Paris, Veuve Barbin, 1707. In-12, 1 frontispice et [12]-318-[6] pages, plein veau brun du temps, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre bordeaux, coupes décorées, tranches mouchetées rouge. Un coin, un mors à peine frottés. Signature ancienne proprement masquée avec un papier collé ancien sur la page de garde (idem à la fin, en plus d'un tampon "Ducheray de Cattenom"). Bel exemplaire.
Reference : 9076
Illustré du frontispice gravé par Magdeleine Horthemels. Edition originale portant la mention de seconde édition, avec le frontispice de la première. Un des texte les plus difficiles à trouver en originale, sans mention. "C’est avec le Diable boiteux que Lesage s’annonce comme romancier de premier ordre. Le succès du roman, qui fut considérable, acheva enfin de distinguer le nom de Lesage de la foule des écrivains. Cette dernière œuvre donna cours à plusieurs anecdotes. Deux seigneurs se disputèrent le dernier exemplaire de la seconde édition en mettant l’épée à la main dans la boutique du libraire Barbin. Boileau s’indignait d’une telle vogue et menaçait, dit-on, de chasser son laquais pour avoir introduit chez lui le Diable boiteux, tandis qu’au théâtre, les portiers étouffés pouvaient attester la gloire de l’auteur. " Wiki. Illustré XXe
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Très bel exemplaire de ce classique de la littérature française provenant de La bibliothèque du Comte Roger Du Nord. Paris, Veuve Barbin, 1707. In-12 de (5) ff. y compris 1 frontispice gravé, 318 pp. mal ch. 314, (4) ff. 1 portrait de Le Sage ajouté au début du volume. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné avec un chiffre couronné répété, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrure. Trautz-Bauzonnet. 158 x 89 mm.
Édition originale de la plus grande rareté du célèbre roman de Le Sage (1668-1747) inspiré de la littérature picaresque espagnole (avec le carton de la page 17-18). Le Petit 481; Tchemerzine, IV, 172-173; Cohen 628. « Les exemplaires de cette première édition sont extrêmement rares » mentionne Tchemerzine. En 1707, Le Sage emprunte à Luiz Vélez de Guevara "le titre et l'idée" du Diable boiteux en écrivant une imitation libre, appropriée aux mœurs françaises d'El Diablo cojuelo, publié en 1641. C'est avec le Diable boiteux que Le Sage s'annonce comme romancier de premier ordre. Le succès du roman, qui fut considérable, acheva enfin de distinguer le nom de Le Sage parmi les écrivains de son temps. « Ce qui se perpétue dans l'ouvrage de Le Sage, c'est le goût du portrait, plutôt physique que moral, qu'il contemple et caresse avec amour dans tous ses détails. Mais tandis que La Bruyère se borne à tracer quelques lignes sobres, dans une intention essentiellement moralisatrice, chez ce dernier au contraire domine un intérêt très différent: l'amour du pittoresque, l'amour purement artistique de la réalité contemplée sous ses aspects les plus colorés et les plus mouvementés ; cette tendance à l'observation du monde de nos semblables se rattache à une longue tradition de l'esprit gaulois ; s'étant exprimée pour la première fois dans les fabliaux et dans les « Chroniques » de Froissart, elle devait trouver plus tard, dans l'œuvre de Balzac, son aboutissement et son couronnement. C'est cette tournure d'esprit qui donne tout son sens et toute sa valeur au « Diable Boiteux. » La présente édition est ornée en premier tirage d’un frontispice par Magdeleine Hortbemels Très bel exemplaire de ce classique de la littérature française provenant de La bibliothèque du Comte Roger Du Nord avec son chiffre couronné au dos, qui avait fait insérer sur les doublures par Trautz-Bauzonnet le chiffre entrelacé LM de la reliure d’origine en maroquin brun attribuée à Louis, duc de Mortemart (1681-1746). La bibliothèque du comte Roger du Nord fut vendue à l’hôtel des commissaires-priseurs, 7 rue Drouot, salle 3, du lundi 28 avril au mardi 6 mai 1884. La plus grande partie des reliures de cette bibliothèque portaient sur le dos et les plats le chiffre couronné du comte Roger du Nord.
1842 Paris, Ernest Bourdin et Cie, 1842; grand in-8°, demi-chagrin vert à coins de l'époque, filet gras à froid soulignant mors et coins, dos lisse entièrement orné de fleurons doré, titre doré, plats de papier granité vert; XVI - 380pp. Texte encadré d'un double filet mince noir à chaque page.Portrait du diable Boiteux hors texte gravé Bréviaire, et nombreuses vignettes dans le texte. Intéressante illustration de Tony Johannot.
Exemplaire bien relié de la deuxième édition. Déchirures marginales au dernier feuillet (table) sans manque, rousseurs.(GarD)
Paris de l'Imprimerie Leblanc, 1810. In-8 relié de 479 pages au format 20,5 x 4 x 13 cm. Reliure d'époque demi veau marron avec plats papier. Dos carré avec pièce de titres, filets et fleurons dorés. Plats avec petits frottis aux coins, aux bords des plats et aux mors. Intérieur frais, malgré de petites rousseurs éparses, quelques taches brunes ou noires à la goutière de quelques pages et un minuscule manque de papier circulaire, sans gravité, au bord supérieur de 4 pages. Frontispice et 4 planches en noir, gravées, hors texte. Alain René Le Sage (1668 -1747) fut un des auteurs les plus lus aux XVIIIe et XIXe siècles. Ce tome premier d’œuvres choisies est complet en lui-même et contient Le Diable boîteux, Les béquilles du Diable boîteux, Une journée des Parques, Entretiens sérieux et comiques sur les cheminées de Madrid. Il est précédé de 54 pages consacrées à une Vie de Le Sage. Le Diable boîteux, roman fantastico-satirique fut publié en 1707. L'auteur en pris le nom et l’idée dans " El Diablo cojuelo ", de Louis Velez de Guevara. Notre édition est enrichie par 3 opuscules" Entretiens Sérieux et Comiques des Cheminées de Madrid, Les Béquilles du Diable Boiteux, Une Journée des Parques, Songe ", qui complète le roman, dont l'action se déroule entièrement sur une nuit d'octobre. Le thème du livre est le suivant : Un étudiant, nommé Cléofas Léandro Pérez Zambullo, s'échappe par une lucarne d'une maison où il avait un rendez-vous galant. Mais la dame de son cœur, Dona Thomasa, lui a tendu un piège pour le forcer à l'épouser. L'étudiant se cache dans le grenier de la demeure d'un magicien. Là, il entend des soupirs provenant d'un flacon qui contient un démon capturé par le magicien. Le démon veut que Cléofas le libère. L'étudiant brise la fiole, d'où sort un petit homme boiteux, avec des jambes de bouc. C'est Asmodée le démon. Enfin libéré, le démon entraîne Cléofas sur la tour la plus haute de Madrid, d'où il dévoilera à son ami les secrets de chaque foyer. Edition originale collective, illustrée.
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AU BUREAU PRINCIPAL DES EDITEURS. 1830. In-8. Cartonné. A relier, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 400 PAGES - Dos partiellement manquant - 1er plat abîmé - 13cm x 21cm.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Table : Quel diable c'est que le Diable Boiteux. Où et par quel hasard don Cléophas Léandro Pérez Zambullo fit connaissance avec lui ; Suite de la délivrance d'Asmodée ; Dans quel endroit le Diable Boiteux transporta l'écolier, et des premières choses qu'il lui fit voir ; Histoire des amours du comte de Belflor et de Léonor de Cespèdes ; Suite et conclusion des amours du comte de Belflor ; Des nouvelles choses que vit don Cléophas, et de quelle manière il fut vengé de dona Thomasa ; Des prisonniers ; Asmodée montre à don Cléophas plusieurs personnes, et lui révèle les actions qu'elles ont faites dans la journée ; Des fous enfermés ; Dont la matière est inépuisable ; De l'incendie, et de ce que fit Asmodée en cette occasion par amitié pour don Cléophas ; Des tombeaux, des ombres et de la mort ; La force de l'amitié, histoire ; Du démêlé d'un poète tragique avec un auteur comique ; Suite et conclusion de l'histoire de la force de l'amitié ; Des songes ; Où l'on verra plusieurs originaux qui ne sont pas copies ; Ce que le Diable fit encore remarquer à don Cléophas ; Des captifs ; De la dernière histoire qu'Asmodée raconta. Comment, en la finissant, il fut tout à coup interrompu, et de quelle manière désagréable pour ce Démon don Cléophas et lui furent séparés ; De ce que fit don Cléophas après que le Diable Boiteux se fut éloigné de lui, et de quelle façon l'auteur de cet ouvrage a jugé à propos de le finir ; Le béquilles du Diable Boiteux. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Londres, Pierre Van Cleef, 1758, pt. in-8vo, 6 ff. + 239 p. / 22 p. + 13 planches gravées hors-texte, reliures en plein veau d’époque, frottées, dos à nerfs ornés en or, avec pièces de titre rouges, tranches rouges.
Le Diable Boiteux est un roman publié par Lesage en 1707. Le héros du Diable boiteux se fait transporter par le diable sur le toit de chaque maison, pour voir ce qui s’y passe et avoir l’occasion de conter une aventure, sans liaison avec ce qui précède ni avec ce qui suit. Cet ouvrage était aussi une imitation de l’espagnol el Diablo cojuelo de Luis Vélez de Guevara, mais une imitation libre, appropriée aux mœurs françaises et fécondée par l’observation originale et personnelle de l’esprit humain. Lesage n’a guère emprunté à Guevara que l’idée et le cadre du principal personnage, le diable; il a fait une création toute nouvelle en lui donnant, suivant la remarque de Villemain, ‘une nature fine et déliée, malicieuse plutôt que méchante’. Dans cette œuvre, où le merveilleux n’est là que pour la forme, toute une diversité d’aventures et de portraits défilent rapidement devant le lecteur, en soumettant à une critique railleuse et pleine de finesse une foule de types, tous frappants de naturel et de vérité. C’est avec le Diable boiteux que Lesage s’annonce comme romancier de premier ordre. Le succès du roman, qui fut considérable, acheva enfin de distinguer le nom de Lesage de la foule des écrivains. Cette dernière œuvre donna cours à plusieurs anecdotes. Deux seigneurs se disputèrent le dernier exemplaire de la seconde édition, en mettant l’épée à la main dans la boutique du libraire Barbin. Boileau s’indignait d’une telle vogue et menaçait, dit-on, de chasser son laquais pour avoir introduit chez lui le Diable boiteux, tandis qu’au théâtre, les portiers étouffés pouvaient attester la gloire de l’auteur. QUERARD, V, 225.
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