Paris, A. Quantin, 1884. 1 vol. br. in-8 de LII-193-[2] pages, couverture blanche à rabats imprimée en rouge. Traces de plis au dos, plats insolés, infime manque en tête. Intérieur en belle condition, exemplaire non coupé.
Reference : 4185
Illustré d’un portrait de l’auteur en front, de bandeaux et culs-de-lampe.
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P., A. Quantin, 1884, in-8°, lii-193 pp, un portrait gravé par Gaujean en frontispice sous serpente colorée, une gravure hors texte, bandeaux, culs-de-lampe, biblio, reliure demi-percaline orange, dos lisse avec fleuron, date et double filet dorés, pièce de titre basane noire, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état, imprimé à petit nombre sur papier vergé (Coll. les Petits poètes du XVIIIe siècle)
Dans la légende, Malfilâtre est l'une des figures symboliques du poète mort en pleine jeunesse, de détresse et d'épuisement. En fait, il s'agit là de mythe plus que de réalité. Né à Caen, Malfilâtre étudie chez les Jésuites et manifeste de bonne heure des dispositions pour la poésie. Quatre de ses odes sont couronnées. L'Ode sur le Soleil fixe au milieu des planètes (1759) est un assez bon exemple de cette poésie lyrique du XVIIIe siècle qui, voulant se faire instructive, demande son inspiration à la science. Marmontel la signale comme « l'aurore d'une belle carrière poétique ». Il écrit l'Ode sur Louis le Bien-Aimé sauvé de la mort à l'occasion de l'attentat de Damiens. Comme nombre de poètes de l'époque, il traduit en vers français les Géorgiques de Virgile. Lorsqu'il vient à Paris, il obtient différents travaux, mais n'évite pas pour autant les difficultés d'argent ; soit que, trop sensible aux plaisirs, il dépense plus qu'il n'a, soit que, de caractère facile, il ne sache pas résister aux demandes d'argent. Après une chute de cheval, il souffre d'un abcès au genou qui nécessite plusieurs opérations cruelles et entraîne sa mort. Le beau vers que Gilbert lui consacre dans sa satire, Le Dix-Huitième Siècle (1775), est donc récusable au nom de la vérité historique : La faim mit au tombeau Malfilâtre ignoré. Cette légende engendra celle de Gilbert lui-même. Pourtant, il semble bien que Malfilâtre fut un homme malheureux, cherchant la solitude. C'est aussi un homme qui travaillait beaucoup. Deux ans après sa mort, on publia son poème : Narcisse dans l'île de Vénus (1769).
A. Quantin, Paris 15 mars 1884, broché, couverture rempliée, 52ff 194pp avec un portrait gravé par Gaujean en frontispice avec des vignettes in-texte; collection les petits poètes du XVIIIème siècle; exemplaire non coupé sur beau papier; dos bruni sinon très bon état
Paris, Quantin , 1884 ;in-8°,demi-maroquin bleu-vert, dos lisse orné en long de filet doré formant rectangle décoré de petits fers, petites palettes, filets courbes et petits fleurons dorés avec au centre un petit fer "au masque de carnaval" doré, couverture et dos conservés,exemplaire non rogné, ébarbé en tête( reliure vers 2910); 2ff.,LIIpp.,193pp.,1f.(achevé d'imprimer);dos de la reliure passé au vert olive, le dos de la couverture conservée est passé,sinon très bon exemplaire .
Portrait en frontispice , 1 vignette en en-tête et 1 vignette tirée hors texte gravés à l'eau-forte par Gaujean.Collection des " Petits Poètes du XVIIIe siècle ", tirée à petit nombre et imprimée sur beau papier. ( CO2)