Paris, Au bureau de la Société de l'industrie fraternelle, 1848. In-16 de [4]-284 pages, demi-maroquin vert, dos lisse orné de filets et titre dorés. Minuscules épidermures, rares rousseurs.
Reference : 8797
Ouvrage écrit par Louis Blanc en 1839, dans lequel il préconise la réforme sociale par l'action de l'État. L'intérêt de cette cinquième édition "réside dans ce qu’elle permet de faire le point des idées de Louis Blanc juste avant que n’éclate la Révolution de février 1848" [wiki].
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Paris, au bureau de la Société de l'industrie fraternelle ([ypographie de H. V. de Surcy], 1848 in-16, [2] ff. n. ch., 284 pp., toile Bradel cerise, pièce de titre noire, première couverture conservée et remontée (reliure moderne). Très abondantes rousseurs.
Il s'agit là de l'un des ouvrages les plus lus par les ouvriers français du XIXe siècle en raison de son caractère concret.La critique que fait Louis Blanc de la concurrence est directement inspirée de Fourier : en résumé, la concurrence est néfaste pour les ouvriers car elle entraîne la baisse des salaires et développe l'emploi des machines, qui privent les ouvriers de travail, elle est néfaste aussi pour la bourgeoisie car elle conduit au monopole et prépare la disparition de la moyenne propriété ("la concurrence tue la concurrence"). Pour remédier à ce désordre, il faut établir un régime d'associations, mais organisé par l'État qui, régulateur de la production, fera disparaître la concurrence en fournissant aux prolétaires les instruments de travail par la création d'"ateliers sociaux", avec des salaires égaux et des chefs élus. Les capitaux seront fournis par l'État ou par des capitalistes qui ne recevront qu'un intérêt peu élevé. L'on sait l'influence que ces théories eurent sur la politique économique de la Deuxième République.Kress C 7283. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT