Paris, Editions Albin Michel, 1956. 3 volumes in-8 brochés de 425, 446 et 373 pages, couvertures illustrées en couleurs. Coins frottés et dos usés, tampon de possesseur sur la page de titre du premier volume.
Reference : 17275
Illustré de divers documents en noir (photographies, arbres généalogiques, cartes,... ).
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Albin Michel, 1956, in-8°, 425 pp, préface de Benedetto Croce, 36 pl. de gravures hors texte, 6 cartes (dont une dépliante hors texte), 17 tableaux généalogiques, biblio, index, broché, couv. illustrée lég. salie, bon état
Premier volume de la trilogie de la reine d'Italie sur les origines de la maison de Savoie (Saffroy III, 50090). — "En ouvrant cette Maison de Savoie (premier volume d'un ensemble qui comprendra deux tomes), force est de reconnaître que, sous la plume de S. M. la reine Marie José, l'érudition est dépassée et fait place à l'histoire. Une histoire consciencieuse, appuyée sur d'abondantes lectures, dont témoigne une bibliographie détaillée, et sur des dépouillements d'archives importants. Une histoire qui n'est jamais pesante, et que l'on parcourt avec agrément si on la lit avec profit. Lecture profitable en effet : les Savoie tenaient les cols alpestres, et cette situation, jointe à un esprit politique avisé, a fait leur fortune. Mais ce fut en se mêlant au faisceau des intrigues italiennes comme à celui des affaires françaises : l'écheveau est difficile à démêler. C'est dire combien l'on apprécie de tenir un livre de lecture aisée, qui permet de se retrouver au milieu de questions embrouillées, à l'aide d'excellents tableaux généalogiques et de cartes claires. « Les origines » : ce titre ne doit pas nous induire en erreur. L'avant- propos nous avertit que l'auteur s'est attaché avant tout aux deux princes qui ont tourné l'activité de leur maison vers l'Italie : Amédée VI et Amédée VII. Leur prédécesseur immédiat, Aymon (1328-1343), fait l'objet d'un chapitre ; tous ceux qui l'ont précédé, d'un autre... Mais, pour nous en tenir aux personnages qui font l'objet du volume, nous les suivons dans toutes les péripéties de leur existence. C'est le Comte Vert, Amédée VI, qui va gouverner la Savoie durant quarante ans, contraignant à l'obéissance une branche cadette de sa famille, les Achaïe, rachetant à d'autres cadets le pays de Vaud, conduisant une croisade au secours de Byzance avant de mourir dans le royaume de Naples où il soutenait les ambitions de Louis d'Anjou et les prétentions de Clément VII. Avec lui, pour la dernière fois, les Savoie peuvent espérer se voir confier le vicariat impérial dans le royaume d'Arles ; mais la concession solennelle consentie par Charles IV, en 1365, est révoquée à la demande des évêques de Genève, et les comtes n'en retirent qu'une autorité accrue à l'intérieur de leurs propres États, surtout sur les terres d'Église. Mais c'est vers le sud et l'est que s'ouvrent désormais les seules perspectives d'agrandissement, depuis que le roi de France a acquis le Dauphiné. Amédée VII, dans son très court gouvernement, se borne à mettre la main sur le comté de Nice en profitant des luttes entre Angevins de France et de Hongrie. Mais la cession d'Asti à Louis d'Orléans vient interdire provisoirement tout pas en avant du côté du Piémont. Reste la période pendant laquelle la mère d'Amédée VII, Bonne de Bourbon, gouverne le comté au nom de son petit-fils (1391-1396). C'est un drame de cour qui retient ici l'attention : le Comte Rouge a-t-il été empoisonné par son médecin, à l'instigation de sa mère ? Les ducs de Bourgogne et de Berry interviennent dans cette affaire, qui se termine par le célèbre duel où Otton de Grandson trouva la mort. Partout où le livre s'attache à narrer les événements qui ont marqué l'histoire de la maison de Savoie durant l'époque considérée, on reste frappé par la minutie des recherches, par la précision de l'exposé, par le souci permanent de contrôler les dires des historiens. La Maison de Savoie vient combler une lacune importante de notre littérature historique en langue française, et cela de la façon la plus heureuse. Puisque ce beau livre attend une suite, nous ne pouvons qu'en souhaiter la prochaine parution." (Jean Richard, Revue belge de philologie et d'histoire, 1957)
Albin Michel, 1956, in-8°, 425 pp, préface de Benedetto Croce, 36 pl. de gravures hors texte, 6 cartes (dont une dépliante hors texte), 17 tableaux généalogiques, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Premier volume de la trilogie de la reine d'Italie sur les origines de la maison de Savoie (Saffroy III, 50090). — "En ouvrant cette Maison de Savoie (premier volume d'un ensemble qui comprendra deux tomes), force est de reconnaître que, sous la plume de S. M. la reine Marie José, l'érudition est dépassée et fait place à l'histoire. Une histoire consciencieuse, appuyée sur d'abondantes lectures, dont témoigne une bibliographie détaillée, et sur des dépouillements d'archives importants. Une histoire qui n'est jamais pesante, et que l'on parcourt avec agrément si on la lit avec profit. Lecture profitable en effet : les Savoie tenaient les cols alpestres, et cette situation, jointe à un esprit politique avisé, a fait leur fortune. Mais ce fut en se mêlant au faisceau des intrigues italiennes comme à celui des affaires françaises : l'écheveau est difficile à démêler. C'est dire combien l'on apprécie de tenir un livre de lecture aisée, qui permet de se retrouver au milieu de questions embrouillées, à l'aide d'excellents tableaux généalogiques et de cartes claires. « Les origines » : ce titre ne doit pas nous induire en erreur. L'avant- propos nous avertit que l'auteur s'est attaché avant tout aux deux princes qui ont tourné l'activité de leur maison vers l'Italie : Amédée VI et Amédée VII. Leur prédécesseur immédiat, Aymon (1328-1343), fait l'objet d'un chapitre ; tous ceux qui l'ont précédé, d'un autre... Mais, pour nous en tenir aux personnages qui font l'objet du volume, nous les suivons dans toutes les péripéties de leur existence. C'est le Comte Vert, Amédée VI, qui va gouverner la Savoie durant quarante ans, contraignant à l'obéissance une branche cadette de sa famille, les Achaïe, rachetant à d'autres cadets le pays de Vaud, conduisant une croisade au secours de Byzance avant de mourir dans le royaume de Naples où il soutenait les ambitions de Louis d'Anjou et les prétentions de Clément VII. Avec lui, pour la dernière fois, les Savoie peuvent espérer se voir confier le vicariat impérial dans le royaume d'Arles ; mais la concession solennelle consentie par Charles IV, en 1365, est révoquée à la demande des évêques de Genève, et les comtes n'en retirent qu'une autorité accrue à l'intérieur de leurs propres États, surtout sur les terres d'Église. Mais c'est vers le sud et l'est que s'ouvrent désormais les seules perspectives d'agrandissement, depuis que le roi de France a acquis le Dauphiné. Amédée VII, dans son très court gouvernement, se borne à mettre la main sur le comté de Nice en profitant des luttes entre Angevins de France et de Hongrie. Mais la cession d'Asti à Louis d'Orléans vient interdire provisoirement tout pas en avant du côté du Piémont. Reste la période pendant laquelle la mère d'Amédée VII, Bonne de Bourbon, gouverne le comté au nom de son petit-fils (1391-1396). C'est un drame de cour qui retient ici l'attention : le Comte Rouge a-t-il été empoisonné par son médecin, à l'instigation de sa mère ? Les ducs de Bourgogne et de Berry interviennent dans cette affaire, qui se termine par le célèbre duel où Otton de Grandson trouva la mort. Partout où le livre s'attache à narrer les événements qui ont marqué l'histoire de la maison de Savoie durant l'époque considérée, on reste frappé par la minutie des recherches, par la précision de l'exposé, par le souci permanent de contrôler les dires des historiens. La Maison de Savoie vient combler une lacune importante de notre littérature historique en langue française, et cela de la façon la plus heureuse. Puisque ce beau livre attend une suite, nous ne pouvons qu'en souhaiter la prochaine parution." (Jean Richard, Revue belge de philologie et d'histoire, 1957)
Paris, Ed. Albin Michel, 1956-1962. 3 Vol in-8 broché, couv. ill. en coul., 425- 373- 425 pp., 2 vol. non coupés, très nomb. pl., tableaux généalogiques, cartes , bibliographie, tables des cartes et ill., index in fine des vol.
Vaste exposé de la dernière Reine d'Italie : le premier volume est avant tout l'histoire de quelques princes de la Maison de Savoie au coeur du Moyen Age, et marque les étapes qui, des origines, acheminent la Savoie à une grandeur dont les deux volumes suivants rendent compte en étudiant les événements jusqu'à l'apogée du XVe siècle, sous le règne d'Amrédée VIII. Couv. un peu défraîchies, bon ensemble. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
P. Albin Michel, 1957. Fort in-8°, 426 pp., relie cartonnage ed., 1er plat aux armes de Savoie, jaquette rhodoïd.
6 cartes, 17 tableaux genealogiques, 36 planches. Index. Très bel exemplaire. [CA33-8] Très bel exemplaire.
broché - 14x21,5 - 419 pp - 1957 - Albin MICHEL, Paris.Illustrations dans le texte.