‎DOMELA César:‎
‎L' art en écrit.‎

‎Paris, Editions Jannink, collection L'Art en écrit, 1991. Plaquette (125 x 210 mm) de 42-[4]p., brochée, couverture saumon à rabats (dos passé). ‎

Reference : 5992


‎Illustré d'une sérigraphie originale signée de Domela. Tiré à 285 exemplaires (plus 15 h. c.) sur Rivoli 152 grammes (n°212 = palindrome). Artiste néerlandais (1900-1992), ami de Mondrian, peintre et photographe, il participe à la revue d'avant-garde De Stijl et au Bauhaus. Rétrospective au Musée d'Art Moderne de Paris (1987). Edition originale. ‎

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‎PERRIN, Emile‎

Reference : 44449

(1860)

‎Chronique Musicale. [ Manuscrit autographe signé de 12 pp. in-8, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860 ] "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎

‎Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎


‎Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR390.00 (€390.00 )

‎BERTRAND J. E. ( Jean-Elie ) ‎

Reference : 056089

‎DESCRIPTIONS DES ARTS ET DES MÉTIERS faites ou approuvées par messieurs de l'Académie royale des sciences de Paris : Avec figures en taille-douce. Nouvelle edition publiée avec des observations, et augmentée de tout ce qui a été écrit de mieux sur ces matieres, en Allemagne, en Angleterre, en Suisse, en Italie. Par J.E. Bertrand. Tome 2 seul: Les quatre premières sections sur les fers [ par M. le Marquis de Courtivron, et par M. Bouchu ], et l'art du charbonnier [ par M. Duhamel Du Monceau ] ‎

‎Neuchatel De l'imprimerie de la Société Typographique 1774 in 4 (25x20) 1 volume reliure plein veau havane époque, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, et pièce de tomaison de cuir vert, tranches teintées rouge, 707 pages, et 34 planches gravées hors-texte. Jean-Elie Bertrand, 1713-1797. Tome 2 seul renfermant: L'Art des forges et fournaux à fer" (sections 1 à 3 sur les fers), par le marquis de Courtivron et E.-J. Bouchu; le "Nouvel art d'adoucir le fer fondu et de faire des ouvrages de fer fondu aussi finis que du fer forgé" (suite de la section 3), par R.-A. Ferchault de Réaumur avec une introd. de H.-L. Duhamel du Monceau; le "Traité du fer" (4e section), écrit en latin par E. Swedenborg et trad. par E.-J. Bouchu; l'"Art du charbonnier", par H.-L. Duhamel du Monceau. Bel exemplaire, bien complet des 34 planches gravées ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request ) ‎


‎Très bon Couverture rigide ‎

Librairie Rouchaléou - Saint André de Sangonis

Phone number : 06 86 01 78 28

EUR750.00 (€750.00 )

‎Collectif‎

Reference : R300320986

(1995)

‎Revue française d'histoire du livre - n°86-87 1er & 2e trim. 1995 - La symbolique du livre dans l'art occidental du Haut Moyen Age à Rembrandt - Imago libri - La symbolique médiévale du livre - Essai sur les représentations de l'écrit dans les manuscrits‎

‎Société des bibliophiles de Guyenne. 1995. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 228 pages - nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : La symbolique du livre dans l'art occidental du Haut Moyen Age à Rembrandt - Imago libri - La symbolique médiévale du livre - Essai sur les représentations de l'écrit dans les manuscrits carolingiens - Aspects de la symbolique religieuse du livre dans l'enluminure de la fin du Moyen Age - Livres d'emblèmes et livre du monde - Le livre à la cour : livres de gentilshommes et de bouffons - Les représentations de l'écriture dans les Bibles illustrées du XVIe siècle. Pour une herméneutique de l'image imprimée dans le texte biblique - L'iconographie du livre dans l'oeuvre de Rembrandt.. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR24.90 (€24.90 )

‎Collectif‎

Reference : R320180023

(1961)

‎Flammes et fumées n°31 été 1961 - Un trésor d'art longtemps inconnu : la grotte de Lascaux - un concours de dessins d'enfants - Gérard à écrit ce reportage sur le tabac - nouvelles de la cutlure - nouvelles des ventes - l'année mémoriale - le tabac etc.‎

‎Imprimerie des Tournelles Paris. 1961. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 64 pages agrafées - nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Un trésor d'art longtemps inconnu : la grotte de Lascaux - un concours de dessins d'enfants - Gérard à écrit ce reportage sur le tabac - nouvelles de la cutlure - nouvelles des ventes - l'année mémoriale - le tabac dans le monde - la France à l'ouvrage - le Périgord - il y a cent ans (par M.Silberberg) - l'usine marémotrice de la Rance - tribune libre - vie et moeurs de quelques animaux consommateurs de tabac - au salon de peinture des finances. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR19.80 (€19.80 )

‎Collectif‎

Reference : RO10020826

(1997)

‎Arts actualités magazine n° 75 - A. Moroni, La passion du dessin par Christian Germak, Jérome Mesnager, il écrit sur les murs de nos nostalgies par Alain Coudert, Roland Cat, un ballet surnaturel, L'art populaire indien, mystères et séduction, Marc Cenac‎

‎Bureau de la revue. Mai 1997. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 82 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 700-LES ARTS‎


‎Sommaire : A. Moroni, La passion du dessin par Christian Germak, Jérome Mesnager, il écrit sur les murs de nos nostalgies par Alain Coudert, Roland Cat, un ballet surnaturel, L'art populaire indien, mystères et séduction, Marc Cenac, le voile levé Classification Dewey : 700-LES ARTS‎

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