Paris, Antoine-Urbain Coustelier, 1723. In-8 de [6]-184-[4] pages, plein veau brun marbré, dos lisse orné de fleurons dorés, filet simple aux coupes.
Reference : 17348
Agréable édition faisant partie de la collection des anciens poètes français, établie par le libraire Antoine-Urbain Coustelier. Guillaume Coquillart (1450 -1510) fut chanoine de Reims il peut être considéré comme un disciple de François Villon au regard de ses productions littéraires composées de poésies satiriques, des farces et des monologues dramatiques mais toujours en conservant un important réalisme. Plaisant exemplaire en reliure du temps, malgré un petit manque à l'étiquette de titre. Brunet, II, 267; Graesse, II, 262; Quérard, II, 283.
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Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque. A Paris, Imprimerie Antoine-Urbain Coustelier, 1723.1 volume petit in-8 de (3) ff., 184 pp., (2) ff. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs finement orné de même, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.157 x 98 mm.
Première édition complète.L’exemplaire relié en maroquin strictement de l’époque des Œuvres de Guillaume Coquillart (1452-1510), lecteur de François Villon dont Jean-Paul Barbier écrit à propos d’une édition rare : « Un des volumes poétiques les plus précieux qui soient ».« Guillaume Coquillart brode avec une verve très débridée et nous a tracé ainsi un tableau de la vie bourgeoise et galante de son temps qui est riche en caricatures alertement dessinées. Coquillart a visiblement imité Villon et lui a pris les caractères les plus extérieurs de son style ».« Auteur comique important dans sa jeunesse, Guillaume Coquillart mourut en 1510, personnage considérable et considéré de Reims. Son œuvre théâtrale même semblerait avoir ajouté à son autorité. La production de Guillaume Coquillart valut à son auteur la renommée auprès du public et des écrivains. Ainsi est-il cité par Clément Marot aux côtés de Villon, Jean Molinet et Jean Le Maire. Autre preuve, peut-être, de cette influence : la composition des Droits nouveaulx establis sur les femmes, imitation des Droitz nouveaulx. »Guillaume Coquillart descend d’une famille versée dans le droit, occupée des affaires municipales (d’autres Coquillart figurent dans les archives de la ville) qui compte, avec son père, un traducteur, poète à l’occasion. Il naquit vers 1452. En 1477, il est reçu bachelier en droit canon à Paris. C’est dans ces années d’études qu’il convient de situer la plus grande partie de son œuvre, une œuvre de théâtre comique surtout. Le Plaidoié et l’Enqueste d’entre la Simple et la Rusee sont les deux parties d’un même procès parodique, dont l’enjeu est un jeune homme, le Mignon, que se disputent deux femmes. Ces deux pièces furent écrites pour le carnaval de 1478 et 1479. De la même veine sont les Droitz nouveaulx (1480). Il ne s’agit plus d’un texte dramatique, mais d’un divertissement. Usant d’un code scabreux, l’auteur y résout des cas parfois proches de ceux des Arrêts d’amour de Martial d’Auvergne. C’est à la même période (vers 1480) qu’appartient le Monologue Coquillard ou de la botte de foin. Cette fois, il n’y a pas de procès et aucun comique d’inspiration juridique. Un jeune amoureux vantard et élégant vient débiter sur scène sa déconvenue : le mari de sa maîtresse rentré à l’improviste, il a dû passer la nuit au grenier, caché sous une botte de foin. Il est considéré comme l’inventeur du monologue théâtral.La critique moderne s’intéresse beaucoup à Coquillart, ainsi qu’en témoignent les essais suivants : . Balsamo, Jean, « Galliot du Pré, éditeur de Guillaume Coquillart », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 95-112. . Bernard, J.-M., « Guillaume Coquillard, la poésie bourgeoise au XVe siècle », Revue critique des idées et des livres, 22, pp.429-442. . Chevalier, Jean-Frédéric, éd., Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, 197 pp. . Dérens, Jean, La vie et les œuvres de Guillaume Coquillart, diplôme d'archiviste paléographe, École nationale des chartes, Paris, 1967. - Résumé dans Positions des thèses de l'École des chartes, 1967, pp. 17-20. Thèse consultable aux Archives nationales à Paris sous la cote AB XXVIII 408. . d'Héricault, C., « Un poète bourgeois au XVe siècle, Guillaume Coquillart », Revue des Deux- Mondes, 7, pp. 970-1000; 8, pp. 508-537. . Freeman, Michael, « Guillaume Coquillart ou l'envers de la sagesse », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 11-26. . Koopmans, Jelle, « Esthétique du monologue : l'art de Coquillart et compagnie », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 27-44, etc…Cette édition est la plus correcte de toutes celles qui aient été faires des œuvres de Coquillart. (Viollet-le-Duc).Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque.
Paris Antoine-Urbain Coustelier 1723 in-12 de 3 ff.n.ch., 184 pp. et 2 ff.n.ch. demi-maroquin vert, dos lisse, filets dorés et fleurons à froid, tr. marbrées [Rel. du début du XIXe siècle]
Brunet II, 267. Édition donnée par Coustelier, le spécialiste des poètes anciens au XVIIIe siècle, qui publia la même année les oeuvres de François Villon et de Guillaume Cretin.Il faudrait dire ici "les" Guillaume Coquillart (père et fils), car ce n'est que depuis 1897 que l'on fait la distinction entre ces deux poètes du XVe siècle, auteurs de vers divertissants, comiques ou scabreux, et de pièces de théâtre qui ont valu à cet auteur bifrons d'être cité par Clément Marot aux côtés de Villon, Jean Molinet et Jean Lemaire.Très bon exemplaire
A Paris, de l'Impr. d'A.-U. Coustelier, 1723. Petit in-8, reliure époque plein veau glacé écaille, dos lisse et orné, titre et tomaison dorés, triple filet doré aux plats, tranches marbrées, [3] ff., 184 pp., [2] ff., vignette au titre, lettrines et culs-de-lampe, le tout gravé sur bois.
Recueil appartenant à la célèbre série de poésie médiévale publiée par l'éditeur Antoine-Urbain Coustelier. La tomaison au dos de ce volume correspond à cette collection. Ex-libris gravé armorié XIXe s. de H. Tronchin. Coins frottés dont un usé, coiffe de tête découverte, piqûres de vers en pied du mors sup., plats frottés ; pâle auréole en tête du titre, le reste frais, bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, de l'Imprimerie d'Antoine-Urbain Coustelier, 1723. "10 x 16, 4-185 pages, nombreux lettrines et culs-de-lampe, 1 bandeau, 1 vignette musicale en page de titre, reliure plein cuir, plats encadrés d'un triple filet, tranches, jaspées, pages de garde papier marbré, chants décorés, état moyen (reliure fort endommagée mais solide; pas de rousseur)."
"Ex-libris armorié de Jos Nève; prix en fonction de l'état."