A Genève, et se trouve à Paris, chez Damonnneville, 1758. In-12 broché de VIII-228 pages, couverture de papier dominoté, pièce de papier au dos sur laquelle est inscrite le titre à la plume.
Reference : 20964
Édition originale. "Chargé par Daniel-Charles Trudaine, directeur du commerce, de traiter la question contradictoirement avec les marchands, les fabricants et les chambres de commerce du royaume, il fait paraître, en 1758, les "Réflexions sur les avantages de la libre fabrication et de l’usage des toiles peintes", qui ont comme résultat un arrêt du conseil établissant cette liberté." wiki. INED, 3313; Einaudi, 4025. Higgs, 1694.
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Genève, et se trouve à Paris, Damonneville, 1758 2 vol. in-12, viij pp., 228 pp., veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièces de titre et de tomaison, chaînette dorée sur les coupes, tranches marbrées (reliure de l'époque). Un mors inférieur fendu, petite galerie de vers infra-paginale à la fin du volume I.
Édition originale.C'est l'un des premiers ouvrages de l'abbé Morellet ; il lui vaudra l'approbation de l'école physiocratique, en dépit des différences de point de vue que l'on peut dès ce moment repérer entre la pensée du jeune Morellet et celle des ténors du mouvement. L'ouvrage suscita une certaine controverse, dont témoignent les autres pièces du présent recueil.La question des "toiles peintes" ou "indiennes" est récurrente au XVIIIe siècle : ces tissus de coton décorés de fleurs, feuillages ou oiseaux étaient considérés comme des produits de luxe, dont l'importation avait été interdite en 1686 dans la perspective très colbertienne d'empêcher la sortie de numéraire. Théoriquement, cette interdiction se vit maintenue pendant la première moitié du XVIIIe siècle, mais la demande s'accrut vite dans de telles proportions, qu'une énorme contrebande s'organisa, ce qui poussa le gouvernement royal à céder petit à petit : le contrôle se relâcha dès 1740, enfin, après la campagne menée par les Physiocrates, l'arrêt du conseil du 5 septembre 1758 leva toutes les défenses. Les manufactures se multiplièrent à Rouen, Lyon et Paris, dont la célèbre maison Oberkampf.INED, 3313.Relié, en deux volumes, avec quatre autres opuscules, qui forment une réponse (I & III) ou un écho (II & IV) au livre de Morellet :[volume premier] I. [MOREAU (Jacob-Nicolas) :] Examen des effets que doivent produire dans le commerce de France, l'usage & la fabrication des toiles peintes : ou Réponse à l'ouvrage intitulé : Réflexions sur les avantages de la libre fabrication & de l'usage des toiles peintes. À Genève, et se trouve à Paris, Veuve Delaguette, 1759, [2] ff. n. ch., iv pp., 240 pp. Édition originale de cette réplique "protectionniste", qui continue de considérer nécessaires les règlements protégeant les manufactures françaises. INED, 3277.[volume second] II. [FORBONNAIS (François Véron du Verger de) :] Examen des avantages et des désavantages de la prohibition des toiles peintes. Marseille, Carapatria, 1755, 117 pp. INED 4426. Édition originale de l'un des premiers travaux de l'auteur ; la position de Véron de Forbonnais ressemble à celle du Normand, ni pour ni contre la prohibition, et s'apparente (avec l'anachronisme que le terme implique) à une forme de dirigisme économique, avec des formules qui ne cadrent en tout cas pas avec les fondamentaux du libéralisme ("la liberté du commerce n'est jamais autre chose que la concurrence des travailleurs", "on dit communément qu'il faut au commerce liberté et protection"). III. Réflexions sur différens objets du commerce, et en particulier sur la libre fabrication des toiles peintes. Genève, s.n., 1769, titre, 146 pp. Malheureusement restée anonyme, cette réponse à Morellet est la plus circonstanciée, et elle se place en faveur d'un libéralisme contrôlé : l'auteur rappelle le contexte de l'arrêt de 1686 interdisant l'importation de toiles peintes en France, et son lien avec l'émigration huguenote consécutive à l'Edit de Fontainebleau ; il indique le peu de respect de ces dispositions dans la pratique, et estime que le niveau atteint désormais par les manufactures textiles lyonnaises permettrait à la France d'affronter la concurrence. INED, 4766. IV. [QUARELLES :] Traité sur les toiles peintes, dans lequel on voit la manière dont on les fabrique aux Indes, & en Europe. On y trouvera le secret du bleu d'Angleterre de bon teint, appliquable sur la toile avec la planche ou avec le pinceau. On y a joint encore le procédé qu'il faut tenir pour noyer ou adoucir les ombres, soit pour les fleurs ou pour les draperies : chose nouvelle & qu'on croyoit impossible. Par M. Q***. À Amsterdam, et se trouve à Paris, Barrois, 1760, 109 pp., [3] pp. n. ch. de tables. Unique édition, peu commune. Absent de INED (en raison de son caractère plutôt technique).Cachet humide du Séminaire de Saint-Charles d'Avignon.Vignette ex-libris de Jacques Laget. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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