‎DESNOS Robert; MASSON André:‎
‎C’est les bottes de 7 lieues. Cette phrase « Je me vois ». Illustré d’eaux-fortes par André Masson.‎

‎Paris, Éditions de la Galerie Simon, 1926. Grand in-4 broche, couverture imprimee. ‎

Reference : 18542

‎Illustre de 4 eaux-fortes d’André Masson, dont une en frontispice. Édition originale. Tirage à 112 exemplaires, un des 90 exemplaires sur vergé d’Arches, signé par l’auteur et l’illustrateur. Rue Blomet, Robert Desnos habite chez André Masson, déjà artiste de Kahnweiler depuis deux ans. Desnos est alors l’un des rédacteurs de La Révolution Surréaliste et, comme le dit Breton: « Le surréalisme est à l’ordre du jour, et Desnos est son prophète ». Comme avec Limbour et Leiris, Kahnweiler demande à Desnos, dans le courant de 1925, un texte à éditer. Le poète lui confie le manuscrit de C’est les bottes... et ils conviennent que Masson l’illustrera. Recueil de douze poèmes dédiés chacun à l’un de ses proches: Malkine, Artaud, Duhamel, Fraenkel, Décaris, etc. associant fantaisie et obsession de la mort. Les pointes sèches de ce livre se rapprochent des dessins automatiques réalisés par Masson à la même époque. Kahnweiler permet à Masson de réaliser des estampes de grand format à l’instar des publications, quelques années auparavant, de Communications de Vlaminck, ou encore Le Piège de Méduse de Satie, illustré par Braque. Le livre fut notamment acheté en souscription par Breton, Jacques Doucet, le grand collectionneur Roger Dutilleul et encore Jeanne Bucher. Skira 237; Rauch 131; Hugues 22; Pompidou p. 186; Chapon p. 285; Saphire & Cramer 3; Peyre 27; Galland p. 934. ‎