A Genève [Rouen], chez Jean Mokpap [Abraham Viret], 1723. In-8 de VIII-231 pages, plein veau marron, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, tranches rouges.
Reference : 20438
Édition originale. C'est là la première version de La Henriade, que Voltaire pensait pouvoir vendre en France, il avait préalablement fait un marché avec un librairie de La Haye, Le Viers et il écrivit à Thierot: "j'ai stipulé expressément que je me réservais le droit de faire imprimer mon poème partout où je voudrais. Je suis convenu avec lui que, supposé que l'ouvrage pût se débiter en France, je ferais mettre à la tête le nom du libraire de Paris qui le vendrait, avec le nom du libraire de La Haye." Le libraire fit insérer dans la "Gazette de Hollande" un projet de souscription. Voltaire, s'étant vu refuser la permission d'imprimer la Henriade en France, rompit son traité avec Le Viers, rendit l'argent aux souscripteurs et se décida à faire imprimer secrètement son poème à Rouen. Restauration aux mors, au bas du dos et aux coins. Papier parfois bruni, quelques rousseurs. Bengesco, I, 360, p.99. Illustré XXe
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A Genève, chez Jean Mokpap, 1723. In-8 de VIII-231 pp., veau havane, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Publiée clandestinement à Rouen par Abraham Viret, cette première version de La Henriade comprend neuf chants avec quelques lacunes. Son grand succès entraîna des contrefaçons, et l'on dit qu'il fut à l'origine de la fortune de Voltaire. Peu s'en est fallu pourtant que le manuscrit ne pérît dans les flammes où Voltaire l'avait jeté un soir de découragement ; c'est le président Hénault qui l'arracha au foyer en y brûlant ses manchettes. A Partir de 1724, l'oeuvre fut connue sous le nom de Henriade. Ce n'est qu'en 1728, qu'apparaîtra pour la première le titre définitif imprimé.Ex-libris manuscrit : Bourdon du Vauguérard.L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la BN, 1670 ; Bengesco, 360.