A Paris, du fonds de Ganeau: chez Crapart, 1770. In-12 de VII-[5]-501 pages, pleine basane beige, dos à nerfs orné de filets dorés, pièce de titre rouge. Coins frottés, épidermures.
Reference : 16039
Il s'agit là du premier traité d'esthétique paru en France. On note la présence de l'étiquette du libraire G. J. Manget au haut de la Cité à Genève donc pas très loin de chez nous aujourd'hui, qui vendait, outre des livres, des journaux, gazettes, et partitions de musique, des vins de Bordeaux de première qualités!
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Paris, Crapart, Paris, Crapart1770 ; in-12, veau fauve marbré, dos à nerfs et ornements dorés, tranches jaspées. (Reliure de l’époque) VII pp., 2 ff. n. ch., 501 pp.L’Essai sur le Beau est l’ouvrage le plus important du Père André, un jésuite né à Châteaulin en 1764 mort à Caen en 1764. Il examine ici en quoi consiste précisément le beau dans le physique, dans le moral, dans les ouvrages d’esprit et dans la musique.La première édition avait paru, sans nom d’auteur, en 1741 et fut republiée sans l’autorisation de l’auteur à Amsterdam en 1759. Une nouvelle édition en 2 volumes, augmentée de six traités fut publiée à Paris en 1763 par l’abbé G. G. Guyot. Cette nouvelle édition posthume est conforme à celle de 1763 “nous avons cru faire plaisir au public de réunir les deux volumes en un, pour en faciliter l’acquisition. La perte que nous avons faite du respectable auteur, mort à Caen le 26 février 1764, nous a mis dans la nécessité de ne rien changer de la précédente édition...” (avis au lecteur). Le livre du Père André a été loué par Diderot, par Fréron et plus tard par Victor Cousin qui l’a réimprimé en 1843. Sommervogel I, 334. Pour la biographie détaillée du Père André et les tracasseries que lui valurent son cartésianisme et son admiration pour Malebranche, voir la longue notice de P. J. Levot dans Biographie bretonne I, 23-25. Bel exemplaire très frais.
1 Paris, du Fonds de Ganeau : chez Crapart, libraire, 1770, in-12 de VII-2 ff. n.ch.-501 pp., relié plein veau d'époque, dos 5 nerfs orné, titre or sur pièce de maroquin bordeaux, tranches rouges, gardes marbrées ; coins fragiles, une coupe frottée en pied du 2e plat.