Paris, Lib. d’Amyot, 1843. 4 vol. in-12 de XXIV, 392 + 406 + 400 + 426 pp. demi-veau brun glacé, dos à faux-nerfs orné de fleurons, filets et roulettes dorés, tranches bleues. Coiffes frottées avec de légers manques aux coiffes supérieures, un petit manque au dos du vol. 2, charnière 1er plat vol. 1 fendue et dos détaché, rousseurs.
Reference : 2250
Illustré de tabl. dont un dépliant en fin de vol. 4. Seconde édition parue la même année que l’originale.
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La Russie en 1839 par le marquis de Custine. De la lettre 1 à la lettre 36.Tableau pliant de la généalogie des Princes et Princesses de Brunswick.Rare édition originale. Paris, Amyot - 1843 - xxxj, 354, 416, 470 et 544 pages. Complète du tableau des faux titres.Reliure demi basane brune de l'époque. Dos lisse aux caissons de titre et de tomaison. Coiffes entières et en bon état. Papier des plats frotté. Une tache sur le papier du plat supérieur du tome 3. Bords et coins frottés. Quelques rousseurs éparses. Très bon état. Format in-8° (22x14).On a rapproché La Russie en 1839 du livre publiée quelques années auparavant par Tocqueville (De la démocratie en Amérique). Les deux oeuvres ont en commun leur caractère visionnaire. La démarche sensible de Custine n'a cependant rien de commun avec celle, scientifique, de Tocqueville. L'auteur de La Russie en 1839 a mal vu, mais bien deviné, le système tsariste, ainsi que l'évolution que celui-ci risquait de connaître (la révolution).Des extraits de La Russie en 1839 ont été publiés sous le titre Lettres de Russie, ce qui explique que l'ouvrage de Custine soit souvent dénommé de cette façon.Bien que présentée comme un recueil de lettres écrites pendant son voyage, La Russie en 1839 a été rédigée par Custine entre 1840 et 1842 et publiée seulement en 1843, longtemps après son séjour en Russie.
Paris, Amyot, Paris, Amyot1843 ; 4 volumes in-12°, demi chagrin rouge, filets dorés, tranches jaspées. Reliure de l'époque. - PREMIERE EDITION IN-12°, en partie originale, parue la même année que la première édition publiée par le même éditeur en format in-8°. Le chef-d'œuvre du Marquis de Custine. Entrepris pour plaider personnellement la cause de son ami Ignace Gurowski, ce voyage en Russie sera une révélation. Le livre de Custine, ouvrage tout de circonstance, bien fait pour ne pas survivre à ce qu'il peint, après plus d'un siècle nous surprend et nous fascine parce qu'il a de prémonitoire. L'aristocrate dans l'âme qu'est Custine devient une sorte de révolutionnaire "" face à la servitude et plus encore à l'effrayant silence où tout un peuple est muré "". "" Le despotisme n'est jamais si redoutable que lorsqu'il prétend faire du bien, car alors il croit excuser ses actes les plus révoltants par ses intentions ! "". Les dures réflexions de Custine sur le gouvernement des tsars, jalonnent l'ouvrage en un crescendo de plus en plus vigoureux. Ce qui frappe le plus dans "" l'âme russe "" c'est cette acceptation de la servitude. Il parle de mystique et de volupté de la servitude. Custine justifie et annonce la révolution russe : "" nos petits enfants ne verront peut-être pas l'explosion que nous ne pouvons cependant présager dès aujourd'hui comme inévitable "". La conclusion du volume parait écrite aujourd'hui par un figarotier ; "" Quand votre fils sera mécontent en France, usez de ma recette, dites lui : Allez en Russie "". C'est un voyage utile... quiconque aura bien vu ce pays se trouvera content de vitre partout ailleurs ! "". Le livre connut un grand succès en France et fut interdit en Russie. Balzac qui passait la fin de l'été 1843 à Saint Petersbourg, chez Madame Hanska, le lit en cachette et le blâme ouvertement. Il est tellement lâche qu'il supprimera la dédicace à Custine qu'il comptait mettre en tête du Colonel Chabert. Le bruit a même couru que Balzac a été sollicité d'écrire une réfutation de la Russie en 1839 et qu'on lui a offert beaucoup de roubles. - Peu à peu on oublia ce livre. En 1930 on publie à Moscou une nouvelle traduction du livre qui condamne le gouvernement des tsars. En 1946 l'U.R.S.S parait constituer pour l'Europe une menace semblable à celle de la Russie de 1839 et l'on imprime à Paris des extraits du voyage. Après la France, l'Amérique s'intéresse à lui. On le relit, on en parle. Diplomates, journaliste et hommes politiques de tous bords, s'en font à peu de frais un allié. Quelques rousseurs"
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S.n., s.l. 29 Novembre 1843, 13,5x20,5cm, une page.
Lettre autographe signée d'Astolphe de Custine (16 lignes à l'encre noire) à propos de la réédition, parue chez le même éditeur Amyot la même année que l'édition originale, de son prophétique et célèbre ouvrage "La Russie en 1839". Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, l'encre de l'année de la date ayant pâli. En raison du grand succès de son ouvrage"La Russie en 1839" dont l'édition originale a été éditée en 1843 chez Amyot, Custine a difficilement réussi à obtenir un exemplaire de la réédition, imprimée quelques mois plus tard la même année, de son chef-d'oeuvre qu'il destine à son correspondant : "Voici monsieur, le deuxième exemplaire de la Russie que j'ai pu arracher à Amyot depuis que la nouvelle édition est en vente." Tout comme son éditeur, l'auteur insiste auprès de son correspondant, certainement critique littéraire, sur l'importance de cette nouvelle édition qui est en partie originale afin que ce dernier en fasse une recension :"Amyot tient beaucoup à ce qu'on appuie sur les anecdotes nouvelles dont cette édition est augmentée : et moi je tiens surtout à ne négliger aucune occasion de vous témoigner ma confiance en votre bon vouloir..." Belle lettre témoignant du succès immédiat et foudroyant de ce très important ouvrage d'Astolphe de Custine, considéré comme le pendant du célébrissime "De la démocratie en Amérique" d'Alexis de Tocqueville ; la justesse de certaines des analyses de Custine se vérifiant encore dans la Russie stalinienne jusqu'à celle de Vladimir Poutine. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Edition originale de La Russie en 1839 de Custine. Paris, Amyot, 1843.4 volumes in-8 de: I/ (2) ff., xxxi pp., 354 pp. ; II/ (2) ff., 416 pp., III/ (2) ff., 470 pp. ; IV/ (2) ff., 544 pp., 1 tableau dépliant. Reliés en demi-veau bleu de l’époque, dos lisses ornés de fleurons et filets dorés, tranches mouchetées.207 x 129 mm.
Edition originale de « l’ouvrage le plus recherché de Custine » selon Clouzot (80). Vicaire, Manuel de l’amateur, 1090. C’est incontestablement son chef-d’œuvre, et son ouvrage le plus célèbre. Composée à son retour de Russie, vraisemblablement en 1840, cette relation écrite sous forme de lettres connaît un succès considérable. « C’est un modèle de reportage, avec un interview du tsar mais cet excellent journaliste est également un grand écrivain. Il a le mouvement, la couleur et le trait ; sa langue est ferme, preste, châtoyante et souple ; elle vibre avec la pensée et la sensation dans une sorte « d’impressionnisme romantique ». Custine excelle à se camper en spectateur dans la relation de ce voyage où dominent l’intelligence et la clairvoyance du voyageur, la sagacité de l’observation, la vivacité et la diversité du sentiment et du jugement, le don du tableau et du portrait. Custine était parti en Russie pour plaider la cause du comte Ignace Gurowski à Petersbourg, en s’efforçant de n’avoir pas de préjugés. « Ce voyage devient un drame et la marquis de Custine un révolutionnaire lorsqu’il se heurte à la servitude et plus encore à l’effrayant silence où tout un peuple est muré ». Une phrase célèbre symbolise le cri de Custine : « Il n’y manque rien – que la liberté, c’est-à-dire la vie ». Bel exemplaire de cet ouvrage recherché, sans rousseur, conservé dans ses élégantes reliures en demi-veau bleu nuit de l’époque.
Paris Comptoir des Imprimeurs-unis 1844 in-8 demi-veau olive, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre cerise, tranches rouges [Rel. moderne],
4 ff.n.ch., 107 pp.Il s’agit d’une réfutation du livre d’Astolphe de Custine, La Russie en 1839 (Paris, 1843, 4 vol. in-8), qui donnait une image arriérée du pays tout en contestant le régime tsariste :« Avec une légèreté incroyable, avec une impudence qui n’a pas de nom, et l’intention manifeste de calomnier, d’offenser et d’injurier l’empereur et l’impératrice, il entre dans différents détails, et en tire des conclusions à sa manière […]. Je dirai seulement que le marquis, tout en croyant voir beaucoup, n’a en réalité presque rien vu, et qu’il s’autorise de ce peu qu’il a pu voire réellement, pour hasarder les jugements les plus absurdes… » (pp. 47-48). L’ouvrage de Custine fut interdit en Russie et le tzar Nicolas Ier, outré de la « trahison » de l’auteur qu’il avait reçu en audience, commanda plusieurs démentis auprès d’écrivains. Toutefois, Gretsch affirme, dans l’avant-propos, n’avoir reçu aucune demande du pouvoir russe, ayant rédigé cette réplique de sa propre initiative. Né à Saint-Pétersbourg, Nicolaï Ivanovitch Gretsch (1787-1867) était écrivain, linguiste, critique littéraire et journaliste russe. Auteur de plusieurs romans, le plus célèbre étant La Dame noire (1834), il se distingua surtout comme grammairien et historien littéraire.Rare publication, mentionnée seulement à trois reprises dans le CCF : Paris (BnF et Assemblée nationale) ; Rouen