Paris, E. Dentu, sans date. In-8 presque carré de [8]-151p., demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné de petits fleurons dorés (reliure un poil frottée, coins frottés). La page 151 est par erreur chiffrée 153.
Reference : 6970
Illustré de 70 dessins par Edmond Morin. Dessins, croquis et graffitis qui recouvraient les murs de quelques cellules de cet établissement.
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1864 Paris, Emile Dentu, Editeur, sans date, [1864], 1 Volume relié, 203 x 155 mm. 112 pp. Reliure demi cuir, pièce de titre, maroquin bleu, 70 Dessins, dans et hors texte par Edmond Morin,belle reliure, quelques rousseurs, infimes déchirures, en marge, modeste "restauration" de l'une d'entre elles.
"Il y avait à proximité la Maison d'Arrêt de la Garde Nationale, l'Hôtel des Haricots, qui était situé entre le quai d'Austerlitz et le Chemin de fer d'Orléans, au 92, rue de la Gare, actuellement le 55, quai dAusterlitz. Cette Prison servit également comme lieu de détention à Alfred de Musset, Théophile Gautier, Paul Gavarni, Auguste de Châtillon, Alcide-Joseph Lorentz, Bertall, Alexandre-Gabriel Decamps..."Les Dessins, Caricatures, Graffitis et Commentaires laissés par ces Occupants prestigieux font l'objet du présent livre.
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E. Dentu, sans date, 153 p., demi-chagrin, des épidermures sur le cuir, plats frottés, nombreuses rousseurs sur les pages, une mouillure sur les premières pages.
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E. Dentu, éditeur. 1864. In-8°, reliure demi-chagrin à coins havane, filets dorés, tranche supérieure dorée, couverture conservée. 153 pages. E.O. Rousseurs peu marquées et peu nombreuses. Bon exemplaire. Peu commun.
L' " Hôtel Darricaud ", populairement rebaptisé " Hôtel des Haricots? ", était la prison où l'on envoyait les militaires insoumis, désobéissants, intempérants ou déficients dans leur service. L'auteur s'est intéressé aux traces laissées sur les murs de cette prison par ses pensionnaires, particulièrement ceux des cellules n° 7, 8 et 14, dites " cellules des artistes ". Ainsi s'agit-il d'un des premiers ouvrages abordant d'un point de vue artistique les productions graphiques carcérales. " C'est tout un musée improvisé au jour le jour par les poëtes, les peintres et les musiciens qui composent la clientèle assidue de l'Hôtel des Haricots ; un musée bizarre s'il en fut, une collection unique de pochades inspirées par l'ennui des longues heures et légèrement assaisonnées du sel de la satire. Ces crayonnages sont de tradition dans toutes les prisons ; mais à l'Hôtel des Haricots, ils ont une supériorité artistique très-marquée, et on eût peut-être regretté que le souvenir n'en fût pas gardé. [] Nous nous sommes donc appliqué à reproduire ici croquis, vers et notes avec toute la fidélité possible. Chaque dessin a été augmenté d'un commentaire. Les légendes authentiques, celles données par les auteurs mêmes, ont été reproduites entre guillemets. Quant aux signatures, nous nous en sommes tenu à celles que nous avons trouvées sur les murs, et nous avons respecté l'anonyme gardé par la plupart des dessinateurs. "
Paris, Dentu, s. d. (1864) in-8, 4 ff. non ch., 151 pp. (la dernière chiffrée par erreur 153), demi-chagrin de l'époque, dos à nerfs orné. (quelques rousseurs)
L'auteur explique avoir ouvert les portes de trois cellules de la prison dites «cellules des Artistes» et reproduit croquis, vers et notes trouvées sur les murs auxquels il a adjoint ses commentaires et les illustrations de Morin. Les hommes condamnés pour manque de service à la Garde Nationale étaient emprisonnés à l'Hôtel Darricaud rebaptisé Hôtel des Haricots. (C2)
E. Dentu, Librairie de la Société des Gens de Lettres, impr. Vallée, Paris 1864 Illustrations par Edmond Morin. In-12 14 x 19 cm. Reliure de l’époque demi-basane vert émeraude, dos lisse, titre et roulettes dorées, 153 pp., 70 dessins. Coins émoussés et frottés, queques rousseurs. Assez bon exemplaire. Prison de la Garde Nationale, l’Hôtel des Haricots connut une importante fréquentation littéraire et artistique, avec des hôtes aussi illustres qu’Alfred de Musset, Eugène Sue, Honoré de Balzac… tous en délicatesse avec l’institution militaire et le régime en place. Cette académie pour rebelles, diparue en 1837, portait les traces de ses illustres visiteurs qui s’y adonnèrent à la pratique du graffiti.
Bon état d’occasion