières culturelles, et même si les révolutionnaires demeurèrent prisonniers du carcan de préjugés ancestraux, les années 1789-1795 furent bien synonymes de conquête de droits, chèrement et âprement acquis, puis difficilement conservés, avant que Bonaparte ne commence à les rogner et que la Restauration ne les supprime.
Seuil, 2017, in-8°, 382 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Le 23 janvier 1917, une grève spontanée d'ouvrières du textile entraîne les métallos voisins et les partis révolutionnaires réticents, et débouche sur l'abdication du tsar et la constitution du premier soviet. Les femmes accèdent soudain à des fonctions dirigeantes. Premier livre à s'intéresser à leur rôle dans la révolution russe, le travail de Jean-Jacques Marie brosse une galerie de portraits hauts en couleur, mais surtout éclaire la façon dont l'émancipation des femmes est intimement liée à la rupture historique de 1905-1917. Il retrace cette lutte, ses avancées, décrit ses égéries et le changement de mœurs qu'elles imposèrent. Il permet ainsi de dégager quelques grandes figures de femmes révolutionnaires, des héroïnes populistes – troquant la volonté utopique d' « instruire le peuple » contre la tentative d'abattre les dignitaires du régime (Sofia Perovskaia, Vera Figner) – aux respectueuses pétitionnaires fusillées ou sabrées du Dimanche rouge. Il revient sur le passage de l'acte individuel héroïque à l'action collective dans un monde soudain en mouvement (Maria Spiridonova, Inessa Armand, Alexandra Kollontaï), mais aussi sur le choc de la mobilisation et de la guerre. Qu'elles soient commissaire aux armées, théoricienne, agitatrice, chef de guerre, journaliste engagée, terroriste ou à la tête de bandes insurgées, l'irruption de ces femmes accompagne un changement législatif et social radical, du droit de vote et de l'éligibilité à toutes les fonctions au droit à l'avortement, immenses avancées vers l'égalité qui furent, comme tant d'autres, piétinées par Staline.
Paris: Flammarion, s.d. in-8, rel. toile (lég. défraichie), 483 pages.
Les femmes de la Révolution - Les soldats de la révolution. Edition définitive, revue et corrigée. (Paris: Flammarion, s.d.). [M.C.: Histoire, Révolution française]