Amsterdam (Genève), Jean Robert, 1770. In-8 de VIII-176 pages, plein veau marbré brun, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre beige, tranches rouges.
Reference : 9331
Edition originale de ces intéressants mémoires sur son temps et sur la cour de Louis XIV, Madame de Maintenon (qui la considérait comme sa fille), Racine qui voulut la voir dans Esther, Saint-Simon qui appréciait sa finesse... tous ces grands personnages font revivre l’esprit même de Versailles au temps du Roi Soleil. C'est Voltaire qui fit imprimer l'ouvrage, dont il disait: « tout ce que raconte madame la marquise de Caylus est vrai ». Bengesco ne semble pas avoir eu en main un exemplaire de premier état de ces mémoires, c'est à dire sans les changements et suppressions qui ont été faits aux exemplaires de l'édition, lesquels finissent tous, au milieu de la page 174 réimprimée, par ces mots "Je ne puis douter de sa tendresse pour le roi". Notre exemplaire a deux pages et demi de texte de plus et se termine au bas de la page 176 par cette phrase "C'était bien plutôt une galanterie innocente qu'une passion". [voir Deuxième partie des livres rares et curieux eu tous genres (formant le cabinet de feu M. A. Rochebilière; page 336, n°2204); Bengesco, II, 1907].
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P., Techener, 1860, pt in-8°, xlv-268 pp, un portrait de Mme de Caylus en frontispice et 4 planches hors texte gravées sur métal d'après J. Leman, table analytique, ex. sur vergé, broché, bon état
Les souvenirs de Madame de Caylus, nièce et protégée de Madame de Maintenon, ont d'abord été publiés par Voltaire en 1770, qui écrivait : "Tout ce que raconte madame la marquise de Caylus est vrai." A la fin de 1680, Madame de Maintenon fit enlever sa nièce, la future Madame de Caylus, aux huguenots. L'enlèvement n'émut personne, sauf le père, et la petite fille, après avoir un peu pleuré, se convertit dès le lendemain de son arrivée à la cour, parce qu'elle avait trouvé la messe du Roi très belle et qu'on lui avait promis qu'elle la verrait tous les jours. Madame de Caylus dit cela dans ses Souvenirs, et la cour de Louis XIV, Madame de Maintenon, Racine qui voulut la voir dans Esther, Saint-Simon qui appréciait sa finesse : tous ces grands personnages et bien d'autres encore font revivre l'esprit même de Versailles au temps du Roi Soleil. — "Les souvenirs de Madame de Caylus sont une galerie de portraits de la plupart des personnages qui ont joué un rôle dans la vie de Louis XIV. Ils sont dépeints d'une touche légère et fine, où l'éloge n'est jamais outré et où le blâme est dissimulé sous les formes les plus polies et les plus aimables." (Bourgeois & André, Sources II, 895)
La BEAUMELLE (Laurent ANGLIVIEL de) - [MAINTENON (Françoise d'Aubigné, Marquise de) - Le VALOIS de VILETTE de MURSAY (Marthe-Marguerite, marquise de CAYLUS)] - VOLTAIRE (François-Marie AROUET, dit, notes de).
Reference : 24618
(1778)
A Maestricht, chez Jean-Edme Dufour & Phil Roux, 1778. 16 vol. au format in-12 (172 x 108 mm) de 1 f. bl., vii, xxiv - 298 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 338 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., vii - 354 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iv - 306 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 327 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 294 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., vii - 300 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vii - 384 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vi - 283 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vii - 308 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., x - 345 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., xii - 372 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 339 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 201 pp. et 2 ff. bl. Reliures uniformes de l'époque de pleine basane glacée et marbrée brune, filet à froid encadrant les plats, dos lisses ornés d'un double filet d'encadrement doré, doubles filets dorés, fleurons dorés, semis de petits fleurons dorés, pièces de titre de maroquin turquoise, pièces de tomaison de maroquin émeraude, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, tranches rouges, gardes agrémentés de motifs à décor peint.
Ensemble - sous reliures décoratives du temps - complet des 16 volumes le constituant. ''La publication des Notes de La Beaumelle sur Le Siècle de Louis XIV lui valurent une détention de six mois à la Bastille ; la publication des Mémoires de Madame de Maintenon fournirent le motif d'une nouvelle détention de La Beaumelle dans cette prison royale''. (in Quérard). Gouvernante des enfants naturels de Louis XIV, Madame de Maintenon devint secrètement son épouse après la mort de la reine en 1683, attirant à elle autant la flagornerie que la haine de la cour et de la famille royale. Elle fit planer sur la cour à la fin du règne de Louis XIV une ère de dévotion et d'austérité. On lui prête une grande influence sur le roi et sur la Cour, notamment concernant la décision ayant conduit à la révocation, en 1685, de l’édit de Nantes, qui provoqua l’exode d'une grande partie des protestants, ou l’incitation au déclenchement de la guerre de Succession d'Espagne en 1701. A la fin de 1680, Madame de Maintenon fit enlever sa nièce, la future Madame de Caylus, aux huguenots. L'enlèvement n'émut personne, sauf le père. Et la petite fille, après avoir un peu pleuré, se convertit dès le lendemain de son arrivée à la cour, parce qu'elle avait trouvé la messe du Roi très belle et qu'on lui avait promis qu'elle la verrait tous les jours. ''Madame de Caylus narre cela dans ses Souvenirs. La cour de Louis XIV, Madame de Maintenon, Racine qui voulut la voir dans Esther, Saint-Simon qui appréciait sa finesse : tous ces grands personnages et bien d'autres encore font revivre ici l'esprit même de Versailles au temps du Roi Soleil.'' Graesse IV, Trésor de livres rares et précieux, p. 345 - Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1321 (pour l'originale de 1755 / 1756) - Quérard IB, La France littéraire, p. 330. Angles élimés. Quelques coiffes accidentées. Frottements affectant les pièces de titre et de tomaison. Petites altérations superficielles éparses pouvant affecter les plats. Petit manque angulaire affectant un feuillet. Léger travail de ver sur quelques feuillets (avec tout au plus et très rarement la perte d'une lettre). Du reste, bonne condition.
[Voltaire] Marthe-Marguerite de Caylus, Les Souvenirs de Madame de Caylus. Amsterdam [i.e. Genève], Jean Robert, 1770. In-8, VIII-174p. Edition originale de ces souvenirs publiée en réalité à Genève et sous les auspices de Voltaire qui en a écrit la préface. Exemplaire en second état. En effet, la fin se termine au milieu de la p.174 alors que le premier état continue jusqu'à la fin de la p.176 (voir Rochebilière, 856). Ces souvenirs constituent un intéressant document sur la cour de Louis XIV par une nièce de madame de Maintenon. Relié avec : .François-Thomas-Marie de Baculard d'Arnaud, Fayel, tragédie. Paris, Le Jay, 1770. In-8, front.-XLII-132-[4]p. Edition originale. .Antoine-Marin Lemierre, La Peinture, poëme en trois chants. Paris, Le Jay, sd [1769]. In-8, titre gravé-X-102p. Edition originale complète des 3 figures de Cochin en tête de chaque chant. L'édition originale eut deux tirages simultanés, un in-4 et un in-8. Ex-libris Madame des Vivetières sur la page de titre. Il s'agit probablement de la mère de l'écrivain Benoît-Joseph Marsollier des Vivetières (1750-1817), mort célibataire et sans descendance. Reliure demi-basane de l'époque, dos lisse orné, pièce de titre maroquin, tranches rouges. Petits défauts, étiquette papier ancienne en bas du dos. La tragédie d'Arnaud est coupée courte en marge (les notes de la préface sont toutes en partie coupées) Bon ensemble.
[L. Carteret] - CAYLUS, Madame de ; [ CAYLUS, Marthe-Marguerite de ] ;(VOLTAIRE ; PERAUX, Lionel ; LESCURE, M. de ; BOISSON, Léon)
Reference : 63514
(1908)
Préface par Voltaire - Notice de M. de Lescure, Nouvelle édition illustrée par Lionel Péraux, gravures au burin et à l'eau-forte par Léon Boisson, Un des 150 exemplaires de grand choix sur papier du Japon et vélin du Marais (exemplaire 137 sur papier du Japon contenant 2 états des illustrations), 1 vol. in-8 reliure plein maroquin turquoise, dos à 5 nerfs, tête dorée, double filet doré sur coupes, chasses richement ornées, couvertures et dos conservés, date en queue, reliure signée de Champs Stroobants, L. Carteret, Ancienne Librairie L. Conquet, Paris, 1908, XXXX-264 pp. avec frontispice, 4 planches hors-texte, 4 en-têtes et 4 culs-de-lampe, tous en 2 états (pour le frontispice : avec la lettre et avant la lettre avec remarque, et pour les autres : avant la lettre et avec remarques)
Gracieuse et pleine d'esprit, la petite cousine de Madame de Maintenon se fit remarquer favorablement à la Cour de Louis XIV. Elle joua dans les toutes premières représentations d'Esther de Jean Racine, était appréciée de Saint-Simon, et également de Voltaire, qui en publia les "Souvenirs". De ces remarquables mémoires sur son temps, Voltaire écrivait que "tout ce que raconte Madame la Marquise de Caylus est vrai". Magnifique exemplaire du tirage sur Japon, contenant 2 états des illustrations, de belle provenance( avec ex-libris de Paul Gavault et Roland Thibaut).
1770 Amsterdam (Genève), Jean Robert (frères CRAMER), 1770, in-12 de VIII-176 pp., rel. d'ép. demi-veau brun à coins, dos lisse orné de fers dorés, mouillures, sinon bon ex.
Éd. orig., du second tirage, de ces souvenirs publiée en réalité à Genève (chez les frères Cramer) et sous les auspices de Voltaire qui en a écrit la préface. Ces souvenirs constituent un document sur la cour de Louis XIV par une nièce de Madame de Maintenon. A la fin de 1680, Madame de Maintenon fit enlever sa nièce, la future Madame de Caylus (1673-1729), aux huguenots et l'introduisit à la cour.