‎MAURICEAU François:‎
‎Traité des maladies des femmes grosses et de celles qui sont nouvellement accouchées; enseignant la bonne et véritable méthode pour bien aider les femmes en leurs accouchemens naturels, et les moyens de remédier à tous ceux qui sont contre nature, et aux indispositions des enfans nouveau-nés; avec une description très exacte de toutes les parties de la femme qui servent à la génération: [...].‎

‎A Paris, Chez l’auteur à l’Enseigne du bon médecin, 1675. In-4 de [18]-501-[25] pages, plein veau marron du temps, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés. ‎

Reference : 20882

‎Illustré d’un beau frontispice dessiné par Antoine Paillet, gravé par Guillaume Vallet, et de 33 figures, certaine signées par [Paul Androuet] Du Cerceau et gravées par Lombars (8 en pleine page, et 24 in-texte). Seconde édition très rare. Maître chirurgien et premier accoucheur de la Maternité de Paris (mais pas docteur en médecine), Mauriceau a donné à l’obstétrique ses lettres de noblesse en en faisant une spécialité à part. Son ouvrage, qui fut traduit en plusieurs langues, apporte des innovations à la pratique traditionnelle : il insiste sur la nécessité de connaître l’anatomie et la physiologie, préfère l’accouchement dans un lit plutôt que sur la chaise obstétricale, il analyse la conformation du bassin, les mouvements foetaux, l’enroulement du cordon autour du cou, etc. “Le premier livre vraiment scientifique publié dans ce domaine, ce qui fait de Mauriceau le père de l’obstétrique moderne. Pour la première fois sont exposés avec rigueur et clarté des connaissances anatomiques précises sur les parties de la femme qui sont destinées à la génération, assorties de planches dont la qualité fera autorité et qui seront recopiées pendant des décennies. ” En Français dans le Texte, n° 107, Bibliothèque nationale de France.Rousseurs et papier parfois un peu bruni ou sali, dos coupes, coiffes et coins frottés. Garrison-Morton 6147 (pour la première édition, 1668); Heirs of Hippocrates 604 pour cette édition. ‎